[large]Paul Gentizon[/large]
[small]Envoyé spécial du « Temps »[/small]
La révolution allemande (Novembre 1918 -Janvier 1919)
[small]Payot et Cie 1919[/small]
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Marins de la Division de la Marine du Peuple en décembre 1918 à Berlin[/center]
I.
« FIFE DIE REPUBLIK ! »
Une débauche de rouge.? L'Armée et les « Oberkamerad ». ? Les temples de Gambrinus.? « Comment on nous a trompés pendant quatre ans. »
II.
LA RÉVOLUTION A MUNICH
Le drame. ? Le bolchevisme. ? Les soldats. ? La disette.
III. MUNICH EN RÉPUBLIQUE
La situation politique intérieure. ? Kurt Eisner. ? Séance secrète des Conseils de soldats, paysans et ouvriers.
IV.
KURT EISNER
La carrière d'un tribun. ? Un curieux ministère. ? Collaborateurs et adversaires. ? Les fêtes de la Révolution.
V.
LE NOUVEAU RÉGIME ET l'ARMÉE . ...
La garde rouge. ? Les Conseils de soldats. ? La démobilisatien. ? Etat d'esprit.
VI.
LES NOUVELLES IDÉES LIBÉRALES ....
L'opinion publique. ? Le combat pour les idées démocratiques. ? Le manifeste des « Ouvriers intellectuels » munichois. ? Déclarations du Comte de Montgelas.
VII.
LA CHUTE DES WITTELSBACH
Le roi Louis III. ? Vive la République! ?La fuite.?Sa Majesté demeure introuvable. ? Abdication.
VIII.
LE RETOUR DE LA GARDE
« Sous les tilleuls ». ? Le défilé. ? Les sentiments delà foule. ?La fin de l'épopée impériale.
IX.
AU CHÂTEAU ROYAL DE BERLIN
Les sentinelles. ? Les matelots à Berlin. ? Les « Hamster ». ? Dans les sous-sols du château. ? La nuit du 9 au 10 novembre.
X.
AU MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES
Un palais « vieux régime ». ? Franche confession.? Où s'élabore le livre blanc. ? Déclarations de M. Kautsky.
XI.
LES INTELLECTUELS
M. Sudermann. ? Le manifeste des 98. ? « Es ist nicht nicht wahr » ? « Infantilisme apolitique ». ? M. de Harnak.
XII.
QUELQUES INTERVIEWS
Théodor Wolff et le parti démocratique allemand. ? Le « Terrible compte » et le bon billet de Bemstein. ? « Nous avons été absolument battus » déclare Maximilien Harden.
XIII.
TABLEAUX DE LA VIE DE BERLIN. . . .
La décomposition de l'Armée. ? Libelles et manifestes. ? Cortèges spartakistes. ? A bas le capitalisme. ? La « pelote à clous ».
XIV.
DE KIEL A BERLIN
« Notre avenir est sur l'eau », avait dit Guillaume II, et c'est de la flotte qu'est parti le mouvement révolutionnaire.
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Extrait :
Dans une salle enfumée, au plafond bas et voûté, aux murs décorés de longues théories de cornes de cerfs, des centaines de soldats, attablés avec des femmes devant leur «
moss », discutent avec animation et parfois avec violence.
Immédiatement, on sent qu'ils sont les maîtres de l'heure, qu'ils sont la force Des mains nerveuses serrent des fusils et des poings noueux s'abattent sur les tables, tandis que des filles de salles circulent entre les bancs avec des plateaux chargés de chopes. La soif de ces soldats a pris avec la révolution quelque chose de fiévreux. Soudain, près de moi, des voix gutturales éclatent... Eh quoi ! la Marseillaise ! L'hymne français transformé avec des paroles allemandes en lied révolutionnaire ! Le vaincu scandant le chant du vainqueur !... Je ne suis pas revenu de ma surprise que déjà toute la salle reprend le refrain avec de grands éclats de voix rauques qui sous la voûte basse soulignent lourdement la mélodie.
Est-ce le rythme large et puissant de ce cantique de révolte ? Est-ce l'accent sérieux et passionné de ces soldats ? Est-ce ce tableau surprenant de l'hymne français évangélisant l'Allemagne révolutionnaire ?
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Pour plus d'informatoin sur cette période de l'histoire :
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https://bataillesocialiste.wordpress.co ... me/page/2/[/small]
Ce 15 janvier 2009, il y aura 90 ans que Rosa Luxemburg a été assassinée à Berlin, en même temps que Karl Liebknecht. Nous publions à cette occasion trois articles de Rosa Luxemburg inédits ou rares en français : Une Question de tactique (1902), Quelles sont les origines du 1er mai ? (1894), et Un Devoir d?honneur (1918).
C?est également l?occasion de revenir sur les idées de celle qui fut, en réalité, assassinée plusieurs fois.
En 1919 en Allemagne, le nouvel ordre établi a, pour empêcher la révolution [
qui aurait asservie le peuple], fait tuer des milliers de révolutionnaires, dont Rosa Luxemburg [
Qui aurait-elle fait tuer ? Combien ?]. Il ne suffisait plus de la calomnier : il devint nécessaire de l?assassiner, puis de se débarrasser de son cadavre en le jetant dans un canal de Berlin. Mais même après ce crime, elle restait politiquement gênante et on continua de mentir sur son compte, en Allemagne et ailleurs. On atteignit le paroxysme de cette politique avec le régime nazi, qui fit interdire et brûler ses textes [
Pour raison de salubrité publique et mentale].