Paul Moray - Ecoverger


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Paul Moray - Ecoverger
Un verger de nature frugale


Origine du verger
L'origine du verger se perd dans la nuit des temps, mais les premières traces écrites apparaissent à l'époque sumérienne (4000 avant J.-C.) du simple fait que les Sumériens sont les « inventeurs » de l'écriture. Le début de la culture de l'olivier se situe également vers cette période. Les jardins suspendus de Babylone, une des sept merveilles du monde, étaient vraisemblablement des vergers en coteaux ou «terrasses».

Une tablette d'argile (vers 2500 avant J.C.) illustre un des premiers cours d'arboriculture connu, mais également une leçon de philosophie ou « mythologie ». Un homme debout (ADA) taille une jeune pousse feuillue verticale — ver — en conservant les pousses latérales, porteuses de fruits. Il arque du pied le sommet de la branche — apex — au-dessus de la femme (EVE) agenouillée sur le sol, tandis qu'un troisième personnage caché derrière le tronc de l'arbre — enfant, serpent ? symbole de sexualité ? — tend à la femme un bâton de pouvoir — pouvoir de procréer ?...

Paradis, mythe ou réalité ?
Au paléolithique — vers 10000 av. U.C. — le passage de la période glaciaire au réchauffement du climat permet l'explosion de nombreuses espèces végétales et animales, notamment dans les régions intertropicales, dont le «croissant fertile» situé entre la Méditerranée et l'Océan Indien.
Chasseur par obligation pendant la période glaciaire, l'homme redescend vers les contrées verdoyantes pour y redevenir cueilleur. Il s'installe le long des fleuves, voies naturelles de communication, y trouve une nourriture abondante dans une zone semi-forestière, s'y sédentarise et se lance peu à peu dans la culture, rapportant de ses pérégrinations divers plantes et fruits comestibles dont il dissémine les graines autour des premiers villages.
Ainsi naquit probablement le mythe du Paradis, « Pa » signifiant en grec « nourriture d'en haut », ressemblant au pictogramme de l'arbre, « Ra » signifiant le retour, le recommencement, la pérennité de l'arbre, «Para» le protecteur, l'arbre protecteur du primate et de l'homme, «Di» signifiant à la fois le soleil diurne, et le Dieu de la vie mais aussi de la mort.
Paradis peut dès lors se traduire par « arbre nourricier protégeant l'homme du soleil » ce que ne renieraient pas les habitants actuels de ces contrées, aujourd'hui désertiques...


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