Jean-Claude Godon - Recueil de la gastronomie dauphinoise


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Jean-Claude Godon - Recueil de la gastronomie dauphinoise
70 recettes simples


Le Dauphiné appelé à l'origine « Delphinatus » naquit vraiment au début du XIe siècle, sa vie fût agitée, des guerres, des invasions, des épidémies vinrent la perturber, puis cette province française disparut administrativement en 1790, la constituante ayant décidé de la découper en trois départements: l'Isère, la Drôme et les Hautes-Alpes. Le Dauphiné est une terre de transition géographique, humaine mais aussi par son climat et sa langue.
La riche vallée du Rhône ensoleillée, lieu de passage historique donc ouvert sur l'extérieur, à l'accent « chantant» contraste avec certaines vallées reculées des Alpes, éloignées des grands courants migrateurs, déshéritées économiquement et fortement marquées par le cloisonnement géographique.
La gastronomie dauphinoise n'échappe pas à ces contrastes de la province. Encore au début du siècle la conservation et le transport lointain des denrées étaient quasiment impossible. La cuisine régionale était donc avant tout l'utilisation maximum de tous les produits disponibles localement : les noix et l'huile de noix à Saint-Marcellin, les olives, les vins rouges et blancs dans la vallée du Rhône, les pommes de terre, les laitages, le porc et le gibier en montagne, la chèvre salée dans la Matheysine, les blettes, les cardons, le fromage de Sassenage à Grenoble, etc.
Certaines régions du Dauphiné ont subi l'attraction de province voisine, motivée essentiellement par des raisons géographiques et de climat. Cette attirance se ressent également du point de vue gastronomique : la Chartreuse regarde vers la Savoie; les Terres froides, les Chambarans, la Bièvre vers le Lyonnais quant au pays Gapençais, tout en voulant garder son identité de haut alpin, il subit une influence certaine de la Provence toute proche.
Le Dauphiné est connu surtout par son tourisme et la richesse de ses sites ; les Jeux olympiques d'hiver de 1968 ayant développé cette image de "Dauphiné tourisme"; l'alpinisme dans le massif de l'Oisans avec ses glaciers et ses sommets culminants à plus de 4 000 m. Le ski alpin avec les stations internationales de Chamrousse, l'Alpe d'Huez, les Deux Alpes, Serre Chevalier, etc. Les innombrables randonnées en moyenne montagne dans le Vercors, la Chartreuse, Belledonne, le Gapençais, le magnifique Queyras, le Dévoluy, le Champsaur, etc. et puis l'engouement récent pour le ski de fond avec Autrans, la capitale régionale du ski nordique et les hauts plateaux du Vercors, site incomparable pour la pratique de cette discipline.
Et la gastronomie régionale ? ... On en parle peu, elle est souvent oubliée ... à part le gratin dauphinois !


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