[center]Bernardini Armand[/center]
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[small]« Sur le plan de l'épuration ethnique de la France,
il apparaît certain que la déjudaïsation du pays ne pourra être
scientifiquement réalisée que lorsqu'il existera un moyen d'établir
la généalogie de chaque famille française. »[/small][/right]

[justify]Armand Bernardini, toujours préoccupé de filiations juives, publie dans
Le Matin le résultat de ses recherches concernant
Franklin Roosevelt, le président américain. Après avoir rappelé que ce sont des Américains non suspects de racisme qui, les premiers, avaient écrit qu'un certain
Claes Martinsen Rosenfeld dit Roosevelt, ancêtre du président, était venu s'établir, vers la fin du XVIIIe siècle, à la Nouvelle-Amsterdam, venant tout droit de quelque ghetto hollandais, et qu'Henry Coston, dans sa brochure récemment parue :
L'Amérique, bastion d'Israël, avait publié à cet égard des documents édifiants, il déplore que le président se soit toujours refusé à fournir le moindre éclaircissement à propos de ses origines, sauf une fois où il s'est laissé aller à déclarer : « Dans un passé lointain, il est possible que mes ancêtres aient été juifs. »
C'est, une fois encore, sur l'onomastique judaïque qu'il va s'appuyer pour apporter la preuve « formelle et irrécusable » de la judaïté des
Rosenfeld-Roosevelt : « Ce nom de Roosevelt n'est qu'une variante néerlandaise du nom yiddish de Rosenfeld (confusif avec un homonyme porté par des familles allemandes purement aryennes) et qui n'est que la phonétisation germanique des trilitères hébraïques R-S-N F-L-T. Il est particulièrement savoureux de s'apercevoir que, pour des oreilles juives, Rosenfeld et Roosevelt signifient, tout simplement, " chef sauveur ". C'est-à-dire le messie temporel dont rêvera éternellement Israël. »
Certes on pourrait lui rétorquer que rien ne prouve que
Claes Martinsen n'était point issu de ces Rosenfeld aryens qu'il vient d'évoquer, mais, écrit-il, « Les Juifs à cette époque ne se mariaient qu'entre eux. Or la femme de cet ancêtre était une
Samuels. Un de ses fils épousa une
Sarah Salomons. Un autre se maria avec une Syverts (nom hébraïque qui veut dire espoir). Enfin on voit qu'un Roosevelt épousa une personne du nom d'Hardenburg ou Hardenbruck. Or l'interchangeabilité de ces deux finales (transcriptions de l'hébreu " Baruk ", le béni) est spécifiquement judaïque. »
A ce moment Bernardini, abandonnant l'onomastique, fait allusion à un autre Roosevelt, 26e président des Etats-Unis, qui, en 1903, aurait fait savoir à un représentant d'une délégation juive que son pays avait beaucoup fait pour réparer les injustices à la race juive. A aucun moment il n'établit de filiation entre Théodore Roosevelt [1858-1919] et l'actuel président, alors qu'ils sont tous deux d'ascendance hollandaise, cousins, et que Franklin a épousé une nièce de Théodore.
Le propos de Bernardini est, en fait, politique : « Aujourd'hui Roosevelt II n'a pas hésité à précipiter les Etats-Unis dans la guerre pour tenter que soient rendus aux Juifs matés par la révolution européenne les fruits de leurs pillages et de leurs usurpations. Il prétend bel et bien être ce " chef sauveur " dont il porte le nom hébraïque. Mais les Américains feront bien de se méfier des prédestinations de la Kabbale. »
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Armand Bernardini, qui travaille alors à un «
Précis d'onomastique judaïque », dont il a publié quelques extraits dans L'
Ethnie Française d'avril et de septembre 1941, fait paraître dans
Le Matin un article sur les patronymes des gaullistes de Londres.
De Gaulle, par exemple, avec ses deux « l », comme Gallia, la France, est considéré par d'aucuns comme le sauveur du pays, comme Clovis ou Charlemagne, mais son patronyme, absent de l'Armorial de France, est des plus suspects. On trouve bien au début du XVIIe siècle, en Bourgogne, une famille de petits robins du nom de De Gaule (avec un seul « l »), mais elle n'est même pas mentionnée dans les registres de la grande revision de 1696. L'ouvrage de Paul Chapuy, consacré à l'origine des noms patronymiques français, ne fait état d'aucun nom même approchant. Les ouvrages de toponymie ne mentionnent aucune bourgade ou village dont un de Gaulle eût pu être seigneur ou manant.
L'auteur a donc de bonnes raisons de poser en principe que ce «
nom prédestiné » est a priori suspect d'être un nom forgé. Or il se trouve qu'en hébreu,
Degol signifie, comme verbe, se glorifier ou s'exalter, et comme substantif, l'étendard. Quand on sait que de nombreux noms hébreux transcrits phonétiquement donnent des formes confuses avec des patronymes français, on peut se demander si l'homme-drapeau de la «
France libre » ne brandit pas ataviquement l'étendard de Judas Macchabée.
L'entourage du général félon est truffé de juifs, tels
Henry Bernstein ou André Maurois, mais aussi de juifs masqués, comme
Jules Romains dont le patronyme provençal, Farigoule, pourrait être aussi d'origine rabbinique et provenir des verbes hébreux qui signifient celui qui explique et qui révèle.
Georges Bernanos, lui, promène un nom de type bien hébraïque, qui signifie le fils de la fleur. Et que dire de
Joseph-Elie Bois, au double prénom si judaïque, et dont le nom, enrichi d'un simple tréma, serait une forme très directe du nom biblique Booz (si souvent écrit Boas) ? Quant à Geneviève
Tabouis, née Lequesne, elle tient de son mari un nom de consonance éminemment sémitique qui veut dire boucher en hébreu et pourrait s'appliquer à l'abatteur rituel : « on s'enjuive comme on peut ».
Bernardini, toutefois, ne pourrait se montrer affirmatif qu'en recourant à la méthode de l'enquête généalogique. Pour cela, « il faudra bien en venir un jour à la constitution de ces archives des familles françaises qui, seules, permettront de vérifier sûrement et rapidement les ascendances d'un chacun. Un tel inventaire a été mené à bien en Allemagne où le Sippenamt rend d'inappréciables services. Il devra être entrepris dans tous les pays où l'on voudra résoudre véritablement la question juive. »[/justify]
