Jean Gautier - L'enfant, ce glandulaire inconnu


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Jean Gautier - L'enfant, ce glandulaire inconnu


M. Dommergue Polacco de Menasce nous en avait offert un large extrait dans son ouvrage "Vérité & Synthèse", ce document traitant de la névrose juive et de ses déficiences. Il nous en avait donné comme explication le fait de la circoncision du 8ème jour.

Ce chercheur infatigable, Jean Gautier, médecin, endocrinologiste, auteur de plusieurs ouvrages sur les glandes a trouvé la clé du fonctionnement humain. Celui-ci commence par la découverte de la maturation infantile. Toute la psychologie moderne de l’enfant en est bouleversée. Beaucoup d’énigmes tombent et on peut enfin espérer améliorer les déficits profonds, a fortiori les petits troubles caractériels et intellectuels. Pratique plus que théorique, ce livre est celui de l’espoir pour de nombreux parents mais aussi une base fondamentale pour de nouvelles thérapeutiques. Bientôt, Jean Gautier sera considéré comme un précurseur.

Jean Gautier est né à Bordeaux le 21 mai 1891.
Peu de temps après son doctorat en médecine, il se passionna pour l’endocrinologie lorsqu’il comprit qu’en agissant lentement et doucement sur l’équilibre glandulaire on parvenait à modifier ses possibilités intellectuelles, caractérielles et même physiques. C’est ainsi qu’il traita et se guérit d’un état prémongoloïde qui l’handicapa fortement pendant une partie de sa vie mais qui fut, paradoxalement, la chance de son génie. Cette thérapeutique longuement mûrie et qu’il mit au point s’avéra remarquable chez les enfants caractériels et arriérés.
Le combat de J. Gautier fut de faire accepter ses découvertes qui restèrent lettre morte dans les milieux médicaux. Après la guerre, il ouvrit un cabinet d’endocrinologie où affluaient toutes sortes de malades chroniques et surtout psychosomatiques qui retrouvaient peu à peu tout leur équilibre. 5 livres sont édités par la Vie Claire dont 2 sont des rééditions. Plusieurs œuvres restent à l’état de manuscrit.
Jean Gautier est mort le 24 octobre 1968.


Nous désirerions que cet ouvrage ne soit pas l’objet d’une simple lecture, mais qu’il retienne l’attention du lecteur, soit qu’il en accepte les idées, ou les critique, ou les condamne.
Il faut remarquer que ce livre contient des faits scientifiques de la plus haute importance que la Médecine a disséminés dans les études les plus disparates : l’Homme‑Plante de Roesch, les Anencéphales, les opérés de la thyroïde, l’apparition du fonctionnement des premiers organes avec les glandes physiologiques seules au 4e mois de la grossesse, l’état d’inachèvement du système nerveux à la naissance et son incapacité de fonctionnement, l’adaptation de l’enfant pendant les neuf premiers mois de sa vie reposant uniquement sur son système glandulaire, l’absence de sens moral chez les castrats, l’atrophie de l’interstitielle chez les déments. Autant de connaissances certaines, d’événements considérables que la Science a relégués dans l’armoire aux accessoires, pour ne s’occuper que de colifichets scientifiques dénués de valeur.
L’étude de l’enfant est une excellente introduction à la Connaissance de l’Homme. Il n’en est pas de meilleure. La Science a commis une faute grossière en croyant reconnaître ce qu’est la nature humaine, en s’adressant directement à l’homme adulte, sans avoir suivi avec le plus grand soin le développement l’embryon et de l’enfant. C’est ainsi que la Physiologie a été incapable de comprendre la prédominance fonctionnelle du système glandulaire sur le système nerveux et l’impossibilité absolue dans laquelle se trouve l’encéphale de fonctionner sans l’intervention des sécrétions hormonales qui en déterminent toutes les particularités fonctionnelles.
On comprend très bien que les savants répugnent à considérer l’enfant. Son mode d’acquisition, d’adaptation et d’automatisme reste inexplicable par les conceptions nerveuses. Comment expliquer en effet les adaptations de l’enfant par un système nerveux dont les connaissances et l’hérédité sont nulles ? L’évolution glandulaire que nous avons décrite en détail a répondu à ce perfectionnement, à ces acquisitions successives répondant à des activités endocriniennes déterminantes, conditionnant les automatismes nerveux.


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