Adrien Arcand - Le christianisme a-t-il fait faillite ?


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Adrien Arcand - Le christianisme a-t-il fait faillite ?
"Notre devoir devant les faits"
1954


Mort et Renaissance

La haute politique est aux mains de la Banque Mondiale de l'Or qui en détermine le cours confus par ses trois organismes internationaux : marxiste, maçonnerie, sionisme. Nul chrétien capable d'une vision large n'a le droit de s'en désintéresser. Que cette monstrueuse organisation décide, pour hâter l'échéance de son plan politique, de déclencher un affaissement économique général ou une nouvelle guerre universelle, les gouvernements locaux et les administrations locales en restent frappés aussi durement que les citoyens eux-mêmes et se voient tous soumis à une dictature mondiale qui façonne à son gré leur vie financière, économique et sociale. Le nombre des communistes d'un pays ou des maçons dans une administration publique a moins d'importance que cette formidable puissance anoyme de détermination. L'effrayante secousse par laquelle les conspirateurs croient pouvoir compléter leur domination définitive du monde pourra avoir aussi facilement comme conséquences de briser leurs griffes qui tiennent tant de monopoles et redonner aux chrétiens leur maîtrise sur l'Occident. C'est même ce qui arrivera inévitablement, car dans un corps-à-corps mondial entre l'argent et l'âme, entre la matière et l'esprit, entre l'illusion et la réalité, entre l'œuvre humaine et la création divine, le résultat ne fait aucun doute, quels que soient les débris accumulés dans la lutte.

Depuis que les "Protocoles" sionistes ont été publiés, au début de ce siècle, on a pu suivre pas à pas, détail par détail, chapitre par chapitre, le déroulement du plan satanique qui y est consigné et pour l'achèvement duquel il reste encore peu de chemin à parcourir. Les niaiseries débitées sur ce livre n'en infirment en rien sa parfaite concordance avec les événements contemporains. Il faut le lire et le relire, non seulement pour comprendre l'action unifiée des grandes internationales subversives, mais aussi pour avoir, en l’applicant à rebours, un plan presque idéal de reconstruction dans ce que sera le monde de demain.

Ce monde sera bâti par les jeunes d'aujourd'hui qui ne se laissent pas emporter par les folles idées de la décadence ; qui sont capables, dans le tintamarre assourdissant du modernisme, de vivre une vie intérieure sérieuse et recueillie; qui, au plus fort de la guerre des nerfs, méprisent la peur suscitée par les terrorismes; qui sont aptes à l'abnégation et aux sacrifices pour servir la Vérité; qui ont des principes solidement enracinés et jouissent de ce flair si précieux qui fait discerner l'erreur cachée sous les sophismes les plus séduisants; qui ont le sens des besoins vitaux de leur époque, sur tout le sens rarissime du plus grand de tous les arts: l'art politique qui consiste à orienter des hommes, des peuples, vers une vie meilleure, plus pacifique, plus naturelle, plus conforme à leur double destinée. C'est à eux, ces vrais forts, que demain appartient, avec ses redoutables responsabilités et ses magnifiques possibilités de réalisation.

L'achèvement de la Révolution Mondiale apportera sa propre mort, dans l'épuisement de son mensonge et son désordre. Cette mort est une nécessité dont on ne saurait trop souhaiter la venue prochaine. Car il ne peut y avoir de Renaissance sans mort préalable. Chez les disciples avertis ou ignorants de la Révolution, mort du sens religieux, mort du sens moral, mort du sens patriotique, mort du sens social, mort du sens de justice et d'équité, afin que renaisse sur cette désintégration une vie nouvelle, comme l'arbrisseau qui pousse, vigoureux et agressif, sur le pourrissement du vieil arbre tombé. Quand viendra cette Renaissance déjà en retard, elle ne flottera pas comme la première entre le christianisme et le paganisme antique, comme en donnèrent le spectacle ces peintres, sculpteurs, écrivains et humanistes qui, aussitôt terminée la fresque d'une Annonciation dans une cathédrale, couraient peindre à la chandelle de leurs ateliers la naissance d'une Vénus, passaient d'une Assomption au Viol d'une Lucrèce, ou d'un Père Eternel à un Jupiters olympien, grâce au doute semé dans toute l'Europe par la Réforme, les Templiers et les subversités juives. La culture gothique, qui avait marqué l'apothéose scolastique débarrassée de toutes les scories de l'ère pré-chrétienne, reprendra enfin sa marche ascendante, libre des parasitismes de retardement et de distortion.

L'inspiration que le matérialisme avait chassée de partout, avec son esthétique qui n'avait trouvé comme dernier refuge que son application aux machineries et aux créations de l'utilitarisme réilluminera les esprits gestateurs d'une clarté plus vive qu'en aucune autre époque; penseurs, littérateurs, artistes prendront comme point de départ, les plus hauts sommets atteints par les génies les plus illustres de la culture chrétienne et monteront vers des cîmes nouvelles. La grande et glorieuse civilisation qui a dirigé et moulé le monde depuis quinze siècles, la seule même qui a véritablement mérité le nom de civilisation depuis la chute du premier homme, reprendra sa marche solennelle vers l'avenir, libérée des entraves artificielles qui ont tenté de la faire dévier de son cours pendant quelque temps; son esprit dynamique, indestructible puisqu'il tient d'un germe divin, alliant ses principes d'Ordre aux développements scientifiques prodigieux qu'il a lui-même suscités, donnera à notre monde, après tant de faillites et de malheurs apportés par le matérialisme, l'ère d apaisement et de justice que personne ne peut donner sauf Celui qui a dit, avant de disparaitre: "Je vous laisse ma paix". La civilisation chrétienne, à tout prendre n 'en est encore qu'à ses débuts, tant elle contient de trésors toujours inexplorés et de possibilités sans limites. Si un jour elle disparaît, c'est parce que le dernier homme aura disparu.


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