Ernest Larisse - Jean Lombard & la face cachée de l’histoire moderne


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Ernest Larisse - Jean Lombard & la face cachée de l’histoire moderne
Deux conférences

« Crise, guerre, révolution »
13 mai 1976, prononcée à l’occasion de la parution du tome III
« L’Europe, après sa dernière chance, son destin »
26 mai 1977, prononcée à l’occasion de la parution du tome IV
Le tome 1 paraîtra en 1979 et le tome II en 1980.


Jean Lombard, qui signait « Jean Lombard Cœurderoy » pour ses amis, est l’auteur d’une œuvre capitale dont malheureusement la totalité n’a pas été publiée intégralement en français. Jean Lombard n’ayant pas trouvé d’éditeur français qui acceptât de publier son œuvre monumentale, se résolut avec la plus grande déception à faire traduire ses volumes en espagnol. Quatre gros tomes parurent ainsi aux éditions franquistes « Fuerza Nueva » à la plus grande joie des espagnols et sud-américains avertis des questions subversives.
Mais qui était Jean Lombard ?

I) Biographie anti-subversive
Diplômé de l’École des Chartes en 1927, Jean Lombard s’est orienté vers une carrière diplomatique en intégrant l’École des Sciences Politiques d’où il sortit lauréat du concours des Ambassades. Peu avant la deuxième guerre mondiale, on lui confia le poste de bibliothécaire-archiviste de la ville d’Alger avant de devenir administrateur de la Bibliothèque de la même ville, ce qui lui permit d’être plongé pendant 10 ans dans les affaires musulmanes en Algérie. Pendant la Guerre, il fut affecté aux services de renseignements. Inquiété à la « Libération » pour avoir dépouillé les bibliothèques et les archives des loges maçonniques en Algérie, il fut incarcéré pendant quelque temps et radié de la Bibliothèque. Après la guerre, il fut nommé secrétaire général du Comité des Banques d’Algérie, directeur de l’enseignement bancaire en Afrique du Nord et professeur d’économie politique, avant de retrouver sa place d’administrateur de la Bibliothèque d’Alger (le Conseil d’État ayant levé la sanction qui l’avait touché auparavant). Mis en congé spécial après l’abandon de l’Algérie en 1962, il vint s’installer en Espagne comme beaucoup de pieds-noirs ou de pro-Algérie Française scandalisés par ce largage inique ! Jean Lombard fut ensuite nommé ‘chargé de missions’ de l’unesco en Amérique Centrale et au Liban, ce qui lui permit d’en apprendre beaucoup sur la subversion mondiale. Cette carrière bien remplie lui a donné l’occasion de parfaitement prendre connaissance des arcanes financières et bancaires et de consulter par sa formation et ses fonctions une exceptionnelle documentation confidentielle ou peu connue, dont il a su tirer le meilleur profit pour mener à bien son œuvre absolument remarquable, servie par un don exceptionnel de synthèse.

II) Genèse d’une œuvre magistrale unique au monde
Dans un entretien accordé en 1985 au quotidien espagnol « El Alcazar ». Jean Lombard expliquait l’origine de son œuvre monumentale et ce qui l’avait décidé à entreprendre une tâche aussi vaste. Il déclarait : « Le hasard en fut à l’origine, lorsque je passais tout l’été de 1939 aux Etats-Unis et au Canada. Il me permit d’assister aux préparatifs idéologiques de la Seconde Guerre Mondiale. J’en vins à découvrir le visage voilé des « forces occultes » et à pressentir que ce sont elles qui ont fomenté les guerres et les révolutions: Je décidai alors de rechercher pour mon compte les racines de ces « forces occultes », en découvrant des textes originaux et en les confrontant avec l’histoire générale. J’eus alors la chance de trouver certaines œuvres, qui sont la clé de ces investigations laborieuses, tels les « Selected Essays » (Essais Choisis) de Darmestetter, version américaine des « Prophètes d’Israël », écrit en 1891. Et je suis parvenu de la sorte à reconstituer le développement du capitalisme et, à son tour, celui du (marxisme) — collectivisme ».
Car il y a bien, aussi étonnant et contre-nature que cela puisse paraître, un lien fondamental entre le capitalisme et le marxisme ! Il y a bien eu une montée parallèle du capitalisme et du collectivisme. Écoutons Jean Lombard : « Pour comprendre cette alliance, qui semble contre nature, étant donné l’affrontement idéologique existant en apparence, il faut expliquer, à partir de la genèse du capitalisme et du collectivisme, quels sont les antécédents historiques de la démocratie libérale, selon l’israélite polonais Brzezinsky, mentor de Carter. Je la compare d’habitude à l’image d’un tunnel, dont la droite et la gauche élèvent respectivement les parois, bien qu’il n’offre qu’une voie unique, conforme aux paramètres des technocrates, c’est-à-dire la servitude dont souffrait le peuple de l’ancienne Égypte. En réalité ce n’est là qu’une pseudo-démocratie, dans laquelle les élections sont tolérées mais les candidats présentés par les Directoires Secrets, et ce n’est lever aucun voile que de préciser que bien des politiciens des démocraties occidentales, qu’il s’agisse des États-Unis, de la France, de l’Italie ou de l’Angleterre, appartiennent à ces Directoires, bien qu’ils se disent libéraux ou socialistes, selon les partis auxquels ils appartiennent ».
On peut donc confirmer le lien entre le Capitalisme et le Marxisme : « Pour convaincre les incrédules, je ne puis leur exhiber un contrat de mariage par-devant le juge, qui n’existe pas, bien sûr. Mais je peux leur apporter au moins la preuve d’un concubinat. Depuis la mort d’Adriano Lemmi, G ∴ M ∴ de la maçonnerie italienne et meneur du « World Revolutionary Movement », le siège de celui-ci se trouve à New-York, dans ce même édifice Harold Pratt, où les Rockefeller hébergent le fameux « Council on Foreign Relations ».
Ainsi le Mouvement Révolutionnaire Mondial, bien qu’étant issu de la gauche marxiste, cohabitait avec la Haute Finance, comme des loups entre eux. Dans l’œuvre de Jean Lombard se trouve la constante démonstration par les faits que, dans la plupart des cas, ce ne sont pas les gouvernements officiels qui prennent les ultimes décisions. « Cela arrive, mais non de façon absolue, que ce soient les membres des forces occultes qui dictent ces décisions par personnes interposées. Ces forces occultes, depuis le xviie siècle, se sont réunies dans le dessein de dominer les pouvoirs politiques visibles et de manipuler leurs finances. Elles sont multiples, mais les plus connues sont : les Rose-Croix, les Illuminés de Bavière, les Francs-Maçons et quelques autres sociétés secrètes ».
L’objectif principal du Capitalisme a été d’étendre son influence grâce à l’argent : « Les marchands cherchaient à se délivrer des entraves sociales et politiques, telles que les restrictions imposées par les Corporations et les condamnations de l’usure par l’Église, boulevard jadis défendus par les gouvernements légitimes. L’intervention de la Banque et des établissements de finance a été d’importance primordiale dans l’origine et la consolidation des révolutions anglaise, américaine du nord et française. De sorte que l’historien de la Fronde, Henri Malo, a pu écrire avec raison que « l’histoire des révolutions est inscrite dans les livres de compte des banquiers ». Ceux d’Amsterdam sont intervenus non seulement en faveur de Cromwell, mais aussi dans la restauration de Charles II. Le cas de la chute de Napoléon est particulièrement éloquent. L’Empereur a tenté d’échapper aux greffes des banquiers internationaux et de se passer de leurs services. Mais le syndicat des Rothschild, de Baring et Boyd (de Londres), de Hope et Labouchère (d’Amsterdam), de Parisch (de Hambourg) et de Bethmann (de Frankfort) s’est uni et a soutenu toutes les coalitions contre Napoléon, qui a succombé devant la résistance civile espagnole et l’immensité des steppes glacées de la Russie ».
Le capitalisme va alors atteindre son zénith : « Le Congrès de Vienne confirma l’hégémonie de la Haute Finance sur l’Europe. Dès lors les cinq frères Rothschild répandus dans les capitales du vieux continent et leurs associés du monde entier devinrent les banquiers des rois comme les rois des banquiers... Jusqu’en 1848 ils maintinrent leur suprématie absolue. Un autre fait qui instaura la prédominance de l’hégémonie britannique a été la perte des colonies espagnoles en Amérique du Sud, rendue possible par deux francs-maçons, Bolivar et San Martin, grâce au concours de l’Angleterre et des loges espagnoles, neutralisant le gouvernement de Madrid. Le résultat en a été la substitution du joug espagnol de celui de l’Angleterre et plus tard des États-Unis. Ce qui a entraîné une pire oppression pour les peuples américains ». (...)


Jean Lombard - La face cachée de l'histoire moderne - Tome 1
Jean Lombard - La cara oculta de la historia moderna
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