[large]Etude sur l'histoire des Juifs à Colmar[/large] [small](1866)[/small]
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[justify]Chrétien, lisez ce que les impies perfides et satanistes juifs disent de nous. Nous, gentils animaux, qui les avons reçus en notre pays et offert le gite, la protection, épouillés ; lisez et concluez !!! L'inversion accusatoire dès les premières lignes de ce document.[/justify]

[center]Monument dédié au Diable pris par un correspondant de Bibles et nombres ? Colmar[/center]

[justify]Depuis Je triomphe définitif du christianisme, l'histoire des Juifs n'est qu'une longue persécution. Après avoir apporté au monde l'idée du Dieu un (comme si le monde avait attendu cela!! Avec eux tout doit être unique, un Nouvel Ordre Mondial par exemple...), ils s'étaient rendus coupables aux yeux de la société chrétienne de la mort du plus pur, du plus sublime représentant du monothéisme, et suivant l'opinion du moyen âge, ce crime imprima à toute la race des déicides une flétrissure indélébile. Mais cette raison n'explique pas à elle seule leur misérable destinée.
Sans doute les m?urs religieuses étaient assez élastiques pour ne pas exclure d'injustes rigueurs ; cependant l'Église chrétienne ne cessait pas de se reconnaitre pour une fille du judaïsme ; les premiers temps de son histoire nous montrent les Chrétiens à peine distincts de la souche d'où ils se détachent. II eut été digne d'une religion de paix et d'amour d'effacer les sentiments de répulsion que l'antiquité avait voués aux Juifs, si profondément séparés de la société païenne par les institutions de Moïse. Loin de là : à partir du second concile d'Orléans, en 533, l'Église s'applique à interdire aux Chrétiens le connubium avec les Juifs, et dès que la société du moyen âge se fût organisée, malgré les exemples de tolérance que lui donnèrent quelques-uns de ses plus illustres pontifes, elle se mit en mesure de les repousser de toutes les voies par où ils auraient encore pu s'assimiler aux peuples chrétiens.
Cette scission, préparée par d'anciennes antipathies de races, favorisée par l'antagonisme des dogmes religieux, par les calomnies que les Juifs propageaient contre le culte opposé, par ce honteux trafic d'esclaves chrétiens qu'ils vendaient aux Maures d'Espagne, après les avoir façonnés (émasculés), notamment à Verdun, à certains emplois du harem, devint plus violente par la pratique du prêt à intérêt. Défendu aux Chrétiens sous peine d'excommunication, le prêt à intérêt fut abandonné aux Juifs qui en firent pour ainsi dire leur unique ressource, et l'on peut facilement juger de ce qu'il devint dans une société où le capital était rare et constamment menacé, même dans la personne de ceux qui le louaient. En 1254, la grande confédération des villes du Rhin fixe le taux annuel de l'intérêt à quatre sous par livre, à deux deniers quand il s'agissait de prêt à la semaine, c'est-à-dire à 20 et à 43 pour cent, et tout indique qu'au quatorzième siècle et même plus tard encore, quand déjà le prêt à intérêt n'était plus exclusivement entre les mains des Juifs, ces usures avaient encore quelque chose de très normal, du moins dans la vallée du Rhin, l'une des grandes artères du commerce au moyen âge.
Il ne faut pas s'étonner qu'une oppression pareille de la terre et du travail ait amené des réactions sanglantes. En 1337, un tavernier de village, compère Thomas, plus connu sous le nom d'Armleder, parcourt les campagnes de l'Alsace, met le siège devant les petites villes et se fait livrer tous les enfants d'Israël qu'il immole en vertu de la mission qu'il tenait du ciel. Un certain nombre d'entre eux, échappés un massacre de Mulhouse, d'Ensisheim et de Rouffach, se réfugient auprès de leurs coréligionnaires de Colmar, où déjà, en 1293, ceux de Roufiach avaient trouvé un asile contre les poursuites de l'évêque de Strasbourg. Armleder eut l'audace de venir réclamer ses victimes, et sur le refus de les lui livrer ; il se dédommagea en ravageant le territoire de la ville.[/justify]