November 2012

Friday 30 November 2012

Georges Vacher de Lapouge - Les sélections sociales



Georges Vacher de Lapouge - Les sélections sociales


Le comte Georges Vacher de Lapouge (1854-1936) a nommé anthroposociologie l’application de ses principes d’hérédité, acquis sans la connaissance des lois de Mendel, à l’organisation de la vie communautaire des hommes.
En soi, Lapouge était, en tant que véritable polymathe, en premier lieu sociologue et politicien. II avait tout d’abord fait son droit, était en même temps philologue classique et orientaliste, médecin, zoologiste et en particulier entomologiste, il avait étudié à ce titre les lois de l’hérédité sur trois cent mille insectes ; il était de plus anthropologiste, anthropogéographe, préhistorien et anthroposociologue.
Mais ses découvertes étaient très désagréables pour son époque et surtout pour la France de son temps. Cette dernière n’avait pour lui qu’un «crucifiez-le !» et l’homme qui aurait dû détenir une des premières chaires de France, fut relégué comme bibliothécaire dans la petite ville universitaire de Montpellier ; ses livres les plus importants et avant tout Les Sélections sociales (1896) et L’Aryen (1899) ne furent pas remarqués et n’ont guère connu d’extension. Le Larousse ne prend même pas la peine de le mentionner. Et pourtant les conséquences politiques de pareilles découvertes sont telles que l’on pourrait presque les considérer comme une prescience de la législation eugénique et raciale réalisée par l’Allemagne nationale-socialiste qui a frayé la première la voie dans ce domaine.

Georges Vacher de Lapouge


TABLE DES MATIÈRES

CHAPITRE I Le Darwinisme dans la science sociale
Portée sociale du Darwinisme - La race - Emplois abusifs du mot race - Races de l'Europe - Europaeus - Alpinus - Contractus, Acrogonus, Méditerranéens - Méthodes d'analyse ethnique - Caractéristiques - Sériation - Sériation quinaire - Pourcentage - Moyennes - Hérédité - Mécanisme de l'hérédité - Lois de l'hérédité - Sélection.

CHAPITRE II Lois de la vie et de la mort des nations
Phénomènes de la vie des peuples - Transformation incessante - par sélection interstitielle - Schema de l'évolution d'un peuple - La race facteur fondamental de l'histoire - Prépondérance de la race sur la position géographique - Prépondérance sur les facteurs historiques - La race dans la politique intérieure - Lois de l'évolution des peuples.

CHAPITRE III Transmutation et sélection
Evolution en masse et par sélection - Explication classique de l'évolution des peuples par le progrès et la dégénérescence. Elle est inexacte - La sélection sociale à Rome - Evolution du peuple romain, éléments ethniques - Elimination des éléments primitifs - Extension de la cité romaine à des populations d'autre race - Evolution du peuple anglais. Stratification ethnique - Evolution collective en biologie.

CHAPITRE IV Agents de transmutation - Education
Préjugés sur le perfectionnement des peuples par la culture - Effets de l'éducation sur l'individu. Effets sur la race - Limites de la puissance de l'éducation sur l'individu - L'éducation ne change pas le type intellectuel - Les effets de l'éducation ne se transmettent pas par l'hérédité - Les aptitudes de race des chiens sont dues à la sélection et non à l'éducation - Inefficacité de l'éducation pour assurer les progrès de l'humanité - Préjugé de l'accroissement de volume du cerveau sous l'action de la civilisation - Régression cérébrale sous l'influence de la civilisation - Education et moralisation. Rôle prépondérant de la sélection sociale - Instruction et criminalité

CHAPITRE V Climat Régime
Métamorphose par le climat. Convergence de couleur sous l'action de l'identité de climat - Climats qui font blanc - Climats qui font noir - La sélection aux Etats-Unis - La sélection dans l'acclimatement - Survivance des éléments les plus voisins des indigènes. Explication de la convergence vers un type régional - Colonisation de l'Algérie. Eléments acclimatables - Une population ne s'acclimate qu'en cessant d'être identique - Pas de race ubiquiste, Les Juifs ne sont pas une race - Action modificatrice du régime alimentaire - Influence du régime sur la taille - Intervention de la sélection - Régime granivore, carnivore, lacté - Alcool, tabac - Hérédité des lésions d'origine alcoolique - L'alcool agent de variation - Sélection alcoolique.

CHAPITRE VI Croisements, métissage
Préjugés sur l'utilité des croisements - Le croisement et le métissage en zootechnie - Cas de réussite des races métisses - Rattachement de l'incohérence à la loi des localisations héréditaires - Dissemblance des individus - Dysharmonie dans l'individu - Dysharmonie antimérique - Asymétrie de l'utérus, cause de stérilité des populations mélangées - Extinction des races métisses. Retour et infécondité - Insuccès des embryons soumis à des hérédités multiples - Les croisements dans l'espèce humaine - Stérilité relative de la femme en général - Effets morphologiques des croisements - Diminution de vitalité - Effets psychiques - Destruction des populations mélangées - La dépopulation de la France - Psychologie du neutre - Corrélation de l'indice et de la natalité - Consanguinité.

CHAPITRE VII Sélection naturelle et sélection sociale
Prépondérance de la sélection sociale - Sélection par le climat, le régime - Sélection sexuelle - Sélection pathologique - Les sélections sociales.

CHAPITRE VIII Sélection militaire
La sélection militaire - Temps préhistoriques - Temps protohistoriques - Les grands empires de l'Orient - L'époque classique - Moyen-Age et temps modernes - Epoque contemporaine. Statistique - Tendances actuelles - Effets qualitatifs de la sélection militaire. Sauvages et barbares - Effets sur les peuples civilisés - Sens actuel de la sélection militaire - Les sélections de la guerre franco-allemande - Militarisme contemporain - La paix armée.

CHAPITRE IX Sélection politique
Tendances de la sélection politique - Sélection politique dans l'antiquité - L'ancien régime - La Révolution - Les temps nouveaux - Les coteries politiques, leur influence sélective - Tyrannie des partis vainqueurs - La conquête interne - Oppression des indépendants, prime à la servilité - Elimination des eugéniques - Régime démocratique.

CHAPITRE X Sélection religieuse
Causes religieuses de sélection - Célibat sacerdotal - Faillite religieuse du christianisme - Evaluation numérique des victimes du célibat ecclésiastique - Qualité physique des éléments éliminés - Valeur mentale des éléments éliminés - Le célibat ecclésiastique en France sous l'ancien régime - Eugénisme des familles de pasteurs - La race et la sélection ecclésiastique - Sélection produite par les persécutions religieuses - Les premiers temps du Christianisme - La dérivation théologique et la barbarie médiévale - La persécution religieuse en Espagne et la décadence - La persécution religieuse en France - Sélection indirecte. Développement de l'esprit grégaire - Influence des considérations religieuses sur le mariage.

CHAPITRE XI Sélection morale
Les morales - La crise morale - Faillite morale du christianisme. L'immortalité biologique - Sens de la sélection morale - Exemple. Conséquences sélectives de la décence - Effets sélectifs de la charité.

CHAPITRE XII Sélection légale
Sélection pénale - Sélections du droit civil - Unions consanguines - L'adelphogarnie : Chaldée, Phénicie, Egypte - Les empêchements du monde moderne - la polygamie - Polygamie antique - Polygamie musulmane - Polygamie des Occidentaux.

CHAPITRE XIII Sélection économique
Causes économiques de sélection - Le régime ploutocratique - Elimination de l'aristocratie intellectuelle - Ravages du fonctionnarisme - Sélections professionnelles - Migrations - Morphologie des éléments migrateurs - Migrations intérieures - Cantonnaux et intercantonaux - Dissociation par déplacement - Influence sur le relèvement de l'indice - Sélection urbaine - Morphologie des urbains - Grand-Duché de Bade. Morphologie crânienne des urbains - Couleur - France et pays divers - Résidus et courant de retour.

CHAPITRE XIV L'ancienne Grèce et la sélection sociale
Les trois phases du génie grec - La plus ancienne Grèce - Epoque classique - Les Grecs modernes et la nationalité grecque - L’œuvre des sélections - La stratification sociale - La colonisation - Premiers siècles de Sparte - Les premiers siècles d'Athènes - L'épopée médique - Luttes d'Athènes et de Sparte. Guerre du Péloponèse - Les derniers temps de la Grèce.

CHAPITRE XV La sélection systématique
L'utopie du progrès - Témoignage des sciences contre l'utopie du progrès. L'astronomie - L'évolution organique - Le problème de l'extinction des espèces - Loi de plus rapide destruction des plus parfaits - La sélection systématique - L'école anglo-américaine. Galton - Stanley. Haycraft - Sélectionnistes français et allemands - Les possibilités scientifiques - Les possibilités sociales - Les méthodes - Conclusions.


Thursday 29 November 2012

Senator Jack B. Tenney - The anti-defamation league & the fight to save America


Senator Jack B. Tenney - The anti-defamation league & the fight to save America

Jack B. Tenney was born in St. Louis, Missouri. April 1, 1898. At the age of 10 he came to Los Angeles. California and graduated trom the public schools here. He served with the American Ezpeditionary Forces in France in the Adjutant General's Department until May, 1919, and was stationed at Headquarters Western Department, United States Army, San Francisco, until October 2, 1919. Senator Tenney is a talented musician, with piano and organ bis favorite instruments. His "Mexicali Rose" is still a popularly known selection. In 1935 he extended his versatile talents to the practice of law in the Stats of California. He was admitted to practice law in the Federal courts in 1936, and to the Supreme Court ot the United States in 1945.
Elected to the California Legislature as Assemblyman from the 46th Assembly District, Los Angeles County, in 1936, he was re-elected in the primaries In 1938 and 1940. Seeking the Senate seat a four-year term, he won in the 1942 and 1946 primaries. In 1950, he received both nominations. Republican and Democratic, in the primary and received 1,126,157 votes in the General Election in November.
Serving as Chairman of the Senate Fact-finding Committee on Un-American Activities in California, 1941-1949, he was constantly the target ot forces that sought to destroy the documented work of the committee. The prInted reports of the Committee have been generally accepted tor their accumulation of accurate infomation.

Senator Jack B. Tenney

Wednesday 28 November 2012

Le guide juridique du militant



Le guide juridique du militant
Face à la police
Face à la justice

Que faire en cas d’arrestations ?
Garde ton sang-froid et réfléchis !
Tu fais face à des agents du système...

Ce guide suppose l’existence d’un comité de soutien ou groupe de camarades pour t’aider. Pour les grands événements, le comité de soutien est là pour aider les personnes arrêtées et faire le lien avec les avocats. S’il existe, il faut s’en rapprocher et connaître son fonctionnement, ses modalités de contacts et les différentes adresses utiles AVANT la manifestation. Tout comme comme ce guide doit être lu AVANT une manifestation et non après une garde-à-vue, un comparution ou une condamnation...
Le peu de liberté d’expression, de droit de manifestation et de rassemblement accordé par l’État est constamment restreint par de nouvelles lois. Les tentatives d’intimidation et les stratégies de criminalisation sont limitées par l’organisation collective s’opposant à l’isolement des militants.
Dans une situation critique, la première règle est la confiance en tes camarades qui s’occupent de toi, comme tu le ferais pour eux !


Voir aussi :
Guide du Manifestant arrêté
Manuel de survie en garde à vue
Les différentes étapes émotionnelles de la garde-à-vue
Carlos Marighella - Manuel de Guerilla Urbaine

Tuesday 27 November 2012

Major H. von Dach Bern - Total resistance




Major H. von Dach Bern - Total resistance
Swiss Army Guide To Guerrilla Warfare And Underground Operations

Introduction by Col. Wendell Fertig, U.S.A.-Ret. Edited by Capt. R. K. Brown, USAR.

This is a legendary work by the famed Swiss expert on guerrilla warfare, Major H. von Dach. Survivalists have rediscovered this important study on resistance and underground operations, some making it the keystone of their libraries. Well-written and illustrated with easy-to-understand drawings, Total Resistance analyzes and overviews the techniques needed to overcome an invading force, formation of guerrilla units, weapons, food and medical considerations, ambushes, sabotage and much more.





Resistance to the Last. Let us assume the following : Switzerland has become a battlefield. Superior enemy forces have invaded the country. Here and there our troops have been overrun. However, many have succeeded in evading the enemy. They are still in possession of their weapons and equipment. They want to fight, resist to the last. But how ?

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Monday 26 November 2012

Edouard Drumont - Le peuple juif



Edouard Drumont - Le peuple juif
Conférence faite le 29 juin 1900 au Grand Occident de France


ANTISÉMITISME n.m. Doctrine de ceux qui sont opposés à l'influence des Juifs.
ANTISÉMITE n. Partisan de l'antisémitisme.
Nouveau Petit LAROUSSE illustré 1933.


Edouard Drumont a fondé la doctrine antisémite au XIX siècle. Il condamne l'intolérance religieuse (l'antijudaïsme) tout en exhortant les Français à se défendre des Juifs, qui nous sont une nation hostile. Toute l'oeuvre d'Edouard Drumont est une oeuvre de légitime défense. Pour preuve, le sous-titre de son journal la libre parole était : La France aux Français !
Le peuple juif a acquis la citoyenneté française le 27 septembre 1791. Les deux principaux responsables de ce crime contre la nation, furent l'abbé Grégoire (stipendié par le Juif Cerf Berr) et Mirabeau (esclave d'une maîtresse juive). 100 ans plus tard, Edouard Drumont fait le constat d'une France juive (1886). Depuis l'affaire Dreyfus (avec une interruption de 1940 à 1944) la France est la fille aînée d'Israël !

L'Editeur.


MESDAMES ET MESSIEURS
MES CHERS CAMARADES,

Permettez-moi de vous remercier une fois de plus de l'accueil chaleureux et cordial que vous me faites et d'adresser l'expression de notre affection à tous, à Guérin, à l'ami qui est le prisonnier des Juifs à Clairvaux. En traitant le sujet dont je viens vous entretenir, je cède au désir de notre cher et vaillant ami Guérin.
Guérin, dans les loisirs que lui font les juges prévaricateurs et cyniques de la Haute Cour, étudie, vous le savez, les questions économiques et sociales, et parfois il s'en entretient avec moi. C'est ainsi qu'il a été amené à me dire: « Je suis sûr que vous intéresseriez beaucoup nos camarades en montrant les développements successifs de ce mouvement antijuif dont vous avez été l'initiateur. »
J'ai accepté, d'abord pour faire plaisir à Guérin, que j'aime de tout mon cœur, vous le savez, et aussi dans la pensée de me retrouver une fois de plus au milieu de vous. J'ai été séduit ensuite par le sujet qui est d'un considérable intérêt. Je n'ai pas tardé cependant à être effrayé par les proportions qu'il faudrait donner à cette étude. Je crains donc que cette conférence ne réponde pas tout à fait à ce que vous en attendez.
La question juive, en effet, c'est l'Histoire de France tout entière depuis cinquante ans tout au moins, et il est malaisé de faire tenir dans le cadre d'une conférence un tableau aussi vaste, d'y faire rentrer des actions si multiples et des éléments si complexes. Nous sommes heureusement gens de revue et vous me permettrez de ne m'arrêter aujourd'hui qu'à certains points qui me semblent mériter particulièrement votre attention.

Comment nos adversaires expliquent le mouvement antisémite
Qu'est-ce que le mouvement antisémite actuel ? D'où vient-il ? Sur quelles bases repose t-il ? A quels sentiments de l'âme française répond-il ? Interrogez tout d'abord là-dessus nos adversaires, non point ceux qui ne procèdent que par l'injure ou la calomnie, mais ceux mêmes qui se piquent de revêtir leurs idées d'une forme à peu près décente. Ils vous donneront des explications qui ressemblent au commencement des contes de fées : « Il était une fois un Roi et une Reine... »
Il était une fois un écrivain qui s'appelait Drumont. Ce Drumont, qui avait été élevé comme externe libre dans les lycées de l'Etat, et qui était le plus indépendant des hommes, n'en obéissait pas moins aux Jésuites : Perinde ac cadaver et baculus in manu. Pourquoi Drumont obéissait-il ainsi aux Jésuites ? On n'en sait rien ; mais, dans les contes de fées, on ne nous explique pas davantage pourquoi l'Ogre avait des bottes de sept lieues et pourquoi Peau d'Ane portait une robe couleur du soleil ?...
Quoi qu'il en soit, le Père Du Lac dit un jour à Drumont : « Vous devriez faire un livre sur les Juifs ».
Veuillez remarquer, Mesdames et Messieurs, que ce sont les libres penseurs d'autrefois, c'est-à-dire des hommes qui étaient libres et qui pensaient, qui ont, les premiers, dénoncé le péril juif et signalé, les premiers, les méfaits de la bande cosmopolite.
Toussenel, l'auteur des Juifs rois de l'Epoque, était phalanstérien et librepenseur. Chirac, l'auteur des Juiveries et des Rois de la République est un socialiste révolutionnaire. Tridon, qui a écrit le Molochisme juif, était membre de la Commune, hébertiste et athée. C'est lui qui a dit :

« Les Sémites sont l'ombre dans le tableau de la civilisation, le mauvais génie de la Terre. Tous leurs cadeaux sont des pestes. Combattre l'esprit et les idées sémitiques est la tâche de la race aryenne». Ces idées ont été reprises par le docteur Regnard dans son beau livre : Aryens et Sémites.

— Celui-là était un calotin, me direz vous. Détrompez-vous ! C'était un blanquiste qui fut, pendant la Commune, le secrétaire de Raoul Rigault. Si le pauvre peuple savait tout cela, il se dirait évidemment : « La question juive n'a absolument rien à faire avec les questions confessionnelles, puisque ce sont des libres-penseurs déterminés qui ont les premiers flétri l'exploitation éhontée et l'envahissement des Juifs. »

— Seulement le peuple qui travaille n'a pas toujours le temps de lire les Juifs rois de l'époque de Toussenel, ou les Juiveries de Chirac. Il croit donc les bourdes que lui racontent les Jaurès et les Rouanet, qui lui affirment que le mouvement antijuif a été organisé dans les sacristies.
Reprenons la suite de notre conte de fées. Quelque temps après ce Drumont, pour faire plaisir au P. Du Lac, publiait donc chez Marpon, qui d'ailleurs était Franc-Maçon, un ouvrage en deux volumes contenant six cents pages chacun. Or, ce Drumont avait un tel talent, un tel génie, que dès qu'il eut publié ces deux volumes de six cents pages chacun, tout le monde se mit à crier : « À bas les Juifs ! » .

Les Juifs, interrogerez-vous, n'avaient rien fait pour qu'on crie : « A bas les Juifs ! » Ils n'avaient pas révolté le pays par leurs méfaits ?

— Les Juifs n'avaient absolument rien fait, vous répondront vos interlocuteurs; c'étaient de très braves gens, très honnêtes et très respectueux du bien d'autrui.
—Et c'est ce Drumont qui, avec du noir mis sur du blanc, a déterminé un pareil mouvement ?

— C'est ce Drumont qui, il est vrai, a été vigoureusement secondé un peu plus tard par Morès et par Guérin.

—Ce Drumont est donc une espèce de sorcier. Un enchanteur doué d'une extraordinaire puissance ?

—Comme vous le dites, c'est un sorcier.

Voilà, Mesdames et Messieurs, les histoires invraisemblables, les histoires qu'on n'oserait pas raconter à des enfants pour les endormir, les histoires moins naïves et moins jolies que les contes de fées, que racontent gravement dans des journaux, dans des revues, des hommes qui posent pour des Pontifes de la Science, qui emploient volontiers le vocabulaire des savants. Voilà ce qu'on ose dire dans ce Paris.
où les salles sont trop petites pour abriter les Congrès plus ou moins scientifiques qui doivent se tenir pendant l'Exposition.
Si je n'écoutais que la vanité inhérente à l'homme, je pourrais, je devrais accepter cette version ridicule, car ces contes à dormir debout font vraiment de moi un personnage en quelque sorte prodigieux.
J'avoue que je trouve cette légende vraiment trop bête et que je souffre à penser que, dans les faubourgs, des ouvriers confiants, qui d'ailleurs deviennent rares, aient pu ajouter foi une minute à de pareilles billevesées. Vous savez à quoi vous en tenir, Mesdames et Messieurs; vous savez qu'il ne s'est jamais trouvé un être humain, eût-il l'éloquence de Mirabeau ou de Berryer, l'esprit de Voltaire ou de Paul-Louis Courier, le style magique d'un Rousseau, d'un Chateaubriand ou d'un Victor Hugo, qui ait pu créer ou déterminer à lui seul un courant d'idées.
Quand un écrivain exerce une influence quelconque sur son temps, c'est qu'il représente les idées, les souffrances, les désirs, les aspirations, les indignations, les colères et les intérêts des hommes de son temps.

Les faux Savants et leur prétendue méthode expérimentale.
Cette étrange façon d'expliquer le mouvement antisémite mérite de votre part plus qu'une attention momentanée; elle vaut que vous preniez la peine de l'étudier et de regarder bien en face tous ces gens qui parlent au nom d'une certaine science. Armés uniquement de votre bon sens, vous ne tarderez pas à vous convaincre que là encore, nous sommes victimes d'une véritable fantasmagorie. Le monde juif et judaïsant a fait pour les idées ce qu'il a fait pour les valeurs :
Il a mis en circulation des faux papiers, il a créé des apparences d'idées qui ressemblent à ces sociétés financières dont les bilans ne résistent pas à l'examen dès qu'on les regarde de près. Quel est le programme de ces hommes, leur base d'études, leur déterminatif de jugement, leur critérium en un mot ? Ils vous disent :
« Les faibles mortels d'autrefois étaient des mystiques, des illusionnaires et des naïfs qui vivaient dans les chimères, qui étaient en plein surnaturel; nous, nous sommes des positifs, nous ne croyons qu'à la méthode expérimentale; nous n'admettons que les faits démontrés. »
C'est là une méthode de travail qui est excellente en elle-même. Allons donc voir un de ces savants qui ne se soit pas trop sali dans l'affaire Dreyfus et avec lequel on puisse conserver quelques rapports. Il vous expliquera qu'il travaille à un livre sur l'Hérédité, qu'il a réuni des observations précieuses sur cette question très passionnante et qui a été déjà admirablement traitée dans des ouvrages de très haute valeur. Il vous montrera, non seulement des tares physiologiques, mais des tics, des gestes, se reproduisant avec une précision implacable de génération en génération, des enfants naturels qui n'ont jamais connu leur père et qui se suicident comme leur père s'est suicidé et de la même façon que leur père. C'est de ces bribes, de ces copeaux scientifiques recueillis de-ci et de-là que Zola a fait la charpente d'une œuvre qu'il avait rêvée de donner comme pendant à la Comédie Humaine de Balzac.

Dans les Rougon-Macquart, il a prétendu écrire l'histoire d'une famille suivie dans ses branches différentes. Les obscénités, les saletés, les descriptions de latrines et de lupanars qu'il a mises dans chaque volume n'étaient qu'un moyen de chauffer la vente, mais le fond était dans sa pensée une thèse scientifique et philosophique. Dans cette voie, on en est arrivé à discuter sérieusement, dans l'intérêt social, la nécessité de voter des mesures légales pour interdire le mariage entre conjoints atteints de maladies héréditaires. Vous prenez plaisir à causer avec un de ces hommes qui souvent sont intéressants, car derrière les observations sèches et arides qu'ils ont pu faire et qu'ils vous transmettent, vous apercevez des drames où la vie réelle saigne, crie et pleure. En terminant, vous dites à votre interlocuteur :
« Alors vous êtes Antisémite ? » Votre homme proteste, s'indigne :

« Moi Antisémite ! Les idées antisémites sont des réminiscences de la barbarie. La glorieuse Révolution de 89 a supprimé à jamais les différences entre les hommes. Tous les hommes sont frères, égaux, semblables.

—Voyons, causons tranquillement, dites-vous à votre faux savant. On ne nous écoute pas et vous serez tout de même décoré ou promu au 14 Juillet prochain. Vous venez de démontrer la mystérieuse puissance de l'hérédité, vous venez de commenter devant nous la parole de Montaigne :

« Quel monstre est-ce, que cette goutte de semence, de goy nous sommes produits, porte en lui les impressions, non de la forme corporelle seulement, mais des pansements et inclinations de nos pères ? »
« Contesterez-vous que la race juive, par les conditions mêmes dans lesquelles elle a été placée, ait conservé presque partout l'intégralité du type premier ? Admettez-vous qu'un Juif, dont le père habitait, il y a quelques années encore, un ghetto de Francfort, de Prague ou de Wilna, ait la même conception de la Patrie que des Français qui ont derrière eux d'innombrables générations de Français, qui ont partagé toutes les joies, tous les revers, toutes les émotions de la France ? Vous affirmez que chez beaucoup de Français, les croyances ne sont que des survivances d'impressions ataviques ! Contestez-vous que le cerveau du Juif n'ait pas été façonné et pétri par ce Talmud qui fut la constante et unique lecture du Juif pendant des siècles ?

Que vous dit en substance ce Talmud :

Un goy, une goy, un chrétien, une chrétienne, sont des bêtes, des chiens et des chiennes. S'ils ont des figures humaines, c'est parce que, ainsi que le Talmud vous l'enseigne, il ne serait pas convenable que les Juifs fussent servis par des animaux.

Vous dire ceci, Mesdames et Messieurs, c'est vous faire saisir d'une façon en quelque sorte tangible et matérielle, l'indigence mentale, la débilité d'esprit, l'absence de logique et le manque de caractère de tous ces Mandarins intellectuels que vous avez vus à l’œuvre dans l'affaire Dreyfus. Sur ce terrain-là, pas plus que sur tant d'autres, vous ne trouverez un homme qui soit capable de discuter, d'argumenter, de raisonner. Je ne suis pas un éclectique, car ce mot implique une certaine indifférence, mais je suis un esprit ouvert et les idées des autres ne m'effrayent pas. J'ai cherché bien souvent, de très bonne foi, ce qu'il pouvait y avoir dans le cerveau de Jaurès ; je n'ai jamais trouvé dans tout ce qui sortait de lui que des périodes, plus ou moins bien rythmées, des phrases, des mots, de la mousse.

En réalité, ces hommes qui se donnent comme des scientifiques sont des lyriques d'un genre inférieur, des déclamateurs et des exaltés à froid. Ils ont de vilaines extases, mais ce sont des extatiques à leur façon. Dans la montagne d'articles publiés à propos de l'affaire Dreyfus, vous ne trouverez jamais que des exclamations : « Justice ! Vérité ! Civilisation ! Lumière ! » Vous ne rencontrerez jamais un fait laissant même supposer l'innocence de Dreyfus.
Il ne faut pas imiter les êtres de ce genre qui, en toute occasion, se réclament contre des officiers français du témoignage de nos ennemis, mais en ce temps d'Exposition, il est bien difficile de ne pas se heurter à un étranger désireux de s'entretenir avec vous. On ne peut se douter du mépris qu'ont les vrais intellectuels du dehors, les professeurs patriotes et lettrés des Universités allemandes, pour ces malheureux universitaires français qui n'osent pas dire des Juifs ce que l'on dit partout, ce qui est l'évidence même pour les plus calmes et les moins passionnés. Si les étrangers n'ont que du respect pour les Syveton, pour les Dausset, pour les Vaugeois, qui n'ont pas hésité à briser leur carrière pour défendre la France et l'armée, ils ont éprouvé au contraire, une sorte de stupéfaction à voir les autres renier leur haute mission d'instituteurs de la jeunesse et insulter nos généraux pour défendre un millionnaire juif dont la culpabilité ne fait doute pour personne.

Les nouvelles couches sociales.
Ce que je viens de vous indiquer à grands traits vous fait comprendre le travail qui s'accomplit partout en France. Nous aussi, pour employer un mot célèbre, nous annonçons, nous saluons la venue de nouvelles couches humaines qui remplacent les générations qui ont disparu ou qui vont disparaître dans la tombe. Ces nouvelles couches se composent de tous ceux qui, dans notre démocratie française, peuvent raisonner, penser, rassembler des idées. Vous trouverez parmi les représentants de cette démocratie pensante des jeunes gens et des étudiants qui ne sont point de simples arrivistes et qui interrogent anxieusement l'horizon pour y découvrir la lueur qui annonce l'avenir. Vous y trouverez les ouvriers des champs et des villes assez émancipés pour ne pas subir le joug des Comités, pour pouvoir consacrer une heure à lire et à réfléchir, vous y trouverez les petits négociants, les petits employés de commerce qui, en voyageant à travers la France, ont vu le Juif à l’œuvre et ont pu constater ces méfaits. Ces hommes, qui ont tous des représentants dans cette salle, ne sont pas venus à nous par une sorte d'élan mystique, d'enthousiasme irréfléchi et aveugle; ils ne se sont pas mis tout à coup et sans savoir pourquoi à crier : « A bas les Juifs ! ».
Ce sont des Saint Thomas qui ont voulu voir avant de croire, et qui n'ont cru que lorsque la vie elle-même leur a fait toucher la plaie et qu'ils ont pu y enfoncer leur doigt. Parmi ceux-là, beaucoup avaient travaillé de tout leur cœur et de toute leur intelligence, et ils ont vu les Juifs, qui ne travaillent pas et qui sont arrivés chez nous en haillons, réaliser subitement de mondiales fortunes. Quand ce ne sont pas eux-mêmes qui ont perdu leurs modestes économies dans quelque krach, ils ont vu leurs parents ou leurs amis victimes de ces criminelles opérations que la Justice n'atteint jamais. Ils n'ont rien dit encore, car la faculté de résignation du Français n'a d'égale que l'intensité de fureur qui lui prend quand il en a assez. Indifférents sur leurs propres intérêts et résignés à se laisser dépouiller, ils n'ont été remués au plus profond de leur être que lorsque les Juifs, après avoir volé les habitants du pays qui leur avait donné une si généreuse et si naïve hospitalité, ont affiché cyniquement l'intention de livrer ce pays lui-même à l'étranger. Selon la magnifique expression du général Mercier, que vous acclamiez l'autre soir salle Wagram, « la pieuvre juive nous avait sucé notre or, elle voulait sucer notre honneur. »
Tout ce qui chez nous a encore un cœur français, a été soulevé d'indignation par cet attentat. Tous les Français ont été saisis d'un même frisson de colère en voyant une bande de cosmopolites outrager nos officiers et traîner notre Drapeau dans la boue. C'est alors que les Français ont commencé à entrevoir l'importance de cette question que nous avons posée si souvent parce qu'elle est comme là question initiale qui explique l'Antisémitisme. Pourquoi les Juifs, à toutes les époques, sous toutes les latitudes, au milieu des civilisations les plus différentes et des religions les plus diverses, ont-ils été toujours considérés comme le fléau du genre humain ?
Pourquoi les Mahométans, qui invoquent Allah et les Chrétiens, qui invoquent Jésus-Christ, se sont-ils trouvés d'accord pour maudire le Juif ? Pourquoi ce cri d' « A bas les Juifs! », après avoir retenti dans la Rome des Césars, dans la Grenade des Kalifes et dans les rues tortueuses du Paris du Moyen Age, retentit-il maintenant sur nos boulevards modernes éclairés à l'électricité ? A cette interrogation, les scientifiques et les intellectuels de l'école de Jaurès et de Rouanet répondent avec désinvolture :

« Cette haine de l'univers entier contre le Juif, cette haine qui s'est perpétuée à travers les siècles s'explique très bien. C'est la faute de Drumont qui, à l'instigation du Père Du Lac, qui, par parenthèse, est l'ami intime du Dreyfus des guanos, a publié chez Marpon un livre en deux volumes de six cents pages chacun, qui s'appelle la France Juive ». C'est ainsi que ces intellectuels : faciles à contenter expliquent cinq mille ans d'histoires. Les hommes des nouvelles couches qui poussent l'indépendance jusqu'à vouloir se taire une conviction par eux-mêmes ont été unanimes à trouver que cette explication d'un fait historique, d'une signification si considérable, était légèrement insuffisante; ils ont jugé même que cette explication n'était vraiment pas scientifique. Je suis un peu de leur avis.

Les Juifs sont un peuple.
La raison qui a toujours fait des Juifs des être antisociaux, elle est tout entière dans quelques lignes qui figurent dans un mémoire soumis par Portalis au Conseil d'Etat en 1806, au moment où l'on discutait les moyens de faire entrer les Juifs dans la société française.

L'Assemblée constituante disait Portalis avait cru que pour rendre les Juifs bons citoyens il suffisait de les faire participer indistinctement et sans condition à tout les droits dont jouissent les citoyens français ; mais l'expérience a malheureusement prouvé que si on n'avait pas manqué de philosophie, on avait manqué de prévoyance, et que dans certains milieux on ne peut se permettre de promulguer utilement de nouvelles lois qu'autant que l'on a travaillé avant tout à préparer, à former de nouveaux hommes. L'erreur vient de ce qu'on n'a voulu voir qu'une question de tolérance religieuse dans le problème à résoudre sur l'état-civil des Juifs de France. Les Juifs ne sont pas simplement une secte, mais un peuple. Ce peuple avait autrefois sont territoire, son gouvernement; il a été dispersé sans être dissous, il erre sur tout le globe pour y chercher une retraite et non une patrie, il existe chez toutes les nation sans se confondre avec elles, il ne croit vivre que sur une terre étrangère.

Cette vérité, les Juifs d'une certaine envergure, comme le docteur Herzl, le fondateur du Sionisme, la constatent aujourd'hui :
— « Nous sommes un peuple, nous sommes un peuple un », dit le docteur Herzl. Il ajoute :
Je crois comprendre l'Antisémitisme qui est un mouvement très complexe. J'envisage ce mouvement en ma qualité de Juif, mais sans haine et sans peur. Je crois reconnaître ce qui, dans l'Antisémitisme est, plaisanterie grossière, vulgaire jalousie de métier, préjugé héréditaire, mais aussi ce qui peut être considéré comme un effet de la légitime défense. Je ne considère la question juive ni comme une question sociale, ni comme une question religieuse, quelque soit d'ailleurs l'aspect particulier sous lequel elle se présente, suivant les temps, et les lieux. C'est une question nationale et, pour la résoudre il nous faut, avant tout, en faire une question de politique universelle, qui devra être réglée dans les conseils des peuples civilisés.

C'est de ce malentendu, c'est de la méconnaissance de cette vérité ethnique qu'est né l'Antisémitisme. Il suffit d'une faute de calcul pour qu'un vaisseau aille donner sur des récifs, d'une erreur dans un dosage de la poudre ou dans une manipulation chimique pour faire sauter tout un quartier. Les faits de l'ordre politique sont soumis à des lois aussi rigoureuses et aussi précises que les lois de la nature. Les hommes de la Révolution étaient emportés par un si bel élan d'enthousiasme et de foi dans l'avenir qu'ils n'ont tenu aucun compte des renseignements du passé, qu'ils n'ont contrôlé aucun des principes qu'ils faisaient passer dans les lois. C'est parce qu'ils n'ont pas vu ce que les Juifs de bonne foi, comme Herzl, reconnaissent aujourd'hui, que la Révolution a avorté, que la République que l'on rêvait comme un idéal de fraternité et d'égalité a abouti à cette République de Carthage que nous avons aujourd'hui et où, en réalité, les vrais maîtres sont les financiers et les manieurs d'argent.
L'affaire Dreyfus n'a rien appris à ceux qui savaient, mais elle a eu l'immense avantage de faire apparaître comme dans un grossissement soudain et monstrueux, cette vérité, qu'il y avait un peuple juif dont tous les membres étaient solidaires entre eux d'un bout à l'autre de l'univers et qui n'hésitait pas, quand les intérêts de la nation française étaient en antagonisme avec les intérêts de la nation d'Israël, à choisir les intérêts d'Israël. Oui, il y a un peuple Juif. Ce peuple n'a jamais pu être un peuple-chef, parce qu'il lui manquait l'énergie virile et la grandeur d'âme collective qui font les peuples-chefs. En revanche partout où, en lui donnant l'hospitalité, on lui a permis de développer ses instincts envahisseurs, il a été un peuple tyran parce qu'à la ténacité, à la ruse, à l'absence de scrupules, il joignait ce mépris des autres, cet exclusivisme, cet inexorable égoïsme dont a parlé Renan.
Au début de ce siècle, cette idée que les Juifs étaient un peuple n'est très probablement pas apparue aux Juifs eux-mêmes ainsi distinctement qu'elle apparaît à tous aujourd'hui. La chanson n'est qu'une ébauche et qu'un essai d'histoire. Les vers que récitaient les Rhapsodes ont été la première forme de l'Iliade, et l'Iliade est en réalité le premier livre d'histoire profane que l'Humanité ait connu.
Dans cette Marche des Youpins, que vous savez tous par coeur, un de nos camarades, Goudezki, nous a tracé, en une esquisse qui sera précieuse pour l'avenir, le premier chapitre d'une Histoire de l'invasion juive. La Marche des Youpins c'est la Chanson de geste de la conquête sémitique :

Quand ils sont arrivés de tous les coins du monde,
En nombreuses tribus, pour s'implanter chez nous,
Ils étaient si crasseux pleins de vermine immonde,
Qu'en leur touchant la tête, on leur tâtait le pou.
C'étaient les Youpins,
Les petits Youpins.
Les Youpins venus pour faire du « gommerze» ;
C'étaient les Youpins,
Les petits Youpins
Qui ne faisaient pas encore les malins.

A ce moment, les Juifs ne se doutaient pas qu'ils auraient un ministère à eux, un ministère exclusivement constitué pour réhabiliter un traître : le ministère Dreyfus. Ils ne se doutaient pas qu'ils donneraient des ordres à cette armée française qui, jadis, avait conquis l'Europe, et qu'ils chasseraient successivement tous les chefs de l'Etat-Major général qui refuseraient d'être leurs valets. Il y a quarante ans seulement, ils n'aspiraient encore qu'à se faire une place parmi nous, la meilleure, naturellement. Le fait que les Juifs constituaient un peuple et que ce peuple devait être notre maître, ne se dégagea que par la force même des choses. Sur ce point, nous avons le témoignage d'un savant, d'un vrai savant celui-là, d'un homme qui serait depuis longtemps membre de toutes les Académies s'il avait voulu mentir et, comme tant d'autres, prostituer la science au service des idées juives. M. Vacher de Lapouge qui d'ailleurs, est aussi libre-penseur, pour le moins, que Toussenel, que Chirac, que Tridon, que Regnard, a indiqué ce qu'il y avait eu de fatal, d'irrésistible en quelque sorte dans ce fait des Juifs, une fois émancipés, se constituant comme peuple à part et bientôt comme peuple dominateur au milieu des Patries qui s'étaient ouvertes trop facilement devant lui :

Il est assez curieux, dit M.Vacher de Lapouge dans son livre l'Aryen, de voir que les Juifs ne paraissent pas avoir compris d'abord le rôle politique assigné à leur race par la destinée. C'est d'une manière automatique et, probablement tout à fait inconsciente, que la conquête du pouvoir dans l'Europe centrale et occidentale a commencé. Dès que les Juifs ont été livrés en toute liberté à l'exercice de leurs instincts, dans une société où les intérêts économiques sont considérés en première ligne, leurs aptitudes majeures à l'accumulation des capitaux les ont désignés comme les hauts barons de l'aristocratie du capital. C'est par l'acquisition des richesses que commence toutes les aristocraties, mais la leur a cela de particulier qu'elle s'est fondée sur une acquisition pacifique et dépourvue de risque. Ils se sont emparés de l'argent par la force des instincts ataviques, et l'argent leur donnera bientôt, sans doute, la suprême puissance, parce qu'il est aujourd'hui seul Dieu et seul roi.

Les Juifs clairvoyants ont pris conscience de ce rôle. L'idée d'une conquête possible du pouvoir, et de son exploitation raisonnée, devient peu à peu courante dans Israël. Il se constitue, par la force des choses, une puissance gouvernementale qui ne connaît pas de frontières, et qui peut conduire, s'il n'arrive point d'accident, à la constitution de ces Etats-Unis d'Europes, subordonés à une oligarchie juive, dont j'ai parlé déjà comme d'une hypothèse admissible. Le mouvement qui s'opère ainsi devient plus volontaire, plus raisonné. Il se révèle aux yeux perspicaces par une infinité de faits, et je suis étonné que peu de contemporains le comprennent. A part les livres de Drumont et de quelques Antisémites, à part un petit nombre de mémoires et de brochures allemandes et un petit livre bleu inconnu sur les Etats-Unis d'Europe et ladomination juive écrit en français par un auteur dont j'ai oublié le nom, presque rien n'a été publié sur cette question importante. Je serais presque tenté d'ajouter, puisque ici nous sommes réunis pour nous livrer à une étude historique et psychologique à la fois, que beaucoup de Juifs ont dû recevoir de la manifestation de la puissance de leur race plus d'inquiétude que de satisfaction.
Il y a une scène très pathétique et très belle dans le Daniel Deronda de Mme Elliot, qui a inspiré la Femme de Claude, de Dumas fils, la scène où Mordecaï, Mardochée, révèle à Daniel qui avait été élevé jusqu'alors en dehors du Judaïsme, qu'il est Juif, qu'il a des devoirs envers sa race, qu'il se doit à sa race. Daniel Deronda accepte. Les Juifs aussi ont accepté quand, au moment de l'affaire Dreyfus la dissociation s'est faite entre le peuple français et le peuple juif, quand. il a été prouvé qu'il y avait un peuple français et un peuple juif. Mais à la joie de la nationalité juive reconquise, affirmée et brutalement triomphante de tous les éléments français, s'est mêlée malgré tout la préoccupation de l'avenir et le pressentiment des revanches. A l'esprit de plus d'un est revenu le douloureux souvenir de la façon dont les nations livrées à l'étranger par les Juifs, comme l'Espagne fut livrée aux Arabes, reconquièrent leur indépendance après un temps plus ou moins long et châtient alors effroyablement ceux qui se sont entendus avec l'ennemi pour les livrer.

Ce n'est pas sans angoisse, soyez-en sûrs, que le Juif errant qui se croyait enfin arrêté pour longtemps et tranquille sous les lambris dorés de quelque demeure quasi-royale, a entendu le terrible cri : «Marche ! Marche ! Marche vers la domination, vers l'oppression des Goym, vers la réalisation de ce rêve que les Juifs ont espéré si souvent avoir atteint et qui s'est toujours terminé pour eux par les catastrophes et les châtiments ! »

Le mouvement sioniste.
A ce peuple qui est un peuple, le docteur Herzl veut redonner une Patrie; et je n'y vois pas d'inconvénient, pourvu que cette Patrie ne soit pas la mienne; il propose la création d'un état juif en Palestine ou dans l'Argentine. L'idée paraît chimérique; en réalité elle l'est moins que celle d'assujettir un peuple qui a comme la France quatorze siècles d'existence et de gloire à une poignée d'hommes qui, il y a cent vingt ans, n'avaient pas même le droit de séjourner chez nous.
Pour moi je ne vous cache pas que j'ai vu avec grand plaisir au mois d'avril 1899, dans un certain nombre de journaux, et notamment dans les Archives Israélites, la grande annonce de la Compagnie nationale Juive au capital de 200.000 livres sterlings, 50 millions de francs, dont le secrétaire général est M. Loewe. J'ignore si ce Loewe est parent du président de la Chambre criminelle de la Cour de cassation, qui avait tant de tendresse pour Dreyfus.

La Compagnie coloniale juive, dit le prospectus, est constituée en Société anonyme à responsabilité limitée en vertu du vote des Congrès sionistes de Bâle, de 1897 et 1898. Son siège social est en Angleterre. La Compagnie n'a pas pour but exclusif l'acquisition de bénéfice est la distribution de dividendes. Elle sera aussi l'instrument financier appelé à réaliser les visées pratiques du Sionisme. La Compagnie les favorisera par la concentration et la combinaison commerciale du capital et de l'industrie —de préférence juifs — dans les contrées dont la colonisation est projetée, notamment la Syrie et la Palestine. Toutefois, les opérations de la Compagnie ne s'y localiseront, pas nécessairement. Elle a la faculté de fonder, d'étendre et d'exploiter des industries et entreprises de colonisation aussi bien que de se livrer aux opérations ordinaires de Banque dans toute autre région du globe, selon que l'exigera l'intérêt du peuple juif, conformément à l'opinion du Conseil d'administration.
Afin de placer la Compagnie à la portée de toutes les classes, le taux nominal des actions est fixé à une livre sterling.
Ce mot, le PEUPLE JUIF, arboré fièrement dans les journaux, m'a ravi. Chacun voit les choses à sa façon. Cet appel de fonds, qui semble n'avoir qu'une importance secondaire, en a une très grande à nos yeux, et nous pensons qu'il sera peut être un des documents les plus importants de l'Histoire. C'est pour nous un fait social plus gros de conséquences que beaucoup de batailles. Jusqu'ici le Juif n'a agi, chez nous, que sous le masque; il n'a jamais fondé de Sociétés qui s'intitulassent loyalement Société Juive; il a fondé des Sociétés qui n'avaient pas d'étiquette déterminée, et grâce auxquelles il a pu rafler, sous prétexte de mines fantastiques, ou de chemins de fer dans la Lune, les économies de malheureux Français qui avaient travaillé toute leur vie. Au bout d'un certain temps, le Français, le goy, c'est-à-dire le gogo, était réduit à aller mourir à l'hôpital ou à se supprimer lui même par le suicide.
Quant au Juif, qui n'avait rien auparavant, il s'installait dans les demeures princières de l'ancienne France; il chassait à Fontainebleau comme François Ier, ou à Marly comme Louis XIV; il portait la rosette ou la cravate de commandeur de la Légion d'honneur qu'on lui donnait pour le récompenser d'avoir dépouillé le pauvre monde. Aujourd'hui le cas est différent; le Juif est sorti de l'équivoque; il entre dans la voie des aveux, il reconnaît qu'il y a un peuple juif; il fait appel à ses coreligionnaires pour une oeuvre franchement juive, et, encore une fois, je trouve cela très bien, je trouve cela très intéressant et, jusqu'à un certain point très louable.Vous remarquerez encore, Mesdames et Messieurs, combien toutes ces choses, qui seront les questions passionnantes et brûlantes de ce vingtième siècle qui commence, sont peu dans la discussion courante. La Presse, les Revues, les Académies, tout ce qui prétend représenter le mouvement intellectuel les ignore absolument. On interviewe longuement un farceur quelconque, on analyse subtilement un roman scandaleux, on consacre des articles à une comédienne qui a perdu son chien. Qui donc s'occupe de ce mouvement sioniste qui compte déjà cinq cent mille adhérents qui, dans la souscription ouverte à Londres, a réuni 250 000 souscripteurs, presque tous recrutés dans le peuple, qui a organisé trois Congrès qui ont présenté un considérable intérêt et dans lesquels figuraient des délégués de toutes les nations ?

Il faut savoir.
Vous dire ceci, Mesdames et Messieurs, c'est vous faire constater combien notre ami Guérin a été heureusement inspiré, cette fois encore, en organisant ces conférences hebdomadaires où nous nous instruisons réciproquement, puisque chacun traite la question qu'il connaît bien. En présence des événements qui se préparent, il est nécessaire avant tout d'être instruits, d'être prévenus, de savoir. En 1871, les soldats de la Commune ont massacré quelques pauvres prêtres qui ne leur avaient jamais fait de mal, et ils ont installé une barricade devant l'hôtel de Rothschild sans avoir jamais eu l'idée d'y entrer. Ils ne savaient pas. Les soldats de Versailles ont fusillé trente mille Français. Ils ont fait à la France une saignée qui l'a appauvrie et épuisée pour de longues années, qui explique la torpeur et l'anémie de notre temps. Ils n'ont pas songé une minute à s'en prendre à ceux qui dans l'ombre avaient préparé les pièges dans lesquels nous sommes tombés au moment de la guerre. Ils ne savaient pas. Il faut savoir. C'est à cette préoccupation très urgente et très juste, je le répète, qu'a obéi Guérin en organisant ces conférences, que vous suivez avec tant d'attention.

Dès à présent, vous pouvez vous rendre compte qu'il y a une double action juive. Les grands Juifs, les barons, ceux qui tiennent le monde politique dans leurs mains, ont tiré de la malheureuse France tout ce qu'ils en pouvaient tirer par les emprunts et les sociétés financières; ils sentent qu'ils vont avoir des comptes à rendre et ils disent à l'Angleterre et à l'Allemagne :

« Nous avons désorganisé complètement le service des informations militaires, nous l'avons enlevé aux officiers pour le donner à des agents comme Grumbach, parent de Dreyfus, ami de Weill et de Triponé. L'Etat-Major de l'armée n'existe plus, et, au moment d'une guerre, nous y mettrions, à défaut de Picquart, l'homme que désignerait Dreyfus. «Dans ces conditions vous êtes sûrs, dans la prochaine guerre, d'écraser la France trahie et livrée partout.
« En échange du service que nous vous rendons et qui est plus important pour vous que celui que vous rendrait une puissance disposant de quatre ou cinq corps d'armée, nous vous demandons : d'abord de nous garantir les fortunes énormes que nous avons réalisées aux dépens des Français : ensuite de faire de nous vos argentiers, vos intermédiaires, vos agents fiscaux, vos percepteurs et vos collecteurs d'impôts pour les opérations que nécessitera la fabuleuse rançon que vous exigerez de la France vaincue. »
En fait, si ce plan réussissait, les Juifs auraient rétabli à leur profit un régime féodal analogue à celui qui suivit la conquête germaine et franque et l'écrasement des Gallo-Romains. Ceci ne changerait rien en réalité à ce qui est, puisque les Juifs ont déjà dans leurs mains tous les ressorts de la vie sociale : les ministères, le Parlement, les Tribunaux, les Académies, les agences, les journaux. Ce serait en tout cas la consécration officielle et légale d'an état de choses qui n'existe encore que d'une façon, somme toute, précaire, et qui pourrait être modifié par un réveil du suffrage universel.
Cette conception est celle de la Juiverie aristocratique,de la Juiverie milliardaire. Le mouvement sioniste représente plutôt l'élément démocratique de la Juiverie. C'est la continuation de la lutte entre les Pharisiens et les Esseniens. Les Juifs qui adhèrent aux idées du docteur Herzl disent :

« Il y a des milliers d'années que ces histoires durent et qu'elles finissent toujours mal pour nous. Quoi qu'en prétendent les scribes payés par la Haute Banque, l'Antisémitisme n'a jamais été une question religieuse. Malgré le concours de l'étranger, il nous faudra au moins cent ans pour soumettre la France à un esclavage absolu. Ces cent années seront remplies de luttes, de révoltes, de soulèvements. Profitons de la puissance que nous possédons actuellement pour nous constituer en nation, pour nous faire accorder un territoire et y fonder un Etat juif ».

Très probablement, les Juifs des deux partis se réuniront contre nous, mais il n'était pas inutile cependant de noter les divergences de vues et aussi la différence d'objectif qui existent entre eux. Après avoir décrit le mouvement Juif, il serait nécessaire de décrire le développement du mouvement antijuif, le chemin parcouru depuis 1886, époque à laquelle fut publiée la France Juive, la pénétration de plus en plus profonde de nos idées dans les intelligences et dans les âmes françaises. Ce sera l'objet d'une seconde conférence. Ce qu'il convient de bien souligner dès à présent, c'est que les progrès de notre cause ont correspondu logiquement à l'envahissement de plus en plus évident du Juif. Après s'être attaqué à notre argent, les juifs se sont attaqués à notre honneur militaire, après le Panama, ils nous ont donné l'affaire Dreyfus et, c'est l'affaire Dreyfus qui a dessillé les yeux des moins clairvoyants et arraché aux plus hésitants et aux plus réservés le le cri d' « A bas les Juifs ! ».

C'est très logiquement aussi, et par une loi en quelque sorte naturelle, que l'Antisémitisme a trouvé les hommes qu'il lui fallait. Morès, mort héroïquement pour la France, Guérin supportant avec une stoïque fermeté une dure captivité à Clairvaux, ont attesté qu'une cause qui avait de tels champions était vraiment une cause noble et généreuse, une cause à laquelle appartenait l'Avenir. « L'Antisémitisme, a dit très justement Georges Thiébaud, sera la Révolution de demain ». Cette Révolution traverse les phases par lesquelles doit nécessairement passer toute Révolution. La France Juive a représenté l'apostolat de l'Idée. Morès et Guérin représentent l'Idée passé dans les faits, prenant une réalité et un corps, entrant dans la période d'organisation.

Max Régis, avec son courage et son ardeur parfois un peu trop impétueuse, nous montre la jeune Algérie débordant d'énergie et de vitalité, résolue à s'affranchir du joug ignominieux du Juif pour venir donner la main à la France et l'aider à s'affranchir à son tour. C'est à vous, mes chers amis, qu'ils appartient de hâter l'heure du triomphe définitif. Ce triomphe, en effet, sera pour cette France que nous aimons d'un amour plus ardent à mesure qu'on l'outrage et qu'on la menace davantage, le signal de la résurrection et le commencement d'une ère de justice, de prospérité et de gloire.



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Sunday 25 November 2012

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Saturday 24 November 2012

Kontre Kulture - Conseils de lecture, novembre 2012

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Gottfried Feder - The programme of the NSDAP
The programme of the Party of Hitler, the National Socialist German Workers' Party and its general conceptions

Gottfried Feder (Wurtzbourg, 27 janvier 1883 – Murnau, 24 septembre 1941) a été un économiste et politicien antisémite et l’un des premiers membres clés du parti nazi allemand. Il joua un rôle décisif dans la conception hitlérienne de l'économie et devint le théoricien économique du NSDAP. C'est aussi lors d'une de ses conférences en septembre 1919, qu'Adolf Hitler (dit le Führer) fit sa première apparition politique publique.


Maurice Talmeyr - La Franc-Maçonnerie et la Révolution française
(Marie-Justin-Maurice Coste)

Mesdames et Messieurs, quel a été, en 1789, en 1792 et en 1793, le rôle exact de la Franc-Maçonnerie dans la Révolution française ? Les documents authentiques, émanant de la Maçonnerie elle-même, ne peuvent pas, on le comprend, ne pas être rares sur ce point. Une société secrète ne serait pas une société secrète, si elle ne prenait pas le plus grand soin de cacher tout ce qui peut renseigner sur elle, et les témoignages positifs, là où par principe on les supprime, ne peuvent nécessairement pas abonder. Néanmoins, si le véritable témoignage nous fait souvent ainsi défaut, il n'en est pas de même de certains faits, singulièrement saisissants, et qui en arrivent, rapprochés les uns des autres, à produire une lumière presque aussi probante que la lumière même des documents.


Alain Soral - La vie d'un vaurien
Alain Soral - Misères du Désir
Alain Soral - Abécédaire de la bêtise ambiante
Alain Soral - Comprendre l'Empire
Alain Soral - Vers la féminisation ?
Alain Soral - Dieudonné M'bala M'bala - Zéon - Yacht People


Friday 23 November 2012

Joseph Atwill - Caesar's Messiah


Joseph Atwill - Caesar's Messiah
The Roman Conspiracy to Invent Jesus
2005

Caesar's Messiah (2012 Documentary) DVDRip


REVIEW :

This is Joseph Atwill's mindblowing book Caesar's Messiah - The Roman Conspiracy to Invent Jesus (2005) which makes a most convincing case that the Christian Gospels, were actually written under the direction of first-century Roman emperors to serve their selfish geopolitical goals. Was Jesus the invention of a Roman emperor ? Caesar's Messiah reveals the key to a new and revolutionary understanding of Christian origins. The clues leading to its startling conclusions are found in the writings of the first-century historian Flavius Josephus, whose War of the Jews is one of the only historical chronicles of this period as no other accounts of any Jesus have ever been found, not even in fields of archeology. Closely comparing the work of Josephus with the New Testament Gospels, Caesar's Messiah demonstrates that the Romans secretly directed the writing of both. Their purpose: to offer a vision of a "peaceful Messiah" who would serve as an alternative to the revolutionary leaders who were rocking first-century Israel and threatening Rome. Similarly, Caesar's Messiah will rock our understanding of Christian history as it reveals that Jesus was a fictional character portrayed in four Gospels written not by Christians but Romans themselves. Caesar's Messiah will certainly be one of the most controversial books you will ever read about the history of religions. A must read for everyone.


MIDWEST BOOK REVIEW (2005)

In Caesar's Messiah: The Roman Conspiracy To Invent Jesus, author Joseph Atwill (Jesuit trained, founder of the Roman Origins Institute) advances the controversial but intriguing theory that Jesus of the New Testament Gospels was basically an invention of a Roman emperor for his own imperial purposes. If correct, this would reveal a new understanding of a two-thousand year old series of events with respect to our understanding of Christian origins. Atwill closely compares the writings of first-century historian Flavius Josephus with the New Testament Gospels and comes to the conclusion that the Romans directed the writing of both the Gospels and Josephus' "War of the Jews". The purpose of the empire was to present Jesus as a "peaceful Messiah" who would serve as an alternative to more revolutionary leaders who were creating havoc in first-century Israel and threatening the suzerainty of Rome. If Atwill's investigations are sound, it could well mean that the Jesus portrayed in the four Gospels was written not by Christians, but by Romans…. Caesar's Messiah is controversial, thought-provoking, challenging, and altogether fascinating reading.


ACADEMIC REVIEW BY Dr HAROLD ELLENS

Joseph Atwill has written an intriguing "Jesus-Book." He calls it, Caesar’s Messiah. It is ingeniously conceived, and ... Atwill's new study will be both highly stimulating and enormously controversial. It will entertain, inspire, provoke, and enrage various learned scholars and informed lay readers.
Atwill approaches his subject with the plainly announced assumption that "the question of how Christianity began" is "an open one." This claim is grounded in the facts that numerous messianic sects and mystery religions were perculating through Roman and Jewish cultures in the first century, all of which have proven to be fictitious, if not hilarious, and all of which have come to nothing, except Christianity. Moreover, we have no objective evidence today that a person named Jesus of Nazareth ever existed at that time.
So the author of this innovative volume has proposed a new and radically unconventional approach to the "Jesus question," and then carries his thesis through consistently to formulate an alternative model for understanding the narratives of the New Testament and the works of Jesus' contemporary, Flavius Josephus.
He tells a story never before attempted, sounds a trumpet never previously heard...should be a notable best-seller.


Le combat entre la Croix et le Marteau

Thursday 22 November 2012

Robert Jay Mathews - Un appel au combat



Robert Jay Mathews - Un appel au combat

The Order
Le groupe fut fondé par Robert Jay Mathews en septembre 1983. Il s'était lancé très tôt dans la politique, en fondant une organisation anti-communiste Les Fils de la Liberté, dénonçant également les abus du gouvernement fédéral.
Il a été plus tard très influencé par le livre de William Gayley Simpson, Which Way Western Man ? ; c'est avec ce dernier qu'il prend conscience du danger encouru par les Blancs. Il participe à diverses manifestations, fréquentant notamment le chef du mouvement Aryan nations, Richard Butler. Proche de la National alliance, il est l'un des orateurs de la convention de 1983. Il sera le seul à être ovationné debout par les militants pour son texte désormais célèbre : "A call to arms".
Dans le cadre de ces articles, il est à noter qu'il y fait référence à Louis Beam (dans un autre cadre que ses conceptions sur la résistance sans chef cependant).
C'est notamment au sein de ces groupes que R. J. Mathews va recruter les membres avec lesquels il va fonder der Brüder Schweigen, qui deviendra célèbre sous le nom de The Order.



Ses membres fondateurs sont RoberT Jay Mathews, Ken Loff (un voisin et ami) ainsi que Dan Bauer, Randy Evans, Randy Duey, Denver Parmenter et Bruce Pierce (recrutés au sein du groupe Aryan nations), et les nouveaux venus David Lane, Richard Kemp et Bill Soderquist. D'autres seront intégrés plus tard, comme Frank Silva, Richard Scutari, qui sera nommé responsable de la sécurité, et David Tate.
Ils avaient pour objectif premier la création d'un État autonome blanc au Nord-Ouest des Etats-Unis qu'ils avaient commencé à former en appelant des familles blanches à les rejoindre. Le mouvement a recruté des militants sur l'ensemble du territoire américain pour lutter contre le gouvernement (dénommé ZOG, gouvernement d'occupation sioniste). Différents moyens étaient envisagés (et ont été appliqués) pour acquérir l'indépendance des Aryens, et la plus visible fut la voie armée, bien que le mouvement ait organisé des réunions, des distributions de brochures, etc.

La première opération du groupe fut l'attaque d'un sex-shop détenu par un membre de la communauté juive. Cette opération fut avant tout symbolique, le braquage ayant rapporté moins de 400 $. Les autres attaques seront plus rentables et rapportent au groupe plusieurs millions de dollars. Une attaque contre un fourgon de la Brink's le 19 juillet 1984 rapporte 3,6 millions de dollars, l’argent a été distribué à des fermiers blancs ruiné par les banques.
Outre les braquages, The Order commit également des attentats contre un théâtre et une synagogue, et s'était lancé dans la fabrication de fausse monnaie.
Bruce Pierce est arrêté en tentant d'écouler des faux billets. Son chef Robert Jay Mathews va commettre un braquage pour payer sa caution. Si l'argent est utilisé pour financer le groupe, il est également distribué aux diverses organisations nationalistes, suprémacistes, etc.
Le 18 juin 1984, le groupe passe à un stade supérieur en s'attaquant physiquement à celui qu'ils ont placé en numéro 2 sur leur liste. Alan Berg animait une émission radio dans laquelle il prenait systématiquement la défense de tous les déviants et dénonçait avec autant de haine l'Amérique blanche et chrétienne. Un commando de l'Ordre l'a abattu devant chez lui.
L'organisation ayant touché dès lors un point particulièrement sensible, l'Etat va tout mettre en œuvre pour retrouver les résistants.
La police va finir par arrêter (alors qu'il tentait également d'écouler des faux billets) et faire parler Tom Martinez (l'une des nouvelles recrues avec Gary Yarborough), qui va révéler au FBI tout ce qu'il sait à propos du groupe et de ses méthodes.

Les autorités vont lancer une véritable chasse à l'homme qui va se terminer pour Robert Jay Mathews dans une maison de Whidbey Island. Refusant de se rendre, une fusillade a éclaté entre lui et les agents fédéraux. Ils sont près de 100 contre lui : ils utiliseront les tirs de snipers, des armes automatiques, puis des grenades. En vain : l'homme résiste et tient tête. Ses ennemis vont finir par incendier sa maison en utilisant un hélicoptère de combat. Bob Mathews succombe les armes à la main, brûlé vif, ayant jusqu'à la fin refusé de se rendre et après avoir résisté 24 heures.
Dix membres de l'Ordre ont été arrêtés, jugés et condamnés en vertu du Racketeer Influenced and Corrupt Organizations Act (RICO).
Quatre membres ont été jugés pour leur participation à l'assassinat d'Alan Berg. Aucun n'a été condamné pour son assassinat, mais deux d'entre eux (David Lane et Bruce Pierce) ont été reconnus coupables d'avoir violé ses droits civiques; Richard Scutari et Jane Craig ont été acquittés.
David Lane a été condamné à 190 ans de prison pour avoir violé les « droits civiques » de Berg (il conduisait la voiture du commando), ainsi que pour racket et conspiration.
Dans un 3e procès, David Lane a été jugé avec Richard Butler (dirigeant d'Aryan nation), Louis Beam et 11 autres dirigeants d'organisations. Tous seront acquittés.
Plus de 75 personnes auraient été condamnées pour divers délits en lien avec The Order. La plupart des personnes incarcérées ont dépassé leur peine de sûreté sans avoir été libérées.

Les membres du groupe sont considérés comme des prisonniers de guerre par de nombreux nationalistes blancs américains, mais aussi comme des héros et des martyrs ; c'est notamment le cas de Robert Jay Mathews, de David Lane et de Bruce Pierce, mort en prison en 2007 et 2010.

Wednesday 21 November 2012

Kleinpaul Rudolf - Menschenopfer und Ritualmorde


Kleinpaul Rudolf - Menschenopfer und Ritualmorde
Le sacrifice humain rituel et meurtre - Human sacrifice and ritual murders

Ritualmord ist wie Lustmord und Justizmord ein erst neuerdings aufgekommener Begriff, aber die Sache so alt wie Welt. Ritualmord heißt Menschenopfer in dem beschränkteren Sinne dieses Wortes.
Also nicht jede beliebige Tötung, auch wenn sie öffentlich, von staatswegen und mit einer gewissen Feierlichkeit geschieht; denn von gemeinem Mord und Totschlag, von dem Gemetzel einer Schlacht wird man wohl von vornherein absehen, sogar die Blutrache gehört als solche nicht hierher.

Tuesday 20 November 2012

René Le Forestier - Les illuminés de Bavière et la Franc-Maçonnerie allemande



René Le Forestier - Les illuminés de Bavière et la Franc-Maçonnerie allemande

Malgré son ancienneté, ce livre reste l'ouvrage de référence sur les Illuminés de Bavière. D'ailleurs, beaucoup de documents à l'époque consultés par Le Forestier ont aujourd'hui disparu suite aux événements des deux guerres mondiales.
Voici ce qu'en écrit la Bibliotheca esoterica de Dorbon :
« Ouvrage définitif sur les fameux Illuminés (…).- Ayant eu entre les mains tous les papiers confisqués au cours des persécutions de 1786 contre l'Ordre, et les documents autrefois possédés tant par Bode, qui y joua un rôle important, que par l'écrivain Becker, notre auteur a pu se faire un historique complet de l'Ordre des Illuminés, leur genèse, leurs idées primitives, leurs doctrines politiques et religieuses, leurs buts et l'influence qu'ils eurent sur les événements contemporains et en particulier sur la Révolution française. - Bien des chapitres seraient à citer dans ce livre qui éclaire la vie occulte de toute une époque : mentionnons seulement ceux relatifs au Testament philosophique de Weishaupt ; à la légende de l'Illuminisme ; aux émissaires de l'Ordre en France ; aux aveux de Cagliostro ; au voyage de Mirabeau en Prusse ; à Bode et au convent des philalètes en 1787, visite au cours de laquelle Bode convertit à l'Illuminisme le duc d'Orléans , grand-maître de l'Ordre Maçonnique, Fauchet, Mounier, Bailly, Condorcet, La Fayette, etc… ; aux Rose-Croix de Bavière ; aux rapports de l'Illuminisme et de la Franc-Maçonnerie avec la Révolution Française ; aux prolongements de l'Ordre sous Napoléon sous forme d'Associations d'étudiants ; aux critiques des divers historiens, Robison, Barruel, Lombard de Langres, le P. Deschamps, etc. - Devenu très rare. »


LIVRE PREMIER
L'Ordre des Illuminés

Le fondateur et la fondation de l'Ordre

La jeunesse de Weishaupt. - L'enseignement religieux des Jésuites bavarois et la bibliothèque d'Ickstatt. - L'Université d'Ingolstadt en 1772. - Démêles de Weishaupt avec ses collègues. - Brouille de Weishaupt et d'lckstatt. - lsolement de Weishaupt. - Plans de défense et de conquête. - Souvenirs de l'antiquité. - Enthousiasme passager inspiré par la Franc-Maçonnerie. - L'Essai sur le Mérite de Abt. - La Loge alchimiste de Burghausen. - Fondation de l'Ordre des Perfectibilistes ou Illuminés.



Lorsque le 6 février 1748 le bruit se répandit dans la petite ville universitaire d'Ingolstadt en Bavière que M. le professeur Weishaupt était père d'un garçon, ses collègues purent prédire au nouveu-né les plus brillantes destinées académiques s'il montrait plus tard quelque goût pour l'étude. Le professeur Weishaupt était en effet le protégé du puissant Curateur de l'Université, le baron d'Ickstatt, conseiller intime en exercice, administrateur du tribunal Provincial Libre d'Hirschberg, vice-président du Conseil Privé de l'Electeur de Bavière. Westphalien de naissance, Jean-Georges Weishaupt avait été étudiant puis répétiteur de droit à l'Université de Wurtzbourg où Ickstatt l'avait eu pour élève. Il avait épousé par la suite une nièce de Mme Ickstatt et son oncle par alliance l'avait fait venir à Ingolstadt et nommer par décret du 14 octobre 1746, à l'âge de vingt-neuf ans, titulaire de la chaire d'Institutions Impériales et de Droit Criminel.
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René Le Forestier - La massoneria occultistica nel XVIII secolo
L'Ordine degli Eletti Cohen


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LIVRE PREMIER - L'ORDRE DES ILLUMINÉS

Le fondateur et la fondation de l'Ordre.
Recrutement de l'Ordre jusqu'en 1780.
Organisation et grades.
Caractères généraux de la Société.
Faiblesse de l'Ordre.


LIVRE II - LA FRANC-MAÇONNERIE ALLEMANDE DES ORIGINES A 1780

Les débuts de la Franc-Maçonnerie en Allemagne.
La Stricte Observance de 1751 à 1772.
Grandeur et déclin de la Stricte Observance (1772-1780).


LIVRE III - LA FRANC-MAÇONNERIE ILLUMINÉE

Premiers rapports de l'Ordre des Illuminés avec la Franc-Maçonnerie.
Adolphe baron de Knigge.
La Réforme de l'Ordre des Illuminés.
Grades et organisation de la Franc-Maçonnerie Illuminée.
Doctrines politiques et religieuses.


LIVRE IV - HISTOIRE DU SYSTÈME ILLUMINÉ

L'action sur les Loges allemandes.
L'apogée.
Les Poursuites en Bavière jusqu'au 10 octobre 1786.
La fin de l'Ordre.


LIVRE V - LE TESTAMENT PHILOSOPHIQUE DE WEISHAUPT

Esquisse d'une morale pratique : les principes.
Esquisse d'une morale pratique : partie critique.
Théorie de la Société Secrète.


LIVRE VI - LA LÉGENDE DE L'ILLUMINISME

Formation de la légende.
L'Illuminisme et la Révolution Française.
Les grandes épopées; la légende dans l'histoire et le roman.
La légende policière; la résurrection de l'Ordre.

Monday 19 November 2012

Julius Evola - La doctrine Aryenne de Lutte et de Victoire


Julius Evola - La doctrine Aryenne de Lutte et de Victoire

La mentalité courante croit généralement que l’irréalisme verbeux et patriotard d’inspiration romantique ou vitaliste, d’une part, et la rhétorique pacifiste d’inspiration humanitaire, d’autre part, sont des positions irréconciliables et antithétiques. En réalité, le patriote et le défaitiste partagent un même préjugé de fond, typiquement moderne, selon lequel la guerre serait privée de toute signification supérieure, spirituelle ; tous deux la considèrent, en effet, comme un fait matériel brut – une certaine mise en scène idéaliste, ici, ne doit pas induire en erreur –, que le premier justifiera et exaltera comme un épisode utile à la « grandeur de la nation », et que le second condamnera comme une « boucherie inutile ». Ainsi, tandis que certains, sur la base d’un irrationalisme biologisant et vulgaire, exaltaient la guerre comme moyen de défoulement d’instincts subpersonnels, du même point de vue d’autres purent la condamner en tant que facteur de sélection biologique à rebours. Il est évident qu’au-delà de l’appréciation – positive ou négative – portée sur l’expérience guerrière, le jugement moderne sur la guerre est, au fond, toujours le même, puisque celle-ci est assimilée à un conflit bestial. D’ailleurs, il ne saurait en être autrement dans une civilisation qui a ramené l’homme à une simple variété zoologique.

Mais les choses se présentent de manière différente lorsqu’on les envisage à la lumière de la Tradition.

Dans la conception de l’ancien monde aryen, par exemple, la guerre est le symbole, la continuation sensible d’une lutte métaphysique : elle est l’effet d’un affrontement entre les puissances célestes du Kosmos, de la forme, de la lumière, et celles du chaos, de la nature déchaînée, des ténèbres.
Ainsi, en ce qui concerne l’héroïsme, ce qui compte vraiment pour l’homme de la Tradition, ce n’est pas une capacité générique de se lancer dans la lutte, de mépriser le danger, d’affronter la mort, mais le sens en vertu duquel tout cela est accompli ; et le combat revêt, pour un tel homme, la valeur et la dignité d’un rite, d’une « voie », qui conduit, à travers la victoire et la gloire, au dépassement de la condition humaine et à la conquête de l’immortalité.

Gruppo di Ar.


Ouvrages en français de Julius Evola
Ouvrages en anglais de Julius Evola

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Sunday 18 November 2012

Ben Klassen - La bible de l'Homme Blanc




Ben Klassen - La bible de l'Homme Blanc
Un nouveau puissant credo religieux structuré pour la survie, l'expansion et l'avancement des lois de la nature.

Basé sur les Lois Eternelles de la Nature
Basé sur l’Experience Historique
Basé sur la Logique et le Bon Sens


Préface

Ceci, notre seconde publication, est un livre essentiel comme le premier, LA RELIGION ÉTERNELLE DE LA NATURE, publiée pour la première fois le 21 Février 1973. Dans le premier livre nous avons décrit le credo et le programme fondamental de notre religion, la CRÉATIVITÉ, et par conséquent fondé l'ÉGLISE DU CRÉATEUR. Dans ce deuxième livre nous développerons le credo du premier, renforcerons ce credo, l'amplifierons et nous trouverons de nouvelles dimensions.
Alors que LA RELIGION ÉTERNELLE DE LA NATURE traitait de la race et de la religion appliquées à la Race Blanche, dans ce livre, LA BIBLE DE L'HOMME BLANC, nous étendrons ces préoccupations à notre santé et à notre bien-être physique, et à la protection de notre territoire et de l'environnement à l'échelle mondiale. Nous croyons que ces domaines de préoccupation sont très important pour la survie, la croissance et le progrès de la Race Blanche – puisque nous considérons la planète entière comme la seule et unique maison de la Race Blanche. Nous pouvons donc dire qu'avec CRÉATIVITÉ nous avons une religion véritablement globale, une religion quadridimensionnelle basée sur la philosophie d'un Esprit Sain dans un Corps Sain, dans une Société Saine et dans un environnement sain.
L'ÉGLISE DU CRÉATEUR a été fondée à partir de LA RELIGION ÉTERNELLE DE LA NATURE en Février 1973. Elle fut incorporée comme organisation religieuse cette même année, et nous avons reçu une Charte de l'état de Floride le 16 août 1973. Nous avons appliqué et nous avons reçu une lettre d'exemption de taxes par le .R.S. le 30 mai 1974. En raison de l'hostilité du gouvernement contrôlé par les sionistes, l'État a attaqué en violation des droits à la suite du premier amendement de la Constitution de l'an dernier. Au moment de le publier, nous avons encore payé des taxes. Avec votre soutien, nous avons l'intention d'exercer nos droits à la libre expression à tout prix. Celui qui nous prive de ces droits viole la Constitution et devient donc un criminel, il peut faire l'objet de recherches et traduits devant la justice de la même façon que tout autre criminel commun.
Depuis la publication de la RELIGION éternelle de la NATURE, ce livre a été publié dans le monde entier, et nous avons des partisans et des correspondants partout dans le monde de la Nouvelle Zélande, l'Australie, l'Afrique du Sud, l'Alaska et Hawaï. Les années suivantes à 1973 ont été très productives dans les lettres et les témoignages de satisfaction que j'ai reçues de nos milliers de lecteurs, sympathisants et membres de l'église. À ma grande surprise, 99 % de ces réponses sont favorables et enthousiasmantes. Maintenant, je sais que nous sommes sur la bonne voie et que nous pouvons bâtir un mouvement mondial pour la survie, la croissance et le progrès de la race blanche d'une telle ampleur, que notre race n'a même jamais imaginée avant. Je suis maintenant convaincu que la Créativité, notre programme global est la solution finale, je pense. La réponse de nos camarades de race blanche a pleinement confirmé ma foi en la croyance et le programme de créativité qui est la voie de la résurrection et la renaissance de la race blanche.
Avec les traditions de la Rome antique et non pas de l'Église catholique, nous avons adopté le titre de Pontifex Maximus en tant que chef de l'église. Ce fut à l'époque le titre donné au chef de la religion d'État dans la Rome antique, de cette façon nous retraçons le chemin de l'histoire de cette civilisation blanche grande et glorieuse et marchons vers de nouveaux sommets, laissant derrière l'âge sombre du chrétienté et de la superstition, afin de bâtir un monde meilleur, une civilisation plus splendide et une race améliorée. Chaque chapitre éclaire une partie fondamentale de notre programme et de nos croyances, et ensemble, forment les blocs de notre dogme religieux. Ils constituent donc le corps de nos croyances, et au lieu d'appeler un chapitre, nous avons appelé ceci un Credo créatif avec un nombre correspondant.
Notre emblème est conçu pour refléter notre accent sur la Race. Le « W », bien sûr, représente la grande et noble race blanche. La Couronne indique que nous sommes les aristocrates de la création de la nature. L'auréole réaffirme notre souhait de protéger et de sanctifier nos précieuses lignées de sang comme la valeur la plus sacrée à la surface de la terre. Qu'aucun homme n'y fasse obstacle pour arriver à notre but -la survie, l'expansion et le progrès de la race blanche. Il s'agit de la plus haute, de la plus noble et de la cause la plus sacrée dans l'univers.
Les membres de notre religion sont appelés des créateurs, ce sont des hommes, des femmes ou des enfants, et la religion elle-même est connue comme étant la créativité.
Étant donné que la langue anglaise ne possède pas un terme adéquat qui inclut les hommes et les femmes (à l'exception peut-être du mot « personne », utilisé par les féministes de e.R.a.), j'utilise le terme d'homme blanc à plusieurs reprises comme équivalent à la race blanche. Ce faisant, je veux qu'il soit clair que j'utilise ce mot pour indiquer également les hommes blancs et les femmes blanches, et que je considère les femmes blanches comme ayant au moins autant d'importance pour notre race.
Bon nombre des idées présentées dans ce livre sont donc totalement inconnues de la plupart de nos collègues de Race blanche. J'ai utilisé délibérément la répétition et l'ai largement utilisée, tout comme je l'ai fait dans la RELIGION éternelle de la nature. Comme lors de nos premiers jours d'école nous avons été martelés à plusieurs reprises par l'alphabet, puis par les mots et l'orthographe, par les tables de multiplication, comme aussi par d'autres matières. Pour cet apprentissage de la même façon j'ai martelé à plusieurs reprises de différents points de vue les idées clés, des arguments clés, des lois naturelles, qui sont une partie intégrante de nous, dans le but de la survie de la Race Blanche. En fait, ce livre (et la RELIGION éternelle de la NATURE) doit être lu et relu plusieurs fois, jusqu'à ce que la conviction profonde de ce mouvement devienne donc complètement enracinée, ce sera un élément essentiel de chacun de nos camarades de race blanche.
S'il y a une chose qui différencie la créativité de toutes les autres religions, c'est que nous passons directement aux lois éternelles de la nature comme l'autorité suprême pour la formulation de notre croyance et pour trouver des réponses à toutes nos questions, y compris pour nos valeurs morales. C'est qu'une anomalie étrange dans l'histoire de la race blanche, la plus intelligente de toutes les créatures, a ignoré dans le passé, c'est la sagesse de la nature, de ses lois morales et sociales et pour cela nous l'avons payés très cher. Tragiquement, la race blanche a plutôt porté attention à une « Bible » créée par l'homme et inventée par les Juifs, pleine de mensonges, de superstition et d'ignorance, comme « autorité suprême » terriblement importante pendant cette période de sa vie. L'homme blanc a fait un incroyable, fabuleux progrès en science et technologie au cours des siècles passés et surtout dans les dernières décennies, tous en raison d' « expérimentation ». Sonder la nature de certaines questions et entendre ses réponses et puis utiliser la raison et le bon sens à la fusion de ces réponses dans un complexe de plus en plus étendu de la connaissance. Cet homme blanc a très bien fait en ce qui a commencé comme un processus très lent, lentement après l'âge sombre du christianisme ils ont assoupli leur emprise sur son esprit entravé. Petit à petit, étape par étape, la connaissance de l'homme blanc en science et en technologie est devenue florissante. Jusqu'à aujourd'hui est devenue un processus aussi insaisissable que grandement en voie de surpasser son système social, il est impossible de savoir jusqu'où va s'arrêter ce vaste complexe de connaissances.
Au contraire, son progrès social et moral a été complètement arrêté à l'époque des grecs et des romains. En effet, dans ce domaine nous avons fait un retour en arrière, et pourtant nous ne sommes pas équipés comme l'étaient nos ancêtres il y a 2000 ans.
A la Créativité nous avons tout changé. En matière d'éthique, des questions sur les valeurs, et dans l'organisation sociale, nous nous sommes tournés vers mère nature avec nos questions, et nous avons été récompensés avec des réponses sûres et généreuses. Nous sommes sûrs qu'en faisant cela nous sommes à l'aube d'une ère nouvelle, dans laquelle nous pouvons aller tellement vite dans le domaine de la morale, de la génétique et du progrès social, tout comme nous l'avons fait en science et en technologie. Et nous voulons profiter de toutes ces avancées multiples pour le profit biologique de la Race Blanche.
Nous ne demandons à personne d'accepter tout ce que nous disons. Nous demandons que vous vérifiez par vous-même devant la réalité. Vérifiez au regard de l'Histoire. Contrôlez face aux réalités de la Nature. Vérifiez avec votre expérience personnelle. Ensuite, examinez avec un esprit ouvert et faites vos propres conclusions.
Encore une chose. Ce livre n'est pas censé être un discours scientifique, ni un examen historique de la race blanche. Je tiens à préciser totalement que ce livre et la RELIGION éternelle de la NATURE ont été conçus comme un credo et un programme religieux écrit pour les masses, donc clair et simple, afin que toute personne avec un esprit ouvert et un peu de bon sens puisse comprendre et réaliser son importance. Visant à éveiller, à clarifier, à donner une directive et à encourager les hommes à partager. Notre but, je le répète, est la survie, l'expansion et le progrès de la grande race blanche, en bref, la résurrection et la renaissance de notre peuple. La nécessité d'une action ferme et décisive de toutes les forces de la race blanche est en fait beaucoup, et devient très urgent. Nous n'avons plus de temps à perdre. Encouragés, organisés et unis, nous sommes dix fois plus puissants que tous les Juifs et les autres races colorées mis ensemble. Divisés et non organisés comme nous le sommes aujourd'hui, nous allons vers la destruction et l'oubli total. Les Juifs sont organisés. Il détestent la race blanche ici en Amérique et dans toutes les autres parties du monde blanc. Ils importent (à l'initiative du gouvernement des États-Unis d'Amérique) vietnamiens, haïtiens, cubains, mexicains et autres races colorées par centaines de milliers et millions. Aucune civilisation, aucune nation, ne peut résister longtemps à une attaque similaire. À moins que nous prenions des mesures urgentes et décisives, nous serons bientôt réduits à une masse misérable de dégénérés, comme en Haïti, ou en Inde.
Maintenant que nous avons jeté les bases de notre programme et de nos croyances, nous devons construire cet idéal. Nous avons la force de faire ce travail. Tout d'abord, nous devons avoir la diffusion plus large et totale de notre credo. Cela signifie que chaque lecteur, partisan et membre doit devenir un distributeur zélé de notre livre sacré. Deuxièmement, nous devons nous organiser et nous développer jusqu'à ce que nous sauvions l'ensemble de la planète Terre. Troisièmement, nous devons prendre le contrôle total de notre destin des mains de nos ennemis et le mettre nouveau entre les mains fermes et fortes de notre race, la race blanche.


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Saturday 17 November 2012

Georges Barbarin - Les destins occultes de l'humanité


Georges Barbarin - Les destins occultes de l'humanité
Cycles historiques - 1946


On dit de l'histoire qu'elle est un perpétuel recommencement, mais on n'attache ordinairement à ces mots qu'une signification banale. Pour la plupart des gens, ceci veut dire que les mêmes mobiles font agir les hommes et les conducteurs d'humanité. En réalité, cela représente beaucoup plus et conduit à l'hypothèse de lois inexorables qui conditionnent ce qui sera, par ce qui fut.
Autrement dit, l'histoire est comme une roue tournante : le haut redevient le bas et le bas redevient le haut.
Dans la nature, tout se fait circulairement. Les planètes tournent sur leur axe; des satellites tournent autour des planètes; et l'ensemble tourne autour d'une étoile, dont le système tourne lui-même autour, d'un système plus grand. Mais si vastes que soient ces rotations ou ces révolutions, elles ont un circuit fermé et, dans leur cours astronomique, les mêmes conjonctions et les mêmes passages se reproduisent, de sorte que les phases d'une révolution stellaire, par exemple, sont, dans leur ensemble, une copie fidèle des phases de la précédente révolution. C'est ainsi que, tous les 26.000 ans environ, se termine une période de nutation de la Terre (ou déplacement de son axe) et recommence une nouvelle période égale de nutation.
La vie des sociétés est régie par de semblables lois et chaque évolution reproduit les caractéristiques principales des évolutions qui l'ont précédée, au point qu'il suffit peut-être d'étudier attentivement les caractéristiques d'un cycle humain révolu pour connaître les caractéristiques du cycle humain en cours et même des cycles à venir.
Cette observation cyclique n'est pas nouvelle et maint esprit avisé y a cherché l'explication des phénomènes de la Vie. C'est ainsi que des astronomes ont étudié la périodicité des taches solaires et que d'autres ont calculé les retours de températures identiques au moyen de nombres clés.
La mode, l'art, sont sujets, sur un autre plan, aux mêmes variations universelles qui les ramènent sans cesse à leur point initial. Les jeux ou délassements humains disparaissent et reparaissent. Le sang, dans l'organisme humain, accomplit un cycle. Cycles aussi les bombardements atomiques, le mécanisme des moteurs, l'électricité.
Il existerait donc de petits cycles et de grands cycles, les uns se chevauchant ou se succédant au cours d'une ou de plusieurs générations humaines, les autres, comme les déluges dits universels, les périodes glaciaires, les dislocations de continents, etc., se succédant ou se chevauchant sur de longues périodes géologiques et, qui sait, sur plusieurs humanités.
On fut également amené à regarder de près la périodicité des principaux événements historiques en utilisant des chiffres bibliques, mythologiques, astronomiques, etc. Nous citerons notamment. le cas de Nébo qui crut avoir trouvé le rythme approximatif des périodes-mères, soit 39, 58, 117, 347 et 1007 ans.
" Dès 1863, écrivait dans La Vie Universelle le professeur Raphaël Dubois, le capitaine belge Brück soutenait que les faits historiques présentent des cycles quadriennaux, décennaux, trentenaires, quinquaséculaires et millénaires, tous en rapport avec les variations telluriques magnétoélectriques. S'appuyant sur un nombre de faits considérable, le commandant belge S. Millard a précisé et développé les idées de son compatriote et établi la possibilité d'un déterminisme scientifique de l'évolution des guerres. En France, le colonel Delauney a montré, de son côté, que nos poussées coloniales et nos grandes guerres ont un caractère absolument périodique et en rapport avec les taches du soleil. En outre, des recherches intéressantes sont dues à l'Abbé Moreux, directeur de l'Observatoire de Bourges, particulièrement en ce qui concerne les rapports existant entre les variations des taches solaires, des courants magnéto-électriques du globe, des aurores boréales et des alternance de la paix et de la guerre. Des observations de même ordre ont été faites pour d'autres fléaux, comme le choléra et la peste, les famines, les crises économiques et financières, les migrations humaines, etc. "
Malheureusement ces périodicités ne sont pas constantes, soit que l'ordre des événements ne puisse être déterminé d'une manière mathématique, soit que les véritables périodes-clés restent encore à découvrir.
Si intéressantes et ingénieuses que soient ces supputations, nous croyons qu'il faut jeter sur l'histoire humaine des regards à la fois plus limités et plus vastes, de manière à mettre en évidence ce qui, dans les conjonctures historiques, revêt l'aspect de " séries " et, de " répétitions ".
Dans tous les domaines, la Nature, c'est-à-dire la Vie, se copie inlassablement. Ce qui nous semble nouveau ne l'est que pour notre esprit humain. Et les anomalies les plus évidentes ont des précédents dans le lointain des âges, sans que nous puissions assigner une limite quelconque à un passé qui se perd dans la nuit.
En résumé, il semble que tout événement ne serait que la répétition d'événements anciens qui s'apparenteraient comme des frères. Ces événements anciens ne feraient, de leur côté, que reproduire les caractéristiques d'événements encore plus reculés. Les détails et l'ordonnance secondaires de ces événements peuvent varier mais J'ossature reste la même. Il y aurait, en un mot, des thèmes généraux sur lesquels brodent tous les âges de l'humanité.


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Friday 16 November 2012

Symbolisme des runes



Symbolisme des runes

Le mot « runes » désigne les caractères d’une écriture utilisée par les peuples germaniques d’Europe du Nord. Quatre à cinq mille inscriptions runiques témoignent de la vitalité de cette écriture. La moitié de ces témoignages proviennent de Suède. L’ensemble va du IIIème au XVIIème siècle. Le nombre des runes composant cet alphabet est 24. Les six premiers caractères sont f.u.th.a.r.k. ; d’où le nom futhark donné à l’ensemble des caractères de la même manière que le mot « alphabet » désigne la suite des lettres venant du grec et commençant par les lettres alpha et bêta.
La particularité graphique de l’écriture runique tient au fait qu’elle est uniquement dessinée avec des traits, sans aucun arrondi. Ce fait renforce le caractère archaïque de cette écriture. Cette forme résulte de la technique employée : des incisions effectuées à l’origine sur du bois. Par la suite les runes ont pu être tracées sur du parchemin ou sur des stèles de pierre, la forme initiale est restée sensiblement la même. Le style de cette écriture est pour beaucoup dans la fascination qu’elle exerce. Certaines runes sont transcrites de nos jours en incorporant des courbes dans leur dessin et même parfois le cercle lui-même ; il paraît préférable d’en rester à des graphismes homogènes faits de segments droits.

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Thursday 15 November 2012

Jürgen Graf - Anatomie d'une falsification de l'Histoire



Jürgen Graf - Anatomie d'une falsification de l'Histoire

L’Histoire comporte des témoignages, des principes et des méthodes. Il faut se défier des témoignages, douter des principes et n’accepter que les méthodes.

Gustave Le Bon, 1918



Le rapport Bergier, commandité par le Conseil fédéral en date du 19 décembre 1996, fut publié en décembre 1999 sous le titre La Suisse et les réfugiés à l’époque du national-socialisme. Il fallut presque trois ans à la «Commission Indépendante d’Experts», dirigée par le professeur Jean-François Bergier, pour accomplir cette tâche, dont la finalité était connue d’emblée: clouer la Suisse au pilori, en tant qu’Etat complice de l’ «Holocauste», inculquer ainsi à sa population un sentiment de culpabilité, créer enfin les conditions psychologiques en faveur de l’acceptation d’une immigration massive et illimitée. Que le Conseil fédéral n’ait pas jugé opportune une étude objective et pondérée de la politique d’asile de la Suisse durant la Seconde Guerre mondiale, la composition de la commission chargée de l’élaboration de ce rapport en témoigne éloquemment. Dans ces conditions, il y avait tout lieu de craindre que l’orientation des recherches ne soit compatible avec une démarche véritablement impartiale. Ainsi, le but de l’entreprise était prévisible: flétrir la Suisse en tant qu’Etat ayant eu connaissance de l’ «Holocauste», et par là dénoncer sa connivence avec les auteurs de ce crime. Pourtant, à lire les communiqués de presse du Conseil fédéral commentant ce cadeau de Noël empoisonné, il apparaît que nos autorités n’en ont guère été enchantées. Le contexte international qui prévalait durant la Mob aurait trop peu compté dans la rédaction du rapport, osèrent murmurer à Berne les sept Sages, quelque peu échaudés . En effet! Bergier et son équipe ont outrepassé les limites de la mission qui leur avait été confiée. L’orientation de leurs «recherches» a manifestement fait fi des desiderata de leur commanditaire, et cela d’une manière si effrontée que le Conseil fédéral lui-même s’en est trouvé embarrassé.
En aucun endroit les auteurs du rapport ne laissent transparaître la moindre compréhension pour la situation dramatique dans laquelle se trouvait une Suisse encerclée par des puissances hostiles, durant les six années terribles que dura le conflit. Dans les circonstances d’alors, la tâche décisive qui incombait au Conseil fédéral comme aux citoyens consistait à maintenir notre pays hors du conflit et à assurer les besoins de la population. Ce but a été atteint. Placé devant le choix de soustraire à la misère sa propre famille, ou bien une famille qui lui serait étrangère, Monsieur Bergier, n’en doutons pas, opterait pour la première solution. Et n’oublions pas que la législation en vigueur prescrivait absolument à notre gouvernement d’alors le souci prioritaire de sa propre population avant celui des étrangers. Les générations d’après-guerre peuvent à peine se représenter que, durant ces années, beaucoup de Suisses souffrirent réellement de la faim. Je me suis entretenu dernièrement avec un contemporain de la génération du service actif, qui me renseigna sur la période de son école de recrues effectuée en Valais, en 1942; il avait encore en mémoire la discipline de fer et les travaux pénibles qu’il dut supporter en tant que jeune soldat apte au service, le plus dur ayant été la faim persistante, car tous les vivres, y compris le pain et les pommes de terre, étaient strictement rationnés pour la troupe. Nous ne prétendons pas ici qu’il s’agissait d’un problème touchant l’ensemble du pays; il semble que cette situation due à un rationnement sévère ait quand même prévalu dans quelques régions périphériques, mais surtout à l’intérieur du pays où la production agricole était régulièrement réquisitionnée. Une politique des frontières ouvertes aurait certainement conduit à une invasion de réfugiés et, dans un temps très bref, à une catastrophe en matière d’approvisionnement en nourriture. Qui cela aurait-il arrangé ?

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Wednesday 14 November 2012

Nikola Tesla - Mes Inventions

Nikola Tesla - Mes Inventions
1919

Le Récit Autobiographique de NIKOLA TESLA (1856 - 1943)

Nikola Tesla écrivit les 6 articles pour magazine qui constituent Mes Inventions, en 1919. Il avait alors 63 ans et c'était bien après l'apogée de sa carrière. Toutefois, il bénéficiait toujours d'une grande notoriété publique qui avait de profondes racines : à 31 ans, soit quatre ans après qu'il eut émigré en 1884 d'Europe aux États-Unis, il avait présenté en grandes pompes son système à courant alternatif polyphasé au monde entier - le système électrique qui aujourd'hui est utilisé universellement. *1 (cf. Annexe 1). Le système à courant continu d'Edison, qui lui-même venait à peine d'être inauguré au début des années 1880, fut détrôné au tournant du siècle par le système de Tesla. Les dernières années du XIXe siècle furent pour Tesla sa période la plus féconde. L'inauguration retentissante de l'énorme centrale hydroélectrique polyphasée sur les chutes du Niagara, en 1895, était en soi un gage de célébrité, mais à cette époque déjà il avait entamé ses recherches dans le domaine éblouissant des vibrations électriques et mécaniques de "hautes fréquences". Tesla étonna ses pairs avec des oscillateurs mécaniques qui vibraient plusieurs milliers de fois par seconde et qui étaient capables de désintégrer de l'acier ; ses oscillateurs électriques, affranchis de l'inertie mécanique, produisaient des courants vibrant encore plus vite (ou alternatifs) qui semblaient pourvus de propriétés magiques. Durant les années 1890, ces courants électriques de hautes fréquences furent très connus sous l'appellation "courants Tesla".

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Tuesday 13 November 2012

Jüri Lina - The Fight Against Usury



Jüri Lina - The Fight Against Usury
The Barnes Review


Lending money at interest has been condemned by men such as Platon, Aristotle, Plutarch, Seneca and Cicero, early fathers of the Christian church;
the majority of popes and councils up to 1830; likewise modern authors such as Goethe and Wagner.

by Juri Lina - 2004



Jüri Lina was born in 1949 in occupied Estonia. He was banned from journalistic work in 1975 and then worked as a night watchman until he was forced to emigrate in 1979 after repeated conflicts with the political police, KGB. In 1985, according to documents recently made available, political charges were levelled against Jüri Lina, in his absence, in occupied Estonia. He was accused of high treason in connection with the publication of two books – "Sovjet hotar Sverige" ("The USSR Threatens Sweden") and "Öised päevad" ("Nightly Days"). The KGB regarded him as one of the most anti-communistic writers in Sweden.

Jyri Lina.com

Monday 12 November 2012

Seiko Fujita



Fujita Seiko - Shindô Musô Ryû Jôjutsu Zukai
La technique de la divine voie du bâton court de l'école Musô illustrée
神 道 夢 想 流 杖 術 図 解
The illustrated technique of the heavenly way of the short staff from the Musô's School

« Trouve le plexus solaire de ton adversaire avec un bâton rond ».
«Shindô Musô Ryû Jôjutsu Zukai » est un livre écrit par le maître ninja Fujita Seiko, en 1953, sur la technique de combat avec le bâton court, 杖 jô : 1 mètre 28 cm (par opposition au bâton long, 棒 bô : 1 mètre 80 cm).
神 道 shin dô (« voie des dieux »). Ou « Shinto » en français, base du mot « shintoïsme ».
夢 想 Mu sô Musô étant un nom du fondateur de la technique en question.
流 ryû l’école (d’arts martiaux)
杖 jô le bâton court
術 jutsu la technique
図 解 zu kai « illustré » / « avec des illustrations ».
C’est grâce à cette technique de bâton que le fondateur de l’école, Musô Gonnosuke Katsuyoshi, a réussi à infliger sa seule et unique défaite au célèbre escrimeur Miyamoto Musashi !



Fujita Seiko - Zukai Shurikenjutsu
La technique des armes de jet illustrée
図 解 手 裏 剣
The illustrated technique of the shuriken

« Zukai Shurikenjutsu », livre écrit en juin 1964, sur la technique des shuriken.
図 解 zu kai signifiant « illustré » / « avec des illustrations », et shuriken ( shu-ri-ken : 手 裏 剣 ) désignant les armes de jet (au sens très large du terme), cela nous donne en français : « La technique des armes de jet illustrée ».
Le manuel porte sur à peu près tout ce qui se lance ou se jette, de près ou de loin : pierre ronde, lance et javelot, couteau ou poignard, fléchettes, petit pique, étoiles coupantes, etc…



Fujita Seiko - Zukai Torinawajutsu
La technique des liens illustrée
図 解 捕 縄 術
The illustrated technique of the binding rope

« Zukai Torinawajutsu » est un des tous derniers livres écrits par le maître ninja, si ce n’est le tout dernier. En effet, il a été rédigé en automne 1964, et Fujita Seiko est mort en 1966.
図 解 zu kai signifie « illustré » / « avec des illustrations »
捕 ho (ou) tori capturer
縄 jô (ou) nawa la corde
術 jutsu la technique
On peut donc dire aussi « Zukai Hojôjutsu » si on préfère.



Fujita Seiko - Ninjutsu Hiroku
Notes secrètes sur le Ninjutsu
忍 術 秘 録
Secret notes about Ninjutsu

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Fujita Seiko - Kenpô gokui atemi sappô kappô meikai
La technique de frappe des points vitaux pour tuer ou réanimer
拳 法 極 意 當 身 殺 活 法 明 解
The technique of strike the vital points for kill or revive

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Saturday 10 November 2012

Didier Carrie - Brigitte Ludwig - La symbolique des cathédrales


Didier Carrie - Brigitte Ludwig - La symbolique des cathédrales

Si entre les 18ème et 19ème siècles, se réalise en Europe la révolution intellectuelle qui l'a mené à l'univers déraciné de la modernité, c'est entre les 12ème et 13ème siècles qu'une véritable révolution de la foi éclaire d'une dimension nouvelle les Arts et les Sciences qui deviennent serviteurs de l'Esprit. C'est alors que naît le fameux " Siècle des Cathédrales ", période d'intense créativité intellectuelle et artistique, dont le rayonnement s'étend sur toute l'Europe.
Véritables montagnes sacrées au cœur des cités médiévales, les Cathédrales constituent une liaison magique entre les trois plans de l'Univers, le Ciel, la Terre et le monde souterrain. La Cathédrale est en effet une image réduite de la création et les lois qui président à sa construction sont identiques à celles qui ont permis à l'univers de se manifester.
La première partie de ce Dossier sur LA SYMBOLIQUE DES CATHÉDRALES est consacrée à l'étude des lois fondamentales de l'Architecture sacrée. Le Nombre qualifie l'esprit, la Géométrie l’Âme et l'Architecture le corps. Ce sont ces trois sciences divines qui ordonnent la Cathédrale, comme l'Univers tout entier. Mais, la Cathédrale n'est pas seulement une représentation statique de l'univers ; par les rites qui se déroulent en son sein, elle est un espace de transfiguration, permettant au fidèle, au pèlerin, de transmuter sa nature profane en vertu spirituelle. Le pèlerinage vers l'intérieur de la Cathédrale est alors un véritable cheminement alchimique, comme en témoignent les labyrinthes dessinés sur le sol ou encore les médaillons alchimiques, gravés sur les .façades de plusieurs Cathédrales.
Les Bâtisseurs ont ainsi concrètement incarné les principes de l'Architecture sacrée dans la pierre, faisant de chaque Cathédrale un espace privilégié de communion entre l'homme et sa réalité cosmique. Toutefois, chaque Cathédrale possède sa spécificité. La deuxième partie du Dossier propose justement une étude des Cathédrales les plus célèbres de France CHARTRES et sa géométrie, NOTRE-DAME DE PARIS et l'Alchimie, TROYES et le nombre d'Or et REIMS, Cathédrale du Sacre, symbole de la Royauté sacrée.
Recréateur des formes célestes sur terre, le Bâtisseur se place humblement dans une chaîne multidimensionnelle de transmission de sages se. Une unité spirituelle et pratique anime une multitude de mains, de cœurs et de voix, du maître d’œuvre qui établit les plans de la Cathédrale et dirige le chantier jusqu'au compagnon qui taille la pierre.
Pendant ce " Siècle des Cathédrales ", l'homme occidental s'est montré capable de vivre l'expérience du Sacré et de se relier au Divin, à l'Univers, à ses semblables et à lui-même. Les Cathédrales sont le témoignage le plus éblouissant de ce mariage sacré entre le visible et l'invisible.

http://www.the-savoisien.com/blog/public/img6/Carrie_Didier_Ludwig_Brigitte_La_symbolique_des_cathedrales.jpg

Friday 9 November 2012

Georges Barbarin - Le scandale du pain

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Georges Barbarin - Le scandale du pain
1956

Le problème du pain est le problème vital par excellence, celui qui domine et duquel dépendent tous les autres puisqu'il intéresse la conservation de l'individu.
De la santé de ce dernier découle nécessairement celle de la race. La question du pain est celle de toute la civilisation occidentale, soit la plus grande partie de l'humanité.
Or, dans le passé, le pain a été l'aliment idéal pour les peuples de race blanche. Son seul démérite fut de ne pouvoir, faute de récoltes suffisantes, être produit en assez grande abondance, d'où les années de famine. C'était donc une crise de quantité.
Aujourd'hui, non seulement la production des céréales a cru au point de satisfaire les exigences de nombreuses populations mais encore on enregistre de tels excédents que certains pays sont angoissés par la vente de leurs récoltes céréalières. Malheureusement cette production excédentaire n'a pu être obtenue qu'au moyen d'engrais chimiques et de manœuvres industrielles qui, le voulant ou non, ont abouti à la sophistication du pain. Nous n'enregistrons donc plus une crise de quantité, comme autrefois, mais une crise de qualité, ce qui est peut-être pire, parce qu'une famine est accidentelle et temporaire tandis que l'adultération du pain est constante, progressive et d'autant plus perfide que beaucoup n'en soupçonnent pas le danger.
Ce danger pourtant est grand puisqu'il menace les sources même de la vie en privant l'organisme humain des éléments essentiels à son entretien et à sa conservation. Les chapitres qui suivent montreront que le péril est même plus angoissant encore puisque les méthodes modernes de culture et de conservation du blé, comme aussi de manipulation des farines et de fabrication du pain introduisent dans le bol alimentaire des substances hautement toxiques et de nature à favoriser la dénutrition.

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Thursday 8 November 2012

Hans Günther - The Religious Attitudes of the Indo-Europeans

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Hans Günther - The Religious Attitudes of the Indo-Europeans


Forword to the sixth german edition.
I Hope that the re-appearance of this work after almost thirty years, may help the younger generation to give more attention to the religious history of the whole of the Indo-European area, in contrast to previous generations, for a better knowledge of the Indo-European world will lead the West (to which North America belongs), towards selfrealisation. Heraclitus, as Aristotle reported (Concerning the Parts of Animals, I, 5, 645), instructed strangers visiting him, who hesitated on his threshold, to draw closer to him with the words: “Enter, for here the Gods also dwell!” May this work, in its present edition, express a similar invitation.
If, in our era of the “Decline of the West”, the last remnants of the Western Indo-European peoples are submerged due to the dearth of true-blooded Nordics, then nevertheless the last few survivors will retain that same Indo-European conviction which supported and inspired the “last Romans” (Romanorum ultimi), who witnessed the conversion of the aristocratic Roman republic into the “de-Romanised” empire — the proud belief in inflexible and unyielding courage before destiny, which will be portrayed in this work as characteristically Indo-European, and above all Nordic — an ideal which Horace also described in the words:

Quocirca vivite fortes,
Fortiaque adversis opponite pectora rebus!
(Sermones, II, 2, 135/36)

Hans F. K. Günther (English)
Bad Heilbrunn; Early Spring 1963.


Hans F. K. Günther - PDF
See also : Arthur de Gobineau


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Wednesday 7 November 2012

Hans Günther - The racial elements of european history




Hans Günther - The racial elements of european history
First Published in 1927 by Methuen And Company, London


Chapter I REMARKS ON THE TERM 'RACE,' ON THE DETERMINATION OF FIVE EUROPEAN RACES, AND ON SKULL MEASUREMENT

Chapter II THE BODILY CHARACTERISTICS OF THE EUROPEAN RACES
Part One: The Nordic Race
Part Two: The Mediterranean Race
Part Three: The Dinaric Race
Part Four: The Alpine Race
Part Five: The East Baltic Race

Chapter III THE MENTAL CHARACTERISTICS OF THE EUROPEAN RACES

Chapter IV RACIAL STRAINS FROM OUTSIDE EUROPE
Part One: Negroid, Hither Asiatic
Part Two: The Jews

Chapter V ENVIRONMENT, INHERITANCE, RACIAL MIXTURE

Chapter VI THE DISTRIBUTION OF THE EUROPEAN RACES IN EUROPE
Part One: Britain, France, Belgium, Germany
Part Two: Spain, Portugal, Italy, north Balkans
Part Three: Scandinavia
Part Four: Eastern Europe, Russia
Distribution Maps

Chapter VII THE EUROPEAN RACES IN PREHISTORY

Chapter VIII THE NORDIC RACE IN PREHISTORY AND IN HISTORY
Part One: Indo-European Migrations
Part Two: The Hellenes
Part Three: The Romans

Chapter IX THE DENORDIZATION OF THE PEOPLES OF ROMANCE SPEECH
Part One: Germany
Part Two: Spain, Italy
Part Three: France

Chapter X THE DENORDIZATION OF THE PEOPLES OF GERMANIC SPEECH

Chapter XI THE PRESENT DAY FROM THE RACIAL POINT OF VIEW

Chapter XII THE NORDIC IDEAL - A RESULT OF THE ANTHROPOLOGICAL VIEW OF HISTORY


Hans Friedrich Karl Günther - English
Hans F. K. Günther - PDF


Hans Friedrich Karl Günther (February 16, 1891 in Freiburg -- September 25, 1968 also in Freiburg) was a German race researcher and eugenicist in the Weimar Republic and the Third Reich. He was also known as Race Günther (Rassegünther) or Race Pope (Rassenpapst). He is considered to be a major influence on National Socialist racialist thought. He taught at the universities of Jena, Berlin, and Freiburg, writing numerous books and essays on racial theory. Günther's Short Ethnology of the German People (1929) was a popular exposition of Nordicism. In 1931 he was appointed to a new chair of racial theory at Jena. He joined the Nazi Party in the following year.

Tuesday 6 November 2012

Léon Daudet - Ebooks PDF




Léon Daudet - PDF


Léon Daudet (16 novembre 1867-1er juillet 1942), fut avec Charles Maurras et Jacques Bainville un des trois principaux dirigeants de l'Action française. Il est fils de l’écrivain Alphonse Daudet.
Après de brillantes études au Lycée Charlemagne, puis au Lycée Louis le Grand (il est lauréat du concours général), Léon Daudet suit les cours de la faculté de médecine et devient interne des hôpitaux. Par son père, il fait entre autre la connaissance d'Edouard Drumont et Émile Zola. Après son mariage (seulement civil) avec Jeanne Hugo, en 1891, la petite-fille du poète, il est introduit dans les salons fréquentés par des personnalités républicaines.
Il commence à publier des ouvrages écrits d’une plume vigoureuse et témoignant d’une grande richesse de vues, notamment Les Morticoles et Le Voyage de Shakespeare. En même temps il collabore à plusieurs journaux dont La Libre Parole d'Édouard Drumont. Il semble promis à un bel avenir comme écrivain encensé par les serviteurs du régime.
L'affaire Dreyfus est pour lui comme pour tant d’autres un révélateur. Il mène le combat nationaliste contre les détracteurs de l'Armée et va rompre avec les milieux républicains.

En 1903 il épouse sa cousine Marthe Allard qui, sous le pseudonyme de “Pampille”, possède déjà un joli talent de plume. En 1905 il rejoint Charles Maurras et l'Action française, et rend la chose publique en publiant dans Le Gaulois une profession de foi monarchiste : « Le roi seul peut être un arbitre , parce qu'il n'a personne à ménager. L'hérédité du pouvoir suprême évite des querelles répétées, des dépenses vaines, une perte de temps, et l'épuisement par corruption. Une restauration monarchique est fatale, non certes parce que nous le voulons, mais parce que la nature et la forme de nos sociétés l'exigent de plus en plus, sous peine de mort ! ».
En 1908, Daudet apporte 300.000 francs qu’il a reçus en héritage pour contribuer à la fondation du quotidien L'Action Française. Dans les années précédant la guerre de 1914, il publie des articles prophétiques qui seront rassemblés dans un ouvrage sous le titre L'Avant-Guerre.
Durant la guerre, il s'attache à soutenir le moral des Français par ses écrits. Il s'engage aussi à fond dans la chasse aux espions et aux traîtres, dénonçant la collusion du ministre de l'Intérieur Malvy avec eux. Il en informe le président de la République Raymond Poincaré et provoque ainsi des poursuites judiciaires et des sanctions. En 1917, il est l’un des artisans de l'arrivée de Clemenceau au pouvoir.
Élu député de Paris en 1919, il va dominer la Chambre de sa puissante personnalité. Il ne mène pas seulement un combat politique pour préserver les acquis de la victoire face à Aristide Briand. Il défend aussi la culture française, notamment dans un discours demeuré célèbre sur les humanités.
La mort dans des conditions douteuses de son fils Philippe, âgé de 14 ans, lors d'une arrestation le 24 novembre 1923, l'atteint cruellement. Condamné pour avoir défendu sa mémoire, il s'enferme dans les bureaux de l'Action française avant de se rendre à la police (juin 1927). Il est emprisonné mais bientôt libéré par un stratagème des Camelots du Roi. Il s'exile alors en Belgique d'où il ne reviendra, gracié, qu’en janvier 1930.
Il reprend alors sa place au journal et participe activement à la vie politique : il dénonce la corruption du régime, prédit la guerre, soutient le fascisme de Mussolini mais redoute le relèvement de l'Allemagne, et espère, lors de la manifestation du 6 février 1934, la chute de la « Gueuse », dénonçant Camille Chautemps (démissionnaire de la présidence du conseil depuis quelques jours en raison de l'affaire Stavisky), comme le "chef d'une bande de voleurs et d'assassins".
Il souhaitait depuis plusieurs années l'arrivée de Pétain au pouvoir lorsque la défaite l'amène. Mais l'occupation allemande désole ce patriote résolument latin et viscéralement germanophobe. Retiré en province, il meurt en 1942 à Saint-Rémy-de-Provence.

L'activité politique n’a pas empêché Léon Daudet d'avoir une abondante production littéraire. Celle-ci compte de nombreux romans, mais aussi plusieurs ouvrages de souvenirs où Léon Daudet se montre un narrateur et portraitiste inégalable. C’est aussi le mémorialiste qui écrira les deux volumes de Paris vécu et le Bréviaire du journalisme ainsi que Le stupide XIXe siècle qui est une critique percutante du libéralisme demeurée très actuelle.
Léon Daudet avait l'art de rendre les idées vivantes en les personnalisant. Les hommes politiques et les journalistes se précipitaient chaque matin sur son éditorial de L'Action Française en redoutant d’être “épinglé” par le talentueux polémiste qui maniait tour à tour l’ironie, l’humour, le rire, l’indignation aux dépens des canailles et des salopards.
Orateur incomparable, il était souvent demandé en province où il transportait les foules. Il prit notamment la parole au rassemblement du Mont des Alouettes en avril 1926, devant 60.000 Vendéens.
Membre de l’Académie Goncourt depuis sa fondation, son goût littéraire sûr lui fit reconnaître le talent de Louis-Ferdinand Céline.


Monday 5 November 2012

Jacques Ellul - Histoire de la Propagande



Jacques Ellul - Histoire de la Propagande

Que sais-je ?
Le point des connaissances actuelles

La première difficulté rencontrée lorsque l'on parle de propagande, c'est la définition. Or cette difficulté est encore plus grande lorsqu'il s'agit de l'histoire de la propagande. En effet. il n'est pas possible de se servir de la définition que l'on pourrait obtenir par l'observation du phénomène actuel. La propagande actuelle présente des caractères qui ne se retrouvent dans aucun des phénomènes politiques du passé. On est alors obligé ou de choisir une définition très vague qui ne correspond pas vraiment au fait actuel, ou bien, si l'on part de la situation contemporaine, de considérer qu'il n'y a jamais eu de propagande dans le passé. Il est vrai que, sauf exception, on ne parlait guère de propagande. Elle n'apparait à aucun moment avant notre époque comme un phénomène spécifique, qu'il faille définir et considérer en lui-même. Il ne serait pas venu à la pensée d'un historien de la fin du XIXe siècle d'écrire une histoire de la propagande. C'est la réalité de la propagande moderne qui a attiré notre attention sur ce fait, et qui nous induit à la rechercher dans le passé. Le fait que nous pouvons nommer ainsi, c'est à partir de notre expérience actuelle que nous le pouvons, et un Grec du temps de Périclès ou un clerc du temps de Louis IX n'auraient pas désigné d'un nom particulier le même phénomène que nous isolons parce que nous pouvons y trouver une ressemblance ou une origine par rapport au fait actuel de la propagande. Mais il faut prendre garde d'imposer au fait historique notre vision actuelle des choses. Une histoire de la propagande porte donc sur deux objets: d'une part il s'agit de montrer qu'il a existé dans l'univers politique des phénomènes comparables (mais non identiques) à ce que nous appelons aujourd'hui de ce nom (et dans cette perspective, il faut cerner les caractères spécifiques de ce phénomène en fonction de chaque société ou groupe politique), et d'autre part, il s'agit de montrer, pour la période plus récente, comment la propagande actuelle s'est constituée, comment elle est devenue ce qu'elle est, par évolution ou par mutation.
Nous choisirons une définition beaucoup plus compréhensive que celle que nous donnions pour la propagande moderne, et du point de vue historique nous étudierons l'ensemble des méthodes utilisées par un pouvoir (politique ou religieux) en vue d'obtenir des effets idéologiques ou psychologiques.
Nous avons dû limiter cette histoire jusqu'en 1914 d'une part à l'Antiquité méditerranéenne classique, d'autre part essentiellement à l'histoire française. Il était impossible, dans les dimensions de ce livre, de faire une histoire plus étendue, et de plus une histoire de la propagande ne peut être tentée que lorsque les autres secteurs de l'histoire sont relativement connus.
Quant aux divisions historiques, elles reposent sur des caractères communs (que nous pouvons discerner) à la propagande durant une période ou dans une civilisation. Il nous semble qu'il y a une première période qui va des origines au XVe siècle, où la propagande est fragmentaire et liée à la présence d'un propagandiste. Puis une seconde période va du XVe siècle au début du XIXe siècle, avec une structuration plus forte de la propagande et l'apparition de moyens d'action de masse, en particulier la presse. Puis la troisième période de 1789 à 1914 voit paraître le phénomène de la propagande moderne. Et celle-ci se manifestera pleinement dans la guerre de 1914 et la Révolution de 1917 que nous étudierons dans un quatrième chapitre. Nous nous arrêterons à cette date pour ne pas faire double emploi avec l'étude de M. Domenach qui commence à la propagande léninienne et étudie les formes successives à l'époque contemporaine.

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Sunday 4 November 2012

Sitaël - L'initiation Martiniste


Sitaël (Emilio Lorenzo) - L'initiation Martiniste
(Emilio Lorenzo)

Ordre Martiniste
Réunion inter-groupes tenue le 22 Octobre 1988 à Paris
Allocution du Grand Maître

L'initiation.
Une initiation. "Mon" initiation... Vous l 'avez vécue ou vous la vivrez bientôt. Martinistes de longue date, jeunes martinistes ou simplement visiteurs accueillis en toute amitié parce-que futurs martinistes, vous connaissez les quatre types d'homme dont parle Louis-Claude de Saint Martin ; le Philosophe Inconnu notre Vénéré Maître : l'homme du torrent, l'homme de désir, le nouvel homme et l'homme esprit.
Il ne s'agit pas de quatre hommes différents mais de quatre stades par lesquels l'homme passe. Le passage de l'un à l'autre est nécessairement marqué par une transformation... Quoique l'initiation aide à effectuer ce passage, elle ne constitue pas le passage en soit pas plus qu'elle n'en est l'unique caractéristique.

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Saturday 3 November 2012

L. Ron Hubbard - Retour à demain


L. Ron Hubbard - Retour à demain

L’espace est profond, l’homme faible, et le Temps est un impitoyable ennemi.
En des temps anciens et oubliés, l’homme, tout d’abord, découvrit la barrière. Il savait, avant d’avoir entrepris les voyages sidéraux, que la barrière était là. C’était une équation, formule fondamentale de la masse et du Temps, sans laquelle l’Homme n’aurait pu progresser au-delà du feu des premiers âges. Mais il put s’élever et utiliser la fission. Ses ingénieurs devinrent puissants et ses espoirs immenses. Cependant, les termes de sa libération furent aussi les termes de sa prison.
Lorsque la masse tend vers l’infini, le temps se rapproche de zéro.
Les premiers qui formulèrent les équations furent Lorentz et Fitzgerald. Puis, un philosophe théoricien, Albert Einstein, en montra l’application. Lorentz, Fitzgerald et Einstein donnèrent à l’Homme le Système Solaire, mais ils lui refusèrent en quelque sorte les étoiles.
En dépit de la difficulté soulignée par ces génies et que confirmèrent, d’abord les physiciens nucléaires, puis la véritable application, il y eut des hommes qui, bien qu’acceptant la loi, lui jetèrent un défi, et cette petite cohorte de vaisseaux et d’êtres, à travers les siècles, maintenaient la vie sur les routes du ciel. Les hors-caste et parias du voyage extra-atmosphérique, que l’Homme fuyait et maudissait, suivaient leurs voies solitaires vers d’infinis lointains, prisonniers quand même, solidement enchaînés par le Temps.
Qui, sachant le sort qui les attend, chercherait à faire volontairement partie de leur groupe ?
Mais, dans les sociétés humaines, il y a toujours des gens qui, par tempérament ou poussés par la force des circonstances, deviennent des hors-la-loi. Il y a aussi des aventuriers que n’arrêtent pas les équations. Aussi l’Homme arriva-t-il jusqu’aux étoiles qu’il explora en partie, malgré le destin de ceux qui entreprenaient le voyage.
Ils partaient, disait-on, pour le « long passage », bien que la course ne fût pas longue, du moins pour le vaisseau et l’équipage. Elle n’était longue que pour la Terre, car ceux qui approchaient de la vitesse de la lumière avançaient aussi vers le zéro du Temps. La différence de temps qui résultait des grandes vitesses bouleversait les vies humaines. Ceux qui partaient en effet pour un passage de quelques semaines quittaient la Terre et le Système Solaire où pendant ces quelques semaines s’écoulaient des années.
Le bénéfice réalisé en un long passage était minime. Une croisière de six semaines vers Alpha du Centaure – qui avait peu à donner, à la différence des étoiles plus lointaines – ramenait l’équipage vers une Terre vieillie de plusieurs années. Le commerce sidéral n’était pas une entreprise financière. L’équipage seul en bénéficiait.
Les vaisseaux du Système Solaire pouvaient atteindre la vitesse que nécessitait le long passage. Parfois, quand des autorités portuaires attendaient avec un mandat d’arrêt, il arrivait qu’un vaisseau de ligne se détachât de la force de gravitation du Soleil et qu’il allât se perdre dans les étoiles. Ou bien, un criminel volait un navire avec l’espoir de gagner des années. Mais le résultat était le même.
Celui qui s’en va pour un siècle ne peut guère revenir. Son bagage de connaissances est trop léger. Ses concitoyens sont morts. Il n’a pas de place et ne peut s’adapter. Et ce qui, pour un équipage, a peut-être commencé comme une aventure sans lendemain, se termine invariablement de la même façon : un autre long passage au cours duquel il reste jeune tandis qu’en arrière les siècles s’accumulent. Les voyages sidéraux ne pouvaient trouver de fraternité qu’à l’intérieur du vaisseau.
Leur seul espoir était qu’un jour quelqu’un découvrît une autre équation, une solution à la barrière que dresse le Temps en se rapprochant de zéro lorsque la masse avoisine la vitesse de la lumière.
Les hors-caste du long passage, ceux qui sont encore vivants, n’ont jamais cessé d’espérer.

Une reprise de Lenculus

Friday 2 November 2012

Rep. Paul Findley Dares to Speak out


Rep. Paul Findley Dares to Speak out
People and Institutions confront Israel's lobby

Findley examines the history of America's lopsided official attitude toward the Middle East, a score of the most egregious examples of AlPAC's behavior, and the effect of all of this on public debate and policy.
Because of his access to highly placed government officials, Findley's book contains a wealth of original statements and observations from William Fulbright, Philip Klutznick, George Ball, Zbigniew Brzezinski, and the Rev. Jesse Jackson and many other prominent figures, speaking on the record and off...

Findley Paul - They Dare to Speak Out - E-book

Thursday 1 November 2012

Alain Saury - Le manuel de la vie sauvage


Alain Saury - Le manuel de la vie sauvage
Ou revivre par la nature

Comprendre et prévoir le temps / Marcher et s'orienter / Se chauffer / Boire et trouver l'eau / Cueillir, replanter / Apprivoiser, ou chasser et pêcher / Cuisiner, conserver / Se loger / Se vêtir / Fabriquer / Soigner et sauver / Se nourrir subtilement.


Ce monumental ouvrage, empreint d'un profond humanisme et d'un amour fou pour tout ce qui vit, peut être considéré comme une véritable bible de survie. Il nous permet, dès aujourd'hui, de nous initier progressivement à la vraie vie, selon les lois de la Nature (et de notre nature), dans le respect de toute la création, dans l'économie et donc dans la générosité.
Un ouvrage à deux niveaux : trucs, recettes, idées, conseils, techniques pour tous les aspects d'une vie dans la nature; poésie, humanisme, amour, dignité de l'homme que ce dernier devrait s'efforcer de retrouver.
Dans notre pauvre monde en perdition , si l'apocalypse advenait - à juste titre car la disharmonie est insupportable - avec sa cohorte de famines, épidémies, guerres, cataclysmes... ce manuel de la vie sauvage pourrait certainement nous aider à sauver ce qui pourra l'être encore et, dès maintenant, il peut nous permettre de prévenir ces catastrophes et nous acheminer vers l'harmonie - salut de nos enfants et de tout ce qui vit dans la complicité et le don de soi, dans l'Amour.
Vous y découvrirez et apprendrez mille et une choses utiles - voire indispensables - au fil de ses 13 parties, dont voici quelques aspects (nous ne pouvons reproduire ici les 12 pages de table des matières !) :

1. Comprendre le temps : l'astronomie, compter et mesurer le temps, les prévisions météorologiques (traditionnelles, empiriques et techniques), connaître les climats, les nuages, construire des instruments météorologiques simples, etc.
2. Marcher et s'orienter : de jour comme de nuit, construire une boussole, lire une carte, s'équiper pour un déplacement, trouver le Nord, se défendre, s'abriter, nager, construire un radeau, grimper, se repérer, etc.
3. Se chauffer : allumer et construire un feu dans n'importe quelles conditions, les matériaux à utiliser, les divers types de feux de plein air, couper et abattre, chauffer son logis. faire son charbon de bois, etc.
4. Boire et trouver l'eau : la rendre potable, la filtrer, la stocker, reconnaître les sols, la radiesthésie, creuser un puits, drainer, irriguer, construire une pompe, etc.
5. Cueillir : identifier et récolter les plantes sauvages, les conserver, connaître leurs multiples usages (nutritifs, à huile, mellifères, à farine, textiles, à savon, à papier...), les champignons. cultiver le champignon de couche, etc.
6. Cuisiner : notions essentielles de diététique, le jeûne, quelques recettes importantes, cuisine et feux de plein air par tous les temps, etc.
7. Conserver : les méthodes de conservation suivant chaque catégorie d'aliments, à long ou à court terme, les boissons fermentées et non fermentées, etc.
8. Apprivoiser, ou chasser et pêcher : hébergement et nourriture des animaux domestiques, sauvegarde des animaux dits sauvages, tout sur les pêches en eau douce et en mer, le matériel, les diverses formes de chasses, pièges, armes rudimentaires ou sophistiquées, quelques gibiers, etc.
9. Se loger : les constructions simples et de type sauvage, abris de survie en pleine nature, igloo, tipi, grottes, tentes simples, techniques et matériaux de construction, maçonneries, charpentes simples, outillage, etc.
10. Fabriquer : se vêtir (couture, tricot, crochet, tissage, laine, costumes simples), autres artisanats (macramé, vannerie, verre...), la menuiserie (outils, affûtage, assemblages de base...). le travail du métal (outillage, construction d'une forge...), les nœuds, fabrications diverses d'une multitude d'objets nécessaires et utiles, etc.
11. Replanter : techniques de l'agriculture biologique (compost, fertilisants naturels, couches et châssis, semis, associations, culture, potager...), le reboisement et son utilité (haies, arbres, replantations...), greffes et boutures, etc.
12. Soigner et sauver : les principaux accidents et comment les traiter (plaies, brûlures, entorses, fractures, asphyxie, morsures, empoisonnements, accouchement...), notions de secourisme indispensables, le transport des blessés, la noyade, l'incendie, les médecines douces, etc.
13. Se nourrir subtilement : l'air, la lumière, le silence, la musique, la créativité, la spiritualité, l'amour sensuel et universel, etc.

Autant de questions (et bien d'autres !) auxquelles ce guide pratique répond, et dont les solutions sont là pour nous initier progressivement à une existence adulte, responsable, autarcique, altruiste, dans la joie et le respect de nous-même, des autres et de notre environnement.
Un livre à lire, à méditer, à pratiquer, à faire lire autour de soi - et surtout à nos enfants car ce sont eux qui feront peut-être de l'enfer que nous leur léguons aujourd'hui un paradis pour demain ?

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