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Sur les pavés
Origine du film : Paris
Réalisateur : Autonomiste Media
Acteurs : Serge Ayoub
Durée : 1h12
Date de sortie : 2009
Langue : Français
Histoire du combat de rue parisien des années 80 avec entre autre Serge Ayoub...
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Histoire du combat de rue parisien - Sur les pavés
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Taille : 300 Mo
Langue : FR
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À propos de lancien trafiquant de drogue libanais Serge Elie Ayoub
http://www.comprendrelencule.com/wordpress/?p=164
Très récemment le groupuscule skinhead Troisième Voie sest illustré lors dune commémoration en lhonneur de Jeanne dArc en usant de son service dordre contre les nationalistes français présents qui voulaient en découdre avec quatre militantes des FEMEN. Cétait là un énième fait darme dune boursouflure hélas trop connue de tous : Serge Élie Ayoub.
Ayoub nest pas un perdreau de lannée. Nous le connaissons tous, lui et sa mégalomanie méditerranéenne qui le pousse toujours plus à se donner en spectacle, grimé depuis peu sous les traits dun zorro syndicaliste. Chacun sait par ailleurs que ses premières frasques étaient dautant plus tapageuses que sa mère, travaillant dans la magistrature, nétait pas sans préserver son rejeton des foudres pourtant sévères de la justice, jamais frileuse lorsquil sagit de réprimer les militants nationalistes. Hélas, la maternelle protection ne put pas toujours éviter à Serge Élie quelques déboires judicaires, aussi fut-il condamné pour trafic de drogue (métamphétamines) dans les années 90, bien après ses premières armes en tant que chef skinhead, protecteur autoproclamé de la veuve et de lorphelin.
Malheureusement pour nous, Ayoub a décidé de se reconvertir dans un rôle bien trop large pour ses épaules. Celui de sauveur de la France et à tout le moins des ouvriers, du peuple et autres brebis en détresse qui nont pourtant pas mérité un tel châtiment. Ayoub sest donc établi à la tête dun fantômatique mouvement socialiste, Troisième Voie. Socialiste de nom, car Ayoub est surtout un petit épicier, conformément à la tradition libanaise bien connue du petit commerce, qui sassure ses revenus sur le dos de quelques égarés des mouvements nationalistes. Rappelons quil tient un établissement rue de la Javel à Paris se dénommant Le Local où il guette avidement les clients potentiels issus de lextrême droite, alternant propos mielleux et menaces à peine voilées en cas de réticences trop visibles. Nombreux sont ceux qui ont pu contempler dans son regard ce vide reptilien caractéristique des brutes mal dégrossies.
Depuis quelques temps donc, voici notre libanais tenant le crachoir devant des assemblées certes maigrelettes mais tout de même bien intentionnées. On pouvait ainsi le voir aux côtés de Roland Hélie, autre figure de la loose du ghetto faf, dans le Nord pour le congrès 2013 de Synthèse Nationale. À cette occasion Ayoub paradait aux côtés de Philip Dewinter du Vlaams Belang, ami de lÉtat dIsraël venu disserter sur un guide de survie en zone islamique à linvitation de Roland Hélie. Serge Élie, bien quaccoutumé aux propos belliqueux à lencontre de lEmpire, des USA et tout de même beaucoup moins dIsraël, sait, comme on le voit, transiger si cela peut lui donner accès à quelque tribune. Aussi na-til pas maugréé contre cette insolite présence.
Car Ayoub est surtout un commerçant. Et la recherche de publicité le principal moteur de son action. Il aime, il est vrai, se faire plaisir en vociférant ici et là, démontrant sa nature profondément primitive mais aussi son goût de létalage quil a en partage avec les peuples sémitiques dont le sang coule dans ses veines.
Quant à Troisième Voie, il est taillé à sa mesure : quelques dizaines de têtes plates égarées toutes dévouées au Ténardier de la Javel. Le bomber y est la règle vestimentaire, témoignant de ce que des cinquantenaires peuvent rester déternels adolescents. Les accents socialistes de cette association sont désespérément dénués de relief. Il ny est question que dune vague lutte de classe, de syndicalisme bien quAyoub se cantonne à la surveillance jalouse de sa caisse enregistreuse ou encore de républicanisme bon teint. Ayoub, par ailleurs, sétait déjà livré il y a quelques années à une dénonciation en règle des nostalgiques de la blanchitude dans un congrès du fantomatique machin synthèse nationale, non sans quun journaliste présent sen fasse lécho sur internet, tout étonné de ce que le chef des derniers skinhead français se livre à une si touchante dénonciation du racisme.
Serge Élie compense ce qui lui manque de profondeur intellectuelle par une débauche dagressivité verbale irrépressible. Sous les traits dune brute mal dégrossie, sa voix féminine se fait alors plus animale, parfois hurlante, se résumant à de brusques appels au lynchage de tel ou tel pelé. Roulant des épaules sur une estrade, mains sur les hanches, voici le chef se transformer en souteneur de banlieue.
Tout cela ne serait que matière à humour si cette énorme boursouflure ne profitait du vide sidéral actuel qui prévaut sur la scène nationaliste ou identitaire. Toutefois, nexagérons rien : Ayoub est trop ridicule pour être un tant soit peu crédible. Mais à défaut, il se veut une nuisance perpétuelle, un gravillon dans la chaussure de la France française, blanche et révolutionnaire. Quand Ayoub se résout à réfléchir, de bien mauvaise grâce, le voici se dressant en flic menaçant de lantiracisme, tentant de détourner les jeunes militants de la question raciale pour on ne sait quelle vomissure socialisante.
Ayoub na guère que la carrure du maton : contre quelque reconnaissance lui valant deux galons, il vendrait des Français de bonne race à qui voudrait et surtout à tout ce qui flatterait son égo et sa soif de reconnaissance sociale. Ce besoin naturel de reconnaissance du chien par son maître devrait achever de détourner de cette sinistre bobine métissée nimporte quel esprit français un tant soit peu ordonné.
Ne mêlons pas le mauvais goût à lerreur politique.
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