Reichsführer Heinrich Himmler - L'Esprit de la SS


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Reichsführer SS Heinrich Himmler - L'Esprit de la SS
Ceux qui viendront après le feront


Notre but n'est pas de fonder une association d'hommes qui s'effondrerait tôt ou tard comme toutes les associations d'hommes ou de soldats : notre but est de constituer progressivement un Ordre véritable. A mon avis, on emploie trop souvent le mot d'ordre. Ce n'est pas un ordre parce que nous l'appelons ainsi. J'espère que dans dix ans nous formerons un ordre, et pas seulement un ordre d'hommes, mais un ordre constitué de clans réunis en communautés. Un ordre auquel les femmes seront aussi nécessaires que les hommes. Comprenons bien qu'il serait insensé d'aller chercher le sang noble à travers toute l'Allemagne et de le placer très sagement sous le signe de cette idée, tout en lui permettant de s'allier comme il lui plaira à n'importe quelle famille. Nous voulons créer pour les siècles à venir une nouvelle classe supérieure, une nouvelle noblesse allemande qui sera sans cesse sélectionnée et se composera exclusivement des meilleurs fils et des meilleures filles de notre peuple, une noblesse qui ne vieillira jamais, qui se rattachera à la tradition et au passé dans la mesure où il aura de la valeur — jusqu'aux siècles les plus reculés — et qui représentera toujours la jeunesse aux yeux de notre peuple.

Nous sommes soumis à la loi de l'élite. Nous avons établi des critères rigoureux pour le corps, le caractère et l'esprit. Nous avons toujours sélectionné et abandonné ce qui n'était pas supérieur. Tant que nous aurons la force nécessaire au maintient de ce principe, cet Ordre restera sain. Le jour où nous aurons oublié les principes sacrés de sélection et d'austérité, ce jour là, le germe de la mort sera en nous. C'est pourquoi nous devons en toutes circonstances et partout nous rappeler nos principes : sang, sélection, austérité. Chacun de nous sélectionnera parmi tous les hommes qu'il connaît ceux qui sont de race pure et dont on peut dire au premier coup d'oeil que se sont des chefs nés ; il suffira de leur donner l'occasion d'en faire la preuve. Vous devez amener à nous ce jeune garçon, passer des heures à vous occuper de lui et veiller à toujours être pour lui un oncle et un protecteur pendant toutes les années qu'il passera chez nous, jusqu'à qu'il devienne sous-lieutenant. De cette manière nous aurons réellement le meilleur de l'Allemagne dans nos rangs, et qu'importe qu'il s'agisse du fils d'un receveur d'autobus ou du fils d'un comte. Jamais la route qui mène à nous ne doit être barrée pour ceux qui ont le sang pur, quelle que soit leur origine. Mais seul le sang véritablement pur doit accéder aux postes de commandement : nous aurons ainsi une élite du sang qui deviendra la nouvelle noblesse du peuple allemand.

Le SS-Obergruppenführer Darré m'a récemment fait une proposition d'importance. Il m'a conseillé — ce que je considère comme absolument juste — de vous donner la mission d'incorporer l'année prochaine dans les SS trois cents fils de paysans qui hériteront un jour du domaine familial : nous pourrons ainsi établir peu à peu une structure solide dans les villages. Les meilleurs fils du village et plus tard les meilleurs paysans doivent appartenir à cette communauté de sang et de vie qu'est la SS.
La Allgemeine SS, qui compte actuellement cent régiments à pied, est le fondement de notre organisation, le fondement aussi de tout notre patrimoine intellectuel. C'est l'organisation à laquelle incombe la tâche de reconnaître le sang allemand véritablement pur, de l'amener dans nos rangs et de l'éduquer par mis nous, non pas de l'enlever au peuple allemand, mais de l'éduquer et de lui insuffler un esprit de corps, un sens du devoir et sentiment du sacrifice tels qu'alors nous pourrons prendre la responsabilité de constituer une organisation réunissant les meilleurs. Nous devons cependant veiller, sans jamais relâcher notre effort ni notre esprit, à ce que toutes ces ramifications que nous avons instituées sentent qu'elles ne sont jamais qu'une partie d'un tout, de la même manière, il faut que la SS sente qu'elle n'est qu'une composante du Parti :
J’estime que là réside mon devoir et ma plus haute mission.
Nous sommes d'abord des nationaux-socialistes, ensuite seulement nous sommes des SS ; chaque homme est d'abord un SS ; il fait ensuite partie de la Allgemeine SS, de la Verfügungs truppe, des unités Têtes de Mort ou du service de sécurité.

Autant chacun de vous et chacun de vos officiers aime et doit aimer exercer son activité créatrice dans son propre domaine — et vous y avez la plus grande liberté — autant je vous demande de toujours persuader vos hommes et votre état-major qu'ils ne sont qu'une partie à l'intérieur d'un tout et qu'ils ne peuvent représenter quelque chose que si le tout représente lui-même quelque chose.
Administrer signifie ne pas laisser s'effondrer ce que d'autres ont créer.
Diriger au contraire signifie former le caractère de l'être humain dans l'intérêt du peuple, faire apparaître ce que chaque homme a de meilleur en lui, apporter des idées nouvelles et donner de nouvelles impulsions.
Je veux que jamais ne se propage dans la SS l'idée que les chefs qui la commandent ne sont que les administrateurs d'une organisation existante.
Nous devons bien comprendre que dans dix ans nous exigerons de la SS plus qu'aujourd'hui.


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