Gustave Tridon

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[---][center][large]Gustave Tridon[/large][/center][---]


[center]Gustave Tridon est le second de Blanqui. Il meurt à 30 ans, après la Commune. Il aura eu le temps d'écrire un ouvrage sur les Hébertistes et Du molochisme juif, où il exprime son anticléricalisme et son anti-hébraïsme.

Gustave Tridon (Edme-Marie-Gustave) (Châtillon-sur-Seine, Côte-d'Or 1841 - Bruxelles, 1871), est un homme politique, journaliste, écrivain français et une personnalité de la Commune de Paris.
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Tridon Gustave - Du Molochisme juif.pdf
http://www.histoireebook.com/index.php? ... hisme-juif



[justify]Fils d'un riche propriétaire il fait ses études de droit à Paris. Un article jugé contraire à la morale l'envoie en prison à Sainte-Pélagie où il fait la connaissance d'Auguste Blanqui. Il rédige un ouvrage Les Hébertistes, plainte contre une calomnie de l'Histoire et fonde divers journaux républicains comme la La Critique (1867). Il finança le Candide (1865) de son ami Blanqui dont le succès lui valut trois ans d'emprisonnement. En septembre 1866, il représente Blanqui au congrès de l' Association internationale des travailleurs. À son retour il est arrêté et fait quinze mois de prison. Il est libéré en 1868.

Après la proclamation de la République le 4 septembre 1870, il finance le journal de Blanqui La Patrie en danger. Il est membre du Comité central républicain des Vingt arrondissements. Il est des quatre rédacteurs de l'Affiche Rouge qui appelle à la formation de la Commune à Paris.

Au élections du 8 février 1871, il est élu député de la Côte-d'Or pour l' Assemblée nationale. Il démissionne à Bordeaux après avoir voté contre les préliminaires de paix (guerre franco-prussienne) signés entre le gouvernement d'Adolphe Thiers et l'Allemagne. Le 26 mars, il est élu au Conseil de la Commune par le Ve arrondissement ; il est nommé à la Commission Exécutive, puis à la commission de la Guerre. Il vote contre la création du Comité de Salut public. Après la Semaine sanglante, atteint de troubles nerveux, Tridon se réfugie à Bruxelles où il meurt en août 1871.

On lui doit divers ouvrages portant sur les girondins, les hébertistes et la Commune de 1793 ainsi qu'un ouvrage antisémite posthume intitulé Le Molochime juif et sous-titré Études critiques et philosophiques, publié en 1884, dans lequel il considère que le judaïsme n'est qu'une survivance du culte du Moloch. Certains anti-hébraïques de la fin du siècle tels Édouard Drumont se revendiqueront de son influence.[/justify]


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[justify][large]Gustave Tridon fut étudiant en droit. Cependant, comme il provenait d'une famille fortunée, il n'exerça jamais de métier. En 1864, il publie une étude sur Jacques- René Hébert (1757 - 1794), précurseur du nationalisme français d'extrême-gauche.
Ensuite, Gustave Tridon fonde et publie Candide, journal des blanquistes, ce qui le mène en prison pour quelques temps. En 1866, il représente Blanqui au congrès de l'Association Internationale des Travailleurs.
Il fonde une nouvelle revue, La Critique qui est elle aussi censurée. Il repart en prison pour cinq mois. Poursuivi de nouveau en 1870, il s'enfuit en Belgique.
Il revient à Paris après la proclamation de la république et fonde la revue La patrie en danger. Lors de la Commune, il est élu par le Vème arrondissement. Il sera membre de la commission militaire. Après la Commune, il s'enfuit en Belgique où, malade des nerfs, il se suicide.

Du molochisme juif appelle au culte de la Raison vue de Paris. C'est un ouvrage délirant de glorification des Aryens et de rabaissement des Sémites, Juifs, Arabes, Phéniciens réunis. En amont, Tridon voit dans le Judaïsme une survivance du culte sanguinaire au Moloch, cette statue chauffée au rouge dans la gueule de laquelle les Phéniciens jetaient des enfants vivants. En aval, il voit dans le christianisme une pauvreté de pensée et un asservissement typiquement sémites, contraire à la tradition aryenne. Tridon professe l'athéisme comme un accomplissement de la civilisation occidentale.[/large]




Voici quelques extraits de son ouvrage Du molochisme juif :


Depuis la fixation des nomades hébreux sur la terre de Chanaan, des relations s'étaient ouvertes entre le Judée et le puissant empire d'Assyrie. Là dominaient les races aryennes et couschites, bien supérieures aux Sémites par le caractère, les moeurs et les lumières.

La législation nous arrêtera davantage. Son influence a été plus grande et surtout plus funeste, car elle a créé le judaïsme, père fort déplaisant de deux fils détestables : l'islamisme et le le christianisme.

Les Sémites, c'est l'ombre dans le tableau de la civilisation, le mauvais génie de la terre. Tous leurs cadeaux sont des pestes. Combattre l'esprit et les idées sémitiques est la tâche de la race indo-aryenne.

Le Sémite présente quelque chose de raide, de dur, de concentré. Un mur semble s'interposer entre lui et les autres nations, au point de vue moral toutefois, car il ne s'est jamais fait faute d'entrer en contact avec les Gentils dans le but de les exploiter. (...) Allah, Moloch ou Jehovah sont la divinisation de cet orgueil fanatique et peu éclairé des races sémitiques.
Pour la première fois s'accouplent l'humilité la plus arrogante et la plus ambitieuse abjection. Le Sémite s'identifie avec son dieu et le comble de tous les dons. (...) Pour le grandir davantage, il se dégrade jusqu'au bas de l'échelle ; mais ce dieu aura l'empire du monde et règnera sur tous les peuples dans la personne de son serviteur, le Sémite.

Au contact du souffle aryen, la pensée sémitique s'est agrandie, l'humanité parle par la voix de ces hommes. L'influence aryenne est passée là.

Le Sémite n'a jamais pu s'élever à la compréhension de la nature (...). Le Sémite fermé à l'intuition n'a jamais pris la peine d'étudier, ni compris la science.

La morale des Juifs diffère de celle des Aryens. Une résultante forcée des fonctions organiques, faisceau où viennent aboutir les besoins et les passions du citoyen, limités par les besoins et les passions de l'humanité, voilà la morale. Athènes lui soumet les dieux. En Palestine au contraire, en Arabie, à Tyr, à Sidon, à Mabug, à Babylone même, la morale n'est une condition essentielle ni de sainteté, ni de divinité. Jehovah est un être profondément méchant et satanique. (...)
Triste spectacle. Peuples arides, secs, féroces. L'intolérance est le legs sémitique à notre monde.(...) La race sémitique représente le côté négatif du genre humain (...).

Au Pessah, on immolait des hommes, on mangeait leur chair, on buvait leur sang dans une communion de crime et d'horreur et c'est ce qui rendait cette fête si chère au peuple juif.

La tâche de l'esprit moderne est donc de balayer jusqu'à la dernière parcelle l'esprit sémitique et de revenir à la destinée antique de notre race (...).[/justify]
Last edited by Libris on Sat Dec 24, 2011 3:35 am, edited 1 time in total.
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[center]Tridon Gustave - ?uvres diverses
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