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Wednesday, June 14 2017

Ilich Ramírez Sánchez dit le Chacal ou encore Carlos, modèle des pourritures de la "dissidence"



Ilich Ramírez Sánchez dit le Chacal ou encore Carlos, modèle des pourritures de la "dissidence"


Depuis plusieurs années, Alain Soral et Dieudonné M'Bala M'Bala via leurs réseaux tentent de faire passer l'une des pire vermine sud américaine pour un héro, d'en faire un modèle pour les français qui ne supportent plus l'état actuel de leur pays.

Ilich Ramírez Sánchez, sang-mêlé sud américain, est issu d'une famille de grand bourgeois "communistes" vénézuéliens. Son père, richissime avocat, va l'élever dans la haine du Blanc, chose très courante en Amérique centrale où les sang-mêlés sont à leur juste place par la force des choses. Il passera sa jeunesse dans la débauche et la luxure.

Mu par une haine viscérale de l'Homme Blanc, le Chacal va tout au long de sa vie pour justifier ses massacres et ses carnages, où il pulvérisera des dizaines et des dizaines d'Européens, se servir de l'idéologie juive bolchévique, et enfin de l'islam. Cela lui servira à embrigader des dizaines de terroristes pour commettre de très nombreux attentats sur le sol Européen.
C'est un parcours classique chez les sous races et sang-mêlés : pour justifier leur soif d'abomination, de massacres gratuits de ce qui est pur, ils se parent d'un dogme, religieux ou non. Sánchez va donc partir du communisme pour finir musulman, en passant par la Palestine, un classique chez les déchets biologiques.

Il influence depuis le milieu des années 2000, depuis sa cellule de prison en banlieue parisienne, tout le milieu de la "dissidence". Marc-Edouard Nabe, Alain Bonnet dit Alain Soral, Dieudonné M'Bala M'Bala, et toutes leur clique d'avocats homosexuels et autres malades mentaux qui gravitent autour d'eux.
Dieudonné et Soral sont depuis toujours, entre autre, pilotés par ce boucher islamo-communiste. Leurs discours visent à systématiquement justifier les attentats des sous races sur le sol des Nations historiquement blanches. Ils usent d'un conspirationnisme relevant de la paranoïa juive, avec humour pour l'un, sophisme bolchévique pour l'autre. Ils justifient la présence des sous races en Europe ainsi que toutes les monstruosités que cela implique pour les Blancs d'Europe de l'Ouest que de devoir subir le péril de ces corps étrangers infâmes.

Si la "dissidence" vise à faire du Chacal un modèle, un héro pour les français, cela ne relève absolument pas de l'opportunisme. Mais s'inscrit dans un tout parfaitement cohérent. Depuis les débuts de sa carrière dans le monde du showbizness judéo-homosexuel parisiard, Alain Soral a toujours promu le système bolchévique juif plutôt que le système capitaliste juif. Les objectifs sont simples : remplacement de la population blanche par des races inférieures, bâtardisation du sang blanc (Soral ira même jusqu'à vouloir adopter des malgaches), promotion de l'étranger et ringardisation de la culture européenne ancestrale.

Tout est bon pour mettre en avant ce qui a fait échouer l'Europe au cours de l'Histoire et ridiculiser ce qui l'a amenée à dominer la terre entière :

- diabolisation des peuples du Royaume-Unis
- diabolisation des allemands et peuples germaniques en général
- diabolisation des peuples scandinaves
- diabolisation de l'Ukraine
- diabolisation de la Suisse
- diabolisation de l'Amérique blanche

- promotion de l'islam
- promotion du Maghreb
- promotion du Proche Orient
- promotion de l'Afrique Noire
- promotion de différents juifs dit anti-impérialistes (anti-blanc)
- promotion du jazz
- promotion du rap
- promotion de l'art dégénéré en général
- promotion du jésuitisme (Marion Sigaut)
- promotion de l'URSS

La liste peux être déclinée à l'infini, car les "dissidents" se rangent automatiquement du côté anti-blanc, pro tiers-monde; même si parfois cela peux être subtil comme lorsqu'ils tentent de diaboliser l'anthroposophie, le Troisième Reich, font la promotion des jésuites et mettent en avant des anti-sionistes, qui ne sont anti-sionistes que par haine du blanc qu'ils amalgament aux israéliens. Tout est bon pour détruire définitivement l'Europe. Ils se font payer par l'Iran ou la Russie, ils distillent sournoisement leurs propagandes. Cette Russie de Poutine qui n'attend qu'une chose, remettre les couverts pour finir ce qu'elle a commencé dans les années 40. Mais cette fois-ci il n'y aura pas d'Allemagne pour défendre l'Europe. Le grand rêve de Soral et Carlos : voir le drapeau rouge flotter sur la tour Eiffel.





Ilich Ramírez Sánchez dans la dissidence est l'archétype de l'homme nouveau souhaité pour l'Europe, un précurseur. Sang-mêlé venu d'un autre continent pour mettre l'Europe à feu et à sang, pour in fine l'islamiser. Il encense les attentats terroristes, après avoir lui-même tué des dizaines d'Européens dans sa jeunesse, allant jusqu'à fêter les décapitations par Daesh des ressortissants de nos différents pays.

Google vous aidera à retrouver très facilement toute la promotion faite par la dissidence au fil des années pour Carlos et sa vision de l'Europe et du Monde.


Nous vous invitons à boycotter radicalement tous les soutiens de cette "dissidence", qui le plus souvent vont à la gamelle de Soral pour quelques milliers d'euros venue de Russie ou d'Iran (leurs âmes ne valent pas grand chose). Et leur expliquer si vous les croisez ce qu'est l'Europe.

Pour savoir qui collabore à la destruction de notre continent de façon sournoise et lâche au profit de cet islamo-communisme, il vous suffit de vous rendre sur le site de Kontre Kulture.
Vous trouverez une liste de toutes ces ordures.

Parmi ces soutiens vendus sur Kontre Kulture nous avons :

Abauzit Adrien - Ayoub Serge - Bousquet François - De Benoist Alain - Drac Michel - Faurisson Robert - Holeindre Roger - Martin Antoine - Cerise Lucien - Delavier Frédéric - Glauzy Laurent - Jovanovic Pierre - Kling Anne - Livernette Johan - Moreau Xavier - Adinolfi Gabriele - Blanrue Paul-Eric - Carron Cheyenne - Gendre Maurice - Hillard Pierre - Lugan Bernard - Meyssan Thierry - Ploncard d'Assac Philippe - Rougeyron Pierre-Yves - Sigaut Marion - West Vol - San Giorgio Piero - Vernochet Jean-Michel - La revue Rébellion - Ryssen Hervé


La page Wikipedia de Ilich Ramírez Sánchez pour se faire une idée de cet homme.
Un mercenaire cupide agissant sous couvert d'idéologie pro-palestinienne.
La page est plus ou moins complaisante avec Sánchez, elle ne détaille pas toutes les atrocités commises, le fait qu'il ne le faisait le plus souvent que pour se vendre au plus offrant et par égo démesuré, par haine. Elle élude aussi toute la partie de sa jeune vie d'adulte faite de partouzes et orgies avec la jetset londonienne.


Les français n'ont aucun recul sur ce qu'il ce passe actuellement en France, sur les forces qui les récupèrent sur internet lorsqu'ils pensent s’émanciper idéologiquement de la pensée unique.
Les dissidents ne sont qu'un énième bras de la pieuvre juive. Capital, islam, christianisme ou communisme : derrière le juif.


Par le Professeur Z





Monday, July 11 2016

Salim Laïbi - Le mythomane La face cachée d'Alain Soral

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Dr. Salim Laïbi - Le mythomane
La face cachée d'Alain Soral


Voici enfin le livre choc tant attendu, qui se donne pour objectif de présenter Alain Soral dans toute sa nudité, non pas la nudité vulgaire d’un selfie comme il les affectionne tant, n’étant guère gêné à les publier, trahissant en quelque sorte un culte païen voué à la plastique d’un corps vieillissant, mais à travers la description méthodique de ses traits de caractère, de sa personnalité profonde, de son enfance brisée, son passé tumultueux, ses frasques de jeunesse, ses errances idéologiques et politiques, ses retournements imprévisibles ; bref, un portrait brossé avec une fidélité déconcertante mais sans concession d’aucune sorte.

Beaucoup ont attendu ce livre qui donne un éclairage inédit, venant de l’intérieur de la matrice même, avec en perspective tous les plans, qu’ils s’agisse de ceux inondés de lumière ou des ombres qui accentuent le rendu de l’image.

Ce portrait est d’autant plus saisissant et intéressant que son auteur n’est pas un inconnu ou un intrus ; il est au contraire connu pour avoir appartenu à cette dissidence. Depuis près d’une dizaine d’années, il a officié comme lanceur d’alertes avec une efficacité et une pédagogie qui ont permis d’ouvrir les yeux à des milliers d’internautes à travers ses centaines de vidéos dont les thèmes vont des abus de Big Pharma, à la vaccination, la pédocriminalité, les additifs alimentaires, la politique, la franc-maçonnerie, les sociétés secrètes, en passant par la délinquance politique à col blanc, financière et fiscale, bref autant de sujets d’actualité brûlants et passionnants, largement exposés dans son fameux ouvrage La Faillite du monde moderne, un succès de librairie (bientôt une 5e édition).

Après la fameuse websérie en 5 parties, intitulée Soraloscopie, et un hors série destructeur, l’actualité a connu une succession de nouveaux scandales et de révélations qui témoignent de la dangerosité et de la nocivité du gourou sénile dans la lutte contre le système de domination.

Pourquoi dangereux ? Tout simplement en raison d’une tromperie sur la marchandise, car il est bien question, hélas, de marchandise et de bizness. En effet, si le système est totalement décrédibilisé par les faits depuis un grand nombre d’années, il en est autant du modèle d’opposition et de dissidence, tel que représenté par Alain Soral, si bien que les lecteurs et auditeurs non initiés peuvent être abusés et trompés. Car, en effet, plus personne ne croit au système UMPS, et malheureusement, ils peuvent facilement tomber – s’agissant surtout des nouveaux venus – dans le piège crapuleux tendu par la pseudo dissidence bizness d’Alain Soral.

Une remarque de taille reste à faire. Aucune censure sérieuse ne s’est abattue sur cette entreprise pseudo politique et tout à fait inoffensive. Rien n’est absolument entrepris concrètement dans ce sens ; bien au contraire, le système continue à diaboliser le gourou pour faire monter une cote fluctuante et le créditer d’un soutien populaire. En somme, le pouvoir a décidé d’en faire un vulgaire épouvantail, beaucoup plus aisé à atteindre et abattre que d’autres, quand le moment opportun sera venu, connaissant son extrême fragilité. C’est pourquoi, il est essentiel de dénoncer cette mascarade, cette impasse qui ne mène nulle part si ce n’est à d’autres scandales à venir.

Chose promise, chose due ; les révélations sont nombreuses et explosives ; ainsi, nul ne pourra dire à l’avenir, qu’il ne savait pas. Ce livre dissèque avec méthode et précision toutes les facettes du cirque soraëlien : psychiatrique, économique, politique, idéologique, stratégique… Une œuvre de salubrité publique.


www.lelibrepenseur.org

Alain Soral - Le Mythomane - Vidéos
Salim Laïbi - Soraloscopie
Salim Laïbi - La faillite du monde moderne
Salim Laïbi - Naboscopie
Salim Laïbi - Vitamine C liposomale et cancer

Salim Laïbi - PDF
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Omnia Veritas - PDF - Ebooks livres gratuits


Wednesday, December 16 2015

Dieudonné - On est dans l'épicentre de la diablerie en France



Dieudonné sur Soral et l'état de la France

Extrait de l'entrevue téléphonique :
Pour que tu sache un peu mon état d'esprit, ça c'est construit dans le temps, à mon niveau, effectivement je suis avant tout un chef de famille Ewondo (Afrique centrale).
Je vais faire un spectacle, ça vas durer un an ou deux, et après je vais me retirer tranquillement en Afrique.

Dans ce monde de fou, Soral ressemble bien au pays dans lequel il est, la France. C'est un pays fou, c'est un pays de dingues, c'est un pays de cinglés.
Et moi j'ai plus rien à y faire. C'est fini, c'est terminé, j'ai plus rien à foutre ici. Donc quand je vois Alain Soral, je vois la France. Alors j'essaye de partir, poliment...
Je n'ai plus aucune espèce d'illusion sur ce qu'est ce pays. C'est une fausse à purin.
Y a plus de loi, y a plus de justice, alors je m'en vais...

On est dans l'épicentre de la diablerie ici.
Quand je bouge, quand je retourne au village (Cameroun), vraiment je ne ressent pas du tout ça.

Soral il vit que pour le fric, alors il est chez lui ici. Il est à l'image de ce truc là...

Entre eux (la dissidence) et les tueurs en série de Poissy (prison), j'ai l'impression que j'ai affaire à ce qu'il y a de mieux sur le plan moral en France. Pour te donner un peu l'idée de là où je me trouve... de pourquoi je suis sur le départ.

Je ne connais personne ici qui incarne la sagesse et la raison, personne.
J'en ai jamais rencontré un seul, je n'ai jamais rencontré un seul sage. Jamais, jamais, y en a pas.
J'ai jamais rencontré un mec avec qui tu t'assois, et juste tu l'écoute, jamais.

C'est aussi le mariage pour tous qui a été déclencheur de mon départ. Quand tu peux marier deux codétenues, deux tueurs en série, et qu'ils vont adopter un autre codétenu pour faire une famille... c'est ça la famille française ? C'est simple c'est fini, ce pays est dégénéré.
Soral là dedans peux être pape de ça, pourquoi pas, y a pas de soucis.


A lire :
Des camps de concentration pour les militants fichés S en France
Tu pues la France
Message aux jeunes Aryens de France
La France a perdue sa guerre civile
Sur les traces du véritable Führer, Vlad Tepes

Les livres de Kontre Kulture en PDF
Nettoyage Ethnik - The best of


Sunday, September 20 2015

Alain Soral - Le Mythomane - Salim Laïbi



Ahmed Moualek - Vidéos



Le Mythomane : Vidéo de présentation du livre - PDF




Alain Soral, Salim Laïbi, Olivier Mukuna, Mathias Cardet (affaire Binti), Pierre Dortiguier,
Paul-Éric Blanrue, Julien Teil.


Soraloscopie - Dr Salim Laïbi
Listes des ouvrages au format PDF censurés suite à des plaintes émanant d'Alain Soral.
Listes des ouvrages au format PDF mis à disposition gratuitement sur internet par des bénévoles dont le très lumineux Lenculus, et réédités à prix d'Or par Alain Soral sans avoir à fournir le moindre travail, et clamant le contraire.

Kontre Kulture - Ouvrages au format PDF

Robert Faurisson - Un homme
Robert Faurisson - PDF

Pierre Dortiguier - Les mythes nordiques
Pierre Dortiguier - L'histoire cachée de Toulouse

Paul-Eric Blanrue - Sarkozy Israël et les juifs


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Wednesday, September 2 2015

La fin de l’empire romain d’Occident




La fin de l’empire romain d’Occident


LE LIVRE de Michel de Jaeghere, Les derniers jours, la fin de l’empire romain d’Occident, offre en exergue cette citation de René Grousset, qui donne le ton : « Aucune civilisation n’est détruite du dehors sans s’être tout d’abord ruinée elle-même, aucun empire n’est conquis de l’extérieur, qu’il ne se soit préalablement suicidé. Et une société, une civilisation, ne se détruisent de leurs propres mains que quand elles ont cessé de comprendre leur raison d’être, quand l’idée dominante autour de laquelle elles étaient naguère organisées leur est comme devenue étrangère. Tel fut le cas du monde antique. » Lorsque, le 4 septembre 476, le chef barbare Odoacre exila le dernier empereur Romulus Augustule dans la région de Naples, l’empire d’Occident était moribond. Il ne subsistait guère qu’en Italie et l’empereur était soumis au bon vouloir de ses maîtres de la milice. Son pouvoir était inexistant.
Le chef barbare mit fin à cette illusion, fit empaqueter les insignes impériaux et les envoya à Constantinople, à l’empereur d’Orient. L’empire d’Orient subsista, quant à lui, encore un millénaire, protégé par la situation géographique de sa capitale, dotée de fortifications imprenables, mais qui finiront, comme on le sait, par s’écrouler sous les coups de boutoir des Turcs. Tout le monde connaît cette phrase de Paul Valéry : « Nous savons désormais que les civilisations sont mortelles ». L’empire romain d’Occident venait de mourir. Et pourtant, l’événement le plus formidable de l’histoire universelle passa inaperçu, écrira en 1973 l’historien Momigliano.

COMMENT EN EST-ON ARRIVÉ LÀ ?
Au sommet de l’empire, le monde semblait avoir atteint sa plénitude, la civilisation s’étendait du désert nubien à la forêt germanique, de l’Atlantique au royaume des Parthes. Les destinées paraissaient accomplies. Et puis, ce fut la chute. Le IIIe siècle avait été secoué par de terribles crises. Entre 235 et 288, dix-huit empereurs se succèdent. La plupart meurent de mort violente. Le pire eut lieu en 260. L’empereur Valérien fut fait prisonnier, par traîtrise, par les Perses en Orient (260). La légende raconte que le roi perse Shapur en fit son valet d’écurie. A sa mort, sa peau tannée et peinte en rouge, empaillée, aurait été suspendue au toit d’un temple. Pour l’empire, l’humiliation est terrible. L’imperator cesse d’être invictus, invaincu. Les provinces frontières avaient été ravagées par la guerre et les invasions. Les coups de force avaient succédé, pendant des décennies, aux usurpations et aux séditions militaires. A la fin du IVe siècle, Théodose fit du christianisme la religion d’un empire dont il avait, peu ou prou, réussi à reconstituer l’unité. Mais, quelques années après la mort de Théodose (395), saint Ambroise comparera les villes jadis opulentes de la plaine du Pô à des “cadavres”. Un siècle plus tard, la ville de Rome ne comptait plus que vingt mille habitants, épuisés par les épidémies, les famines et les invasions.


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“L’UNIVERS ROMAIN S’ÉCROULE”
Contrairement à ce que beaucoup d’historiens prétendent aujourd’hui, les Barbares n’avaient pas été “invités” à s’installer dans l’empire. Ils y avaient fait irruption en perçant les lignes de défense romaines. Saint Jérôme, qui avait fui Rome pour se retirer à Bethléem écrit en 396 : « C’est avec horreur que je poursuis le tableau des ruines de notre époque. Voici vingt ans et un peu plus qu’entre Constantinople et les Alpes juliennes, le sang est répandu chaque jour. Partout le deuil, partout les gémissements et l’image innombrables de la mort » Et il conclut sa lettre à son ami Héliodore : « L’univers romain s’écroule ».
Témoin de l’arrivée en Espagne de peuplades qui n’y avaient certes pas été “ininvitées”, Hydace décrit l’Apocalypse : « Les barbares pillent et massacrent sans pitié. Les humains dévorent la chair humaine sous la pression de la faim, les mères, elles aussi, se nourrissent de la chair de leurs enfants qu’elles ont tués ou fait cuire. » Un poète décrira ainsi l’irruption des Vandales, des Alains et des Suèves en Gaule en 407 : « Tout est ruiné. Les champs, les villes ont changé d’aspect. Par le fer, la peste, la famine, la captivité, le froid, la chaleur, par tous les fléaux à la fois, le genre humain périt. La paix a quitté la terre. Tout ce que tu vois touche à sa fin. » L’archéologie et la toponymie montrent le recul des terres cultivées, l’avancée des forêts, des landes et des marécages, témoignant d’un effondrement de la population des campagnes. Décimée par les épidémies, les confiscations, les incendies, celle-ci ne représentera plus, au VIIe siècle, que la moitié ou le quart de ce qu’elle fut à l’apogée de l’empire. L’Etat, résume le biographe de Gallien dans l’Histoire Auguste, était ébranlé dans le monde entier. Les transports sont paralysés par l’insécurité, les villes connaissent la disette, le brigandage compromet l’acheminement du blé d’Egypte, d’Afrique et d’Espagne vers l’Italie. Une grande épidémie (250-270) se répand en Egypte, en Afrique, en Grèce et en Illyrie. La situation est catastrophique.

LA DÉCADENCE
Et pourtant, l’empire sera sauvé, du moins sa chute sera retardée de deux siècles. Il fera l’objet, à compter du règne de Gallien, d’un spectaculaire relèvement. Le prix à payer est cependant l’abandon d’une partie de ses conquêtes. Ces deux siècles verront l’émergence de l’empire chrétien. Dès 284, Rome cessera d’être le centre nerveux du pouvoir. Trop éloignée de la frontière pour être une base militaire, trop exposée pour servir de citadelle. La fondation par Constantin de Constantinople, le 8 novembre 324, sur le site de Byzance, va donner naissance à une nouvelle capitale qui, elle, perdurera durant plus d’un millénaire. La place jouit d’une position stratégique exceptionnelle. Constamment ravitaillée par mer, elle sera à l’abri d’un blocus et se révèlera imprenable durant des siècles. Sur le plan économique, on assiste à la montée en puissance des grands propriétaires terriens qui vivent dans une luxueuse oisiveté. Apparaît aussi une classe de marchands et de spéculateurs qui ne se transformeront jamais en entrepreneurs-producteurs. La plèbe, quant à elle, s’est réfugiée à Rome ou dans les grandes villes. Beaucoup se contentent de vivre des distributions de blé du gouvernement. L’entretien et le ravitaillement des immenses armées coûte une fortune et mobilise de colossales ressources en vivres, en bêtes de trait, en matériel de transport, retirées du travail productif sans que des butins de guerre ne viennent compenser leur coût. Dans les campagnes, la main-d’oeuvre servile a été décimée par les guerres. Le brigandage se développe. Les villes sont menacées de disette. L’exode rural entraîne la concentration dans les villes de populations qui sont consommatrices mais non créatrices de richesses.
Les empereurs choisissent des moeurs orientales Dioclétien a ordonné qu’on l’adore. Les manteaux et les chaussures qu’il portait étaient couverts de pierreries, alors qu’auparavant la marque distinctive de l’imperium était une chlamyde de pourpre. Sous Justinien, au VIe siècle, les sénateurs devront se mettre à plat ventre devant l’empereur et l’impératrice pour leur baiser les pieds… A l’époque de l’eunuque Eutrope, raconte l’historien grec Eunape au début du Ve siècle, « la tribu des eunuques devint si nombreuse que certains qui portaient barbe, dans leur hâte suraiguë de devenir eunuques et eutropiens, perdirent leur intelligence et leurs testicules afin de jouir des mêmes avantages. » La corruption, quant à elle, était endémique. Peu d’espoir à attendre des juges. Saint Jean Chrysostome dira que les juges sont « des voleurs et des homicides qui n’ont de juges que le nom ». Les fausses accusations pullulent évidemment jusqu’à ce que Constantin, en 335, prenne un édit interdisant aux juges de recevoir les dépositions des dénonciateurs. Ces faits démontrent les lenteurs des progrès de la morale chrétienne dans l’empire. La plèbe des grandes villes passe sa vie au spectacle. L’historien Amien raconte : « Le cirque est son temple ». Le peuple se complaît dans la fainéantise, la cruauté et la luxure. Quant aux combats de gladiateurs, interdits par les réformateurs chrétiens en 325, ils ne disparaîtront en réalité qu’un siècle plus tard pour céder la place aux courses de char et aux reconstitutions de chasses exotiques. Saint Augustin raconte qu’après le sac de Rome, des réfugiés, à peine parvenus à Carthage, s’étaient plongés dans les délices de l’amphithéâtre. Salvien, évoquant la folie des cirques et la luxure des théâtres, dira qu’alors que les barbares étaient au seuil des murs, « les uns étaient égorgés au dehors, les autres forniquaient au-dedans. »

UNE TERRIBLE DÉNATALITÉ ET SES CONSÉQUENCES
En 90 av. J.-C., Rome comptait 900 000 citoyens. On a vu précédemment qu’en l’an 500, il ne restait que 20 000 habitants alors qu’ils étaient 1 200 000 au commencement du IIe siècle. L’empire comptait, à son apogée, 80 millions d’habitants, dont 10 millions en Italie, 10 à 11 millions en Gaule, 6 à 8 millions en Espagne, 7 millions en Afrique et autant en Egypte. Les guerres avaient entraîné de terribles massacres. Un million de Gaulois auraient ainsi péri lors de la guerre des Gaules, entre 58 et 51 av. J.-C. La dénatalité était de plus terrible. A partir du IIIe siècle, le déclin démographique devint manifeste. L’empereur Auguste tenta d’y remédier. Il fit de l’adultère un délit, interdit aux pères de s’opposer au mariage de leurs enfants, accorda des privilèges aux parents de trois enfants, exclut les hommes sans enfants des charges de gouverneur de province, frappa d’incapacité successorale les célibataires. Les résultats furent malheureusement peu significatifs. La mortalité infantile atteignait d’immenses proportions, l’avortement et l’homosexualité étaient très répandus. On estime que le taux de fécondité des familles aristocratiques ne dépassait pas 1,8 enfant par femme au IVème siècle. Celui des familles pauvres était sans doute encore plus bas. Les guerres, les famines, les dévastations avaient accru la mortalité dans des proportions considérables. La crise économique, l’insécurité, le brigandage décourageaient la natalité. La Gaule perdit 20 % de sa population. Les campagnes y étaient « envahies par les marais et ensevelies sous les broussailles ». Rome perd 5 000 habitants par jour du fait des épidémies. Les inscriptions de la province de Belgique démontrent que la moitié d’une classe d’âge meurt avant d’avoir atteint 20 ans. Faute de bras, les terres désertes sont nombreuses. Sous Théodose, raconte Zosime, l’empire fut « réduit dans un état tel qu’on ne reconnaissait même pas les sites sur lesquels (des villes) se trouvaient ». Des tribus profitent de la porosité des frontières pour s’installer sur des terres abandonnées. Au total, c’est plus d’un million de Barbares qui pénètrent par immigration dans l’empire, entre le règne de Dioclétien et celui de Théodose.
La figure traditionnelle du Barbare, les mains liées derrière le dos, est remplacée sur une monnaie frappée en 350 par celle d’un Romain faisant sortir un Barbare de sa hutte en le tenant pacifiquement par la main. Tout au long du IVe siècle, les empereurs seront convaincus que l’immigration est une chance pour l’empire romain. Tragique erreur… Confronté à d’énormes difficultés de recrutement et à la pénurie des hommes, l’empereur Valentinien 1er décidera, en 367, de réduire de 1 mètre 69 à 1 mètre 62 la taille minimale pour entrer dans les légions. Et puis surtout, on prit l’habitude de compléter les effectifs avec des soldats barbares qui accèderont peu à peu aux grades d’officiers supérieurs. Fustel de Coulanges notera que « les nations civilisées appliquent les neuf dixièmes de leur force à la paix et au travail ; les barbares appliquent à la guerre tous leurs bras et toute leur âme. Il peut donc arriver que des sociétés très fortes soient matériellement vaincues par des sociétés très faibles ». L’année 375 et l’invasion des Huns annoncent la catastrophe qui va disloquer l’empire romain. Ammien Marcellin décrira les Huns comme « trapus et contrefaits, si monstrueusement laids et mal formés, que l’on dirait des bêtes à deux jambes, ou des gargouilles qui ornent les pierres d’angle des ponts ». L’empire survivra encore un siècle avant de disparaître. Des souverains d’un an, d’un mois, d’un jour se succèdent. Leur liste prend l’aspect d’un inventaire poétique : Avitus, Majorien, Sévère, Anthémius, Olybrius, Glycerius, Julius Nepos, jusqu’à Romulus Augustule, cet adolescent qui sera le dernier empereur.

LES RAISONS DE LA MORT DE L’EMPIRE
Les explications de la mort de l’empire romain d’Occident sont multiples. On en répertorie plus de deux cents ! Machiavel dénoncera la décadence de la virtù, l’extinction de la force d’âme, suscitée par le règne de l’argent. L’Allemand Herder évoquera « un corps épuisé, un cadavre étendu dans son sang », Voltaire et Edward Gibbon pointeront la responsabilité du christianisme. Voltaire écrira : « L’empire romain avait alors plus de moines que de soldats. Le christianisme ouvrait le ciel, mais il perdait l’empire ». Gibbon dira que les derniers débris de l’esprit militaire s’ensevelissaient dans les cloîtres. Nietzsche accusera le christianisme d’avoir été le « vampire de l’imperium romanum ». Georges Sorel incriminera la disparition des mythes fondateurs de l’Etat païen sous le double coup de boutoir des Pères de l’Eglise et de l’esprit critique. Le savant allemand Otto Seeck avancera une explication darwiniste : l’élimination méthodique des meilleurs par les guerres, les luttes sociales et les persécutions. Max Weber pointera du doigt la folie qui avait consisté, pour un empire fondé sur les communications maritimes, à s’être imprudemment enfoncé dans les terres. Certains écriront que l’empire était mort d’avoir confié sa défense à un prolétariat étranger aux lumières de la civilisation et d’avoir implanté en Occident une monarchie à l’orientale incompatible avec ses traditions. Un géographe américain incriminera deux siècles de sécheresse quand d’autres études mettent en cause l’empoisonnement des élites romaines par le plomb des canalisations. Et puis, il y a bien sûr l’immigration, l’ébranlement causé par la grande migration des Huns et l’installation des Barbares au coeur de l’empire. Rome n’était plus dans Rome… Notons cependant que les peuples nouveaux venus dans l’empire n’ont pas dû représenter plus de 3 à 4 % de la population. Les raisons de la disparition de l’empire romain d’Occident sont en fait multiples. Paul Veyne écrit qu’elle « n’a pas eu de grande cause instructive ; ce fut un processus accidentel, fait de causes innombrables, un accident inattendu, où un grand nombre de petites causes et de petites conditions ont fait boule de neige. »
Sic transit gloria mundi… L’histoire de l’empire romain est pour nous plus qu’un avertissement. Un rappel à l’ordre.

R. S.

Les Derniers jours, Michel De Jaeghere.


Extrait de la revue Rivarol
Rivarol - PDF

www.rivarol.com
Quand les peuples cessent d’estimer, ils cessent d’obéir


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