Alexis Carrel - L'Homme cet inconnu

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Le Blaireau des Carpettes

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[center][large]Alexis Carrel[/large]
L'Homme cet inconnu[/center]
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[large]Carrel Alexis - L'homme cet inconnu.pdf[/large]
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[right][small]Des régions immenses de notre monde intérieur sont encore inconnues.[/small][/right]
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[justify]Ce livre n'a pas d'autre prétention que de mettre à la portée de chacun un ensemble de données scientifiques se rapportant à l'être humain de notre époque. Nous commençons à sentir la faiblesse de notre civilisation. Beaucoup aujourd'hui désirent échapper à l'esclavage des dogmes de la société moderne. C'est pour eux que ce livre a été écrit. Et également pour les audacieux qui envisagent la nécessité, non seulement de changements politiques et sociaux, mais du renversement de la civilisation industrielle, de l'avènement d'une autre conception du progrès humain. Ce livre s'adresse à tous ceux dont la tâche quotidienne est l'éducation des enfants, la formation ou la direction de l'individu. Aussi, aux gens qui simplement réfléchissent au mystère de notre corps, de notre conscience, et de l'univers. En somme, à chaque homme et à chaque femme.[/justify]

[large]Alexis Carrel[/large]
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[center]Préface de la dernière édition américaine[/center]

[justify]Ce livre a eu la destinée paradoxale de devenir plus actuel en prenant des années. Depuis l'époque de sa publication, sa signification a sans cesse grandi. Car la valeur des idées, comme celle de toute chose, est relative. Elle augmente ou diminue suivant les conditions de notre esprit. Or, notre état psychologique s'est transformé progressivement sous la pression des événements qui agitent l'Europe, l'Asie et l'Amérique. Nous commençons à comprendre la signification de la crise. Nous savons qu'il ne s'agit pas simplement du retour cyclique de désordres économiques. Que ni la prospérité, ni la guerre ne résoudront les problèmes de la société moderne. Comme un troupeau à l'approche de l'orage, l'humanité civilisée sent vaguement la présence du danger. Et son inquiétude la pousse vers les idées où elle espère trouver l'explication de son mal et le moyen de le combattre.
C'est l'observation d'un fait très simple qui a été l'origine de ce livre, le haut développement des sciences de la matière inanimée, et notre ignorance de la vie. La mécanique, la chimie et la physique ont progressé beaucoup plus vite que la physiologie et la psychologie. L'homme a acquis la maîtrise du monde matériel avant de se connaître soi-même. La société moderne s'est donc construite au hasard des découvertes scientifiques, et suivant le caprice des idéologies, sans aucun égard pour les lois de notre corps et de notre âme. Nous avons été les victimes d'une illusion désastreuse l'illusion que nous pouvons vivre suivant notre fantaisie, et nous émanciper des lois naturelles. Nous avons oublié que la nature ne pardonne jamais.
Afin de durer, la société, et l'individu, doivent se conformer aux lois de la vie. De même que la construction d'une maison demande la connaissance de la loi de la pesanteur. « Pour commander à la nature, il faut lui obéir », a écrit Bacon. Les besoins de l'être humain, les caractères de son esprit et de ses organes, ses relations avec le milieu, nous sont révélés par l'observation scientifique. La juridiction de la science s'étend à tout ce qui est observable, le spirituel, aussi bien que l'intellectuel et le physiologique. L'homme, dans sa totalité, peut être appréhendé par la méthode scientifique. Mais la science de l'homme diffère de toutes les autres sciences. Elle doit être synthétique en même temps qu'analytique puisque l'homme est à la fois unité et multiplicité. Seule elle est capable d'engendrer une technologie applicable à la construction de la société. C'est cette connaissance positive de nous-mêmes qui doit remplacer les systèmes philosophiques et sociaux dans l'organisation future de la vie individuelle et de la vie collective de l'humanité. C'est elle qui, pour la première fois dans l'histoire du monde, donne à une civilisation chancelante le pouvoir de se rénover et de continuer son ascension.[/justify]





Image[center][large]Table des matières[/large][/center]
Introduction
Préface de la dernière édition américaine




[center]CHAPITRE PREMIER
De la nécessité de nous connaître nous-mêmes
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[justify]La science des êtres vivants a progressé plus lentement que celle de la matière inanimée. ? Notre ignorance de nous-mêmes.
Cette ignorance est due au mode d'existence de nos ancêtres, à la complexité de l'être humain, à la structure de notre esprit.
La manière dont les sciences mécaniques, physiques et chimiques ont transforme notre milieu.
Ce qui en est résulté pour nous.
Ces transformations du milieu sont nuisibles parce qu'elles ont été faites sans connaissance de notre nature.
Nécessité pratique de la connaissance de l'homme.[/justify]




[center]CHAPITRE II
la science de l'homme
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[justify]Nécessité d'un choix dans la masse des données hétérogènes que nous possédons sur nous-mêmes. Le concept opérationnel de Brigdman. Son application à l'étude des êtres vivants. Concepts biologiques. Le mélange des concepts des différentes sciences. Élimination des systèmes philosophiques et scientifiques, des illusions et des erreurs. Rôle des conjectures.
Il est indispensable de faire un inventaire complet. Aucun aspect de l'homme ne doit être privilégié. Éviter de donner une importance exagérée à quelque partie aux dépens des autres. Ne pas se limiter a ce qui est simple. Ne pas supprimer ce qui est inexplicable. La méthode scientifique est applicable dans toute l'étendue de lêtre humain.
Il faut développer une science véritable de l'homme. Elle est plus nécessaire que les sciences mécaniques, physiques et chimiques. Son caractère analytique et synthétique.
Pour analyser l'homme, des techniques multiples sont nécessaires. Ce sont les techniques qui ont créé la division de l'homme en parties. Les spécialistes. Leur danger. Fragmentation indéfinie du sujet. Le besoin de savants non spécialisés. Comment améliorer les résultats des recherches. Diminution du nombre des savants, et établissement de conditions propres à la création intellectuelle.
L'observation et l'expérience dans la science de l'homme. La difficulté des expériences comparatives. La lenteur des résultats. Utilisation des animaux. Les expériences faites sur des animaux d'intelligence supérieure. L'organisation des expériences de longue durée.
Reconstitution de l'être humain. Chaque fragment doit être considéré dans ses relations avec le tout. Les caractères d'une synthèse utilisable.[/justify]




[center]CHAPITRE III
Le corps et les activités physiologiques
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[justify]L'homme. Ses deux aspects. Le substratum corporel et les activités humaines.
Dimensions et forme du corps.
Ses surfaces extérieure et intérieure.
Sa constitution interne. Les cellules et leurs associations. Leur structure. Les différentes races cellulaires.
Le sang et le milieu intérieur.
La nutrition des tissus. Les échanges chimiques.
La circulation du sang. Les poumons et les reins.
Les relations chimiques du corps avec le monde extérieur.
Les fonctions sexuelles et la reproduction.
Les relations physiques du corps avec le monde extérieur. Système nerveux volontaire. Systèmes squelettique et musculaire.
Système nerveux viscéral. La vie inconsciente des organes.
Complexité et simplicité du corps. Les limites anatomiques et les limites physiologiques des organes. Homogénéité physiologique et hétérogénéité anatomique.
Mode d'organisation du corps. L'analogie mécanique. Les antithèses. La nécessité de s'en tenir aux données immédiates de l'observation. Les régions inconnues.
Fragilité et solidité du corps. Le silence du corps pendant la santé. Les états intermédiaires entre la maladie et la santé.
Les maladies infectieuses et dégénératives.[/justify]




[center]CHAPITRE IV
les activités mentales
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[justify]Le concept opérationnel de conscience. L'âme et le corps. Questions qui n'ont aucun sens. L'introspection et l'étude du comportement.
Les activités intellectuelles. La certitude scientifique. L'intuition. Clairvoyance et télépathie.
Les activités affectives et morales. Les sentiments et le métabolisme. Le tempérament. Le caractère inné des activités morales. Techniques pour l'étude du sens moral. La beauté morale.
Le sens esthétique. La suppression de l'activité esthétique dans la vie moderne. L'art populaire. La beauté.
L'activité mystique. Les techniques de la mystique. Concept opérationnel de l'expérience mystique.
Les relations des activités de la conscience entre elles. L'intelligence et le sens moral. Les individus dysharmoniques.
Les relations des activités mentales et physiologiques. L'influence des glandes sur l'esprit. L'homme pense avec son cerveau et tous ses organes.
L'influence des activités mentales sur les organes. La vie moderne et la santé. Les états mystiques et les activités nerveuses. La prière. Les guérisons miraculeuses.
L'influence du milieu social sur l'intelligence, le sens esthétique, le sens moral et le sens religieux. Arrêt du développement de la conscience.
Les maladies mentales. Les faibles d'esprit, les fous et les criminels. Notre ignorance des maladies mentales. Hérédité et milieu. La faiblesse d'esprit chez les chiens. La vie moderne et la santé psychologique. [/justify]




[center]CHAPITRE V
Le temps intérieur
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[justify]La durée. Sa mesure par le temps solaire. L'extension des choses dans l'espace et dans le temps. Temps mathématique. Concept opérationnel du temps physique.
Définition du temps intérieur. Temps physiologique et temps psychologique. La mesure du temps physiologique.
Les caractères du temps physiologique. Son irrégularité. Son irréversibilité.
Le substratum du temps physiologique. Changements subis par les cellules vivantes dans un milieu limité. Les altérations progressives des tissus et du milieu intérieur.
La longévité. Il est possible d'augmenter la durée de la vie. Est-il désirable de le faire ?
Le rajeunissement artificiel. Les tentatives de rajeunissement. Le rajeunissement est-il possible ?
Concept opérationnel du temps intérieur. La valeur réelle du temps physique pendant l'enfance et pendant la vieillesse.
L'utilisation du concept du temps intérieur. La durée de l'homme et celle de la civilisation. L'âge physiologique et l'individu.
Le rythme du temps physiologique et la modification artificielle des êtres humains.[/justify]




[center]CHAPITRE VI
Les fonctions adaptives
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[justify]Les fonctions adaptives.
Adaptation intra-organique. Régulation automatique de la composition du sang et des humeurs.
Les corrélations organiques. Aspect téléologique du phénomène.
La réparation des tissus.
La chirurgie et les phénomènes adaptifs.
Les maladies. Signification de la maladie. La résistance naturelle aux maladies. L'immunité acquise.
Les maladies microbiennes. Les maladies dégénératives et les phénomènes adaptifs. Les maladies contre lesquelles l'organisme ne réagit pas. Santé artificielle et santé naturelle.
Adaptation extra-organique. Adaptation aux conditions physiques du milieu.
Modifications permanentes du corps et de la conscience produites par l'adaptation.
Adaptation au milieu social par l'effort, par la fuite. Le manque d'adaptation.
Les caractères des fonctions adaptives. Le principe de Le Chatelier et la stabilité interne du corps. ? La loi de l'effort.
La suppression de la plupart des fonctions adaptives par la civilisation moderne.
Nécessité de l'activité des fonctions adaptives pour le développement optimum des êtres humains.
Signification de l'adaptation. Ses applications pratiques.[/justify]




[center]CHAPITRE VII
L'individu
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[justify]L'être humain et l'individu. La querelle des réalistes et des nominalistes. La confusion des symboles et des faits concrets.
L'individualité tissulaire et humorale.
L'individualité psychologique. Les caractères qui constituent la personnalité.
L'individualité de la maladie. La médecine et la réalité des universaux.
Origine de l'individualité. La querelle des généticistes et des behavioristes. Importance relative de l'hérédité et du développement. L'influence des facteurs héréditaires sur l'individu.
L'influence du développement sur l'individu. Variations de l'effet de ce facteur suivant les caractères immanents de l'individu.
Les limites de l'individu dans l'espace. Les frontières anatomiques et psychologiques. Extension de l'individu au-delà des frontières anatomiques.
Les limites de l'individu dans le temps. Les liens du corps et de la conscience avec le passé et le futur.
L'individu.
L'homme est à la fois un être humain et un individu. Le réalisme et le nominalisme sont tous deux nécessaires.
Signification pratique de la connaissance de nous-mêmes.[/justify]




[center]CHAPITRE VIII
La reconstruction de l'homme
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[justify]La science de l'homme peut-elle conduire à sa rénovation ?
Nécessité d'un changement d'orientation intellectuelle. L'erreur de la renaissance. La primauté de la matière et celle de l'homme.
Comment utiliser la connaissance de nous-mêmes. Comment faire une synthèse. Est-il possible à un savant d'acquérir une telle masse de connaissances ?
Des institutions nécessaires a la science de l'homme.
La restauration de l'homme suivant les règles de sa nature. Nécessité d'agir à la fois sur l'individu et son milieu.
Le choix des individus. Les classes biologiques et sociales.
La construction de l'élite. L'eugénisme volontaire. Une aristocratie héréditaire.
Les agents physiques et chimiques de la formation de l'individu.
Les agents physiologiques.
Les agents psychologiques.
La santé.
Le développement de la personnalité.
L'univers humain.
La reconstruction de l'homme.[/justify]
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