[center][large]Herbert M. SHELTON[/large][/center]
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[center][large]Le Jeûne[/large]
Herbert M. Shelton - Le Jeune.pdf (3.7 MB)
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PREFACE[/center]
[justify]Par l?ampleur de son exposé, cet ouvrage se suffit à lui-même; il ne nous paraît donc pas nécessaire d?y ajouter plus que quelques généralités à l?intention du lecteur pour qui les idées hygiénistes de l?école sheltonnienne sont peu familières.
Lorsqu?il s?agit de santé (de son absence plutôt, car c?est alors qu?on s?en inquiète), le malade fait généralement appel à un praticien de la profession médicale qui, en France notamment, est le seul autorisé à « guérir »; ou bien il se tourne vers ceux que l?on nomme « guérisseurs », c?est-à-dire qui ne sont pas autorisés à donner des soins, encore qu?en plusieurs pays, et non des moindres, les naturopathes, chiropractors, etc., peuvent, sous certaines conditions, exercer leur art.
Herbert M. Shelton n?appartient à aucun de ces groupes. Ses connaissances et son autorité n?en sont pas moins immenses car il n?est guère de problème touchant aux conditions de la vie saine qu?il n?ait approfondi au cours de sa longue carrière. L?auteur de cet ouvrage est un savant, un hygiéniste non dans le sens restreint donné habituellement au mot « hygiène », mais dans l?acception la plus large et la plus précise du terme, c?est-à-dire en tant que science du maintien et du rétablissement de la santé.
Les premiers qui formulèrent, au cours du siècle dernier, les lois fondamentales de cette science de la santé ont nom S. Graham, I. Jennings, R.T. Trall.
Les recherches de ces pionniers furent poursuivies jusqu?à maintenant par de nombreux hygiénistes qui apportèrent chacun leur contribution, mais c?est au Dr H.M. Shelton que revient le mérite d?avoir, au cours d?une vie consacrée à cette tâche, fait surgir des ?uvres de ses devanciers, pour les mener à un point de synthèse avancée, les principes parfois embryonnaires qui sans lui seraient restés oubliés ou seraient apparus, fragmentaires, tronqués et déformés, dans les ?uvres d?auteurs d?écoles de prétendue guérison.
L??uvre du Dr Shelton est immense, elle ne se borne pas à l?étude du jeûne ; c?est l??uvre d?un biologiste, d?un hygiéniste, d?un éducateur, d?un homme qui, faisant table rase des dogmes légués par le passé, a cherché à résoudre le problème de l?équilibre vital de l?homme.
Il nous faut rappeler ici que pour qu?un jeûne serve au but qu?on en attend : la santé, un certain nombre de conditions sont requises. Il ne faut pas l?entreprendre n?importe où et n?importe comment. Un certain nombre de conditions sont nécessaires, comme on s?en apercevra en lisant cet ouvrage. Le patient ne doit donc pas s?aventurer à l?aveuglette dans un long jeûne, car une telle expérience, si elle est mal conduite, reprise alimentaire incluse, risque d?être décevante et préjudiciable. Toutefois, avant d?entreprendre le plus, il reste possible d?essayer le moins, c?est-à-dire effectuer de courts jeûnes de 24 à 48 heures, chaque fois que l?organisme donne le signe d?un malaise ; ce petit repos est de bonne sagesse.
Soulignons aussi que si les conditions du moment ne permettent pas un long jeûne, il est bon d?adopter sans tarder un mode de vie plus raisonnable, et notamment de consacrer au repos et au sommeil les heures nécessaires. De plus, une alimentation saine, bien conçue, si elle ne peut prétendre donner le résultat attendu d?un jeûne, reste une base indispensable au maintien ou au retour de la santé. Le Dr Shelton a d?ailleurs largement traité de l?alimentation correcte dans son ouvrage Orthotrophy.
A un moment où le déficit croissant de la Sécurité Sociale (assurance maladie) pose de graves problèmes, il est souhaitable qu?un peu plus d?attention soit apportée au jeûne en tant que procédé correct et économique de rétablissement. De plus, et nous en avons eu maintes fois l?exemple, des malades rétablis grâce à un jeûne et à l?adoption consécutive d?un mode de vie raisonnable, ont cessé définitivement d?être une charge pour les assurances sociales, c?est-à-dire pour la communauté. Quel ministre, quel gouvernement favorisera un tel moyen d?éviter un gaspillage éhonté des ressources économiques et un amoindrissement du niveau vital ? Nous, hygiénistes, pensons, pour l?avoir expérimenté, qu?une partie non négligeable de la population de notre pays pourrait, de plein gré, pour peu qu?on lui en laisse l?alternative, avoir recours à des soins moins onéreux que ceux consistant en médicaments et opérations, en même temps que plus efficaces pour le retour à la santé et à la vie normale, sociale et économique.
Le jeûne conjoint à l?éducation du patient serait un immense bénéfice à la fois pour le niveau de santé du pays et pour les caisses d?assurances maladie. Cette traduction de l?ouvrage du Dr Shelton sur le Jeûne est loin d?être parfaite, et nous demandons l?indulgence du lecteur pour les lourdeurs de style et autres travers qu?une traduction difficile ne nous a pas permis de toujours éviter. De plus l?auteur fait de nombreuses répétitions, qui ne sont pas involontaires, car il est dans ses habitudes d?insister plusieurs fois sur ce qui lui paraît important de souligner.
Pour terminer, nous souhaitons que l?accueil fait à ce livre soit favorable et rende possible la publication d?autres ouvrages du même auteur.
Gérard NIZET.[/justify]
[center][large]Qu?il nous soit permis de remercier ici M. et Mme Le Dantec pour leur
aide dans l?établissement d?une version correcte, ainsi que M. et Mme Suzineau
pour leur aimable collaboration.[/large][/center]