Georges Vacher de Lapouge - Race et milieu social


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Georges Vacher de Lapouge - Race et milieu social
Essais d'anthroposociologie
Système et faits sociaux
1909


Le déclin français et la rupture des liens sociaux : la faute aux groupes multiraciaux et multiculturels.

Le caractère des Français contemporains, leur manière de voir les questions politiques, religieuses, morales et même littéraires, diffèrent beaucoup de ce qui existait dans le passé. La différence s'accuse d'autant plus que la démocratisation des mœurs et des institutions substitue de plus en plus l'influence des classes inférieures à celle des classes supérieures. Elle se montre jusque dans les plus petits détails. Il suffit de comparer la littérature de café-concert, vraie littérature de nègre, avec la littérature populaire du Moyen-Age, pour se rendre compte de l'intensité de la régression intellectuelle.
L'humeur agressive du Français d'autrefois a disparu, remplacée par des dispositions pacifiques exagérées jusqu'à l'amour de la paix à tout prix. L'esprit d'indépendance individuelle et d'opposition politique, fécond en rébellions et en guerres civiles, s'est évanoui, laissant à sa place une servilité complète. La très curieuse tentative de destruction du christianisme à laquelle nous assistons ne provoque que des récriminations platoniques dans le pays qui a vu la Ligue et les guerres de religion.
Le Français historique est bien éteint. A sa place, nous trouvons un peuple nouveau, de mentalité différente. C'est la première fois dans l'histoire qu'un peuple brachycéphale arrive à l'autonomie. L'avenir seul apprendra si cette expérience intéressante se terminera par l'écroulement définitif de la France, ou si elle donnera la formule des sociétés à venir. Ce n'est pas nous qui le saurons.

Chez le métis humain, le besoin moral de perpétuer sa race n'existe pas ou n'existe guère. Il ne sent que l'aiguillon matériel du désir, qu'il peut satisfaire sans engendrer. Il se produit dans son esprit une dissociation entre le besoin de reproduction qui disparaît et le besoin de jouir, qui subsiste. La fécondation n'est plus le but, elle est l'accident. Le métis ne sent pas la charge d'une race à perpétuer : il sent que chez lui se heurtent les hérédités de plusieurs. Ce n'est pas, en effet, une race qu'il aurait à perpétuer, c'est deux, c'est plusieurs, c'est-à-dire l'impossible en soi. Par là s'expliquent l'égoïsme social, et la rupture des liens sociaux. Dans mon mémoire de 1886 sur la dépopulation j'écrivais : "Cette résorption dans le moi de tous les sentiments de race, de nation, de famille, substitue au peuple une simple collection d'individus juxtaposés (...)".


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