François Coty - Sauvons nos colonies


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François Coty - Sauvons nos colonies
Le péril rouge en pays noir - 1931
(Joseph Marie François Spoturno)


La France, ses départements et ses Colonies situées dans les cinq parties du Monde, représentent une formidable ASSOCIATION de cent millions d'êtres humains SOLIDAIRES d'un même idéal de progrès, de justice et de paix.
François COTY.



Avant-propos

Il est dans le destin de l'Asie de se ruer périodiquement à la conquête de l'Europe et d'en entreprendre la destruction. C'est comme un appel mystique auquel les Barbares ne peuvent résister : ils entendent, d'âge en âge, la voix secrète dont parlait Genséric, qui lui disait d'aller saccager Rome.
Au Ve siècle de notre ère, les Huns, bousculant vingt peuples et les entraînant à leur suite, aspiraient déjà à ne pas laisser pierre sur pierre des villes de l'Occident et se vantaient que l'herbe ne repousserait pas là où ils allaient passer. Au XIIe siècle, la ruée recommençait avec les Mongols de Gengis Khan et laissait une empreinte asiatique durable sur la Russie. Peu curieux de l'âme jaune, les Occidentaux ignorent généralement que le souvenir des grandes ruées d'autrefois sert encore aujourd'hui de thème aux conversations des races mongoles et éveille en elles l'espoir d'un recommencement à venir.
Le bolchévisme, doublement asiatique, par la conception première de ses théoriciens hébreux et par le recrutement de ses plus dangereux adeptes, qui appartiennent presque tous aux peuples anciennement mongolisés de la Russie, est venu cristalliser les espoirs de la race jaune et lui a fait comprendre que les temps étaient venus. De l'Oural aux confins de la Sibérie, un immense frisson d'allégresse a passé chez les descendants des farouches dévasteurs d'autrefois.
Les premières manifestations du réveil guerrier de l'Asie contre l'Europe ont naturellement eu pour théâtre les colonies créées par la race blanche sur le sol de l'Asie elle-même. C'était là que devaient inévitablement se reproduire les convulsions initiales qui permettraient à l'homme jaune de prendre sa revanche sur l'Occidental.
Le testament du mongol Lénine, de pur sang tchouvache, proclamait, d'ailleurs, la nécessité de balayer hors de l'Asie les Européens. Non seulement les forces de l'Asie elles-mêmes en seraient accrues par le choc final, mais les nations européennes sortiraient d'une insurrection victorieuse de leurs colonies asiatiques démoralisées, doutant de leur supériorité ethnique et appauvries matériellement par la perte des centaines de milliards qu'elles ont consacrés à mettre en valeur leurs possessions. L'assaut de l'Europe viendrait après.
Nous nous proposons d'étudier dans un prochain livre comment le programme de Lénine se réalise déjà, en Asie, par l'ébranlement de la domination européenne et par la conquête progressive que font les Jaunes, encadrés et conduits par le bolchévisme, de l'ascendant moral sur les Blancs. Le général Noguès a publié à ce sujet, dans l'Ami du Peuple, des avertissements documentés qui ne laissent aucune place à l'optimisme. On les retrouvera dans l'ouvrage que nous annonçons.
Mais la menace en Asie même n'est pas tout.
Le monde a marché depuis l'époque d'Attila et de Gengis Khan et l'Asie dispose, aujourd'hui, pour la ruine de l'Europe, des inventions et des progrès de toutes sortes que l'Europe elle-même a réalisés pendant des siècles. La vieille méthode de la ruée en armes, qui servira inévitablement un jour ou l'autre pour la conclusion de cette lutte gigantesque, se complique aujourd'hui de travaux d'approche destinés à ébranler et à dissocier par avance l'édifice dont on veut la ruine.

Les découvertes les plus modernes, comme la T. S. F., servent à la propagande bolchéviste, aussi efficacement que les vieilles forces de ténèbres qui traînent encore sur quelques points du globe, telles que la sorcellerie nègre. Le syndicalisme révolutionnaire, popularisé parmi les Nègres et les Jaunes comme parmi les Blancs, est le véhicule de la Révolution sous tous les climats.
En présence de cette marée montante, qui menace de tous les périls l'avenir de notre race, la seule auquelle le Monde ait dû son progrès moral, intellectuel et matériel, l'attitude des gouvernements européens apparaît incompréhensive, hésitante et falote.
Oubliant l'épopée que fut la conquête de l'Inde, le gouvernement britannique délibère et recule devant l'opposition d'un fakir plus ou moins grotesque, qui a eu la précaution d'obtenir un diplôme de droit dans une université anglaise et qui sait s'en servir. Quant au gouvernement français, sur qui repose la charge d'administrer le plus vaste empire colonial après celui de la Grande-Bretagne, il néglige l'avis formel de ses spécialistes les plus informés pour appliquer aux colonies les principes de politiciens ignares, uniquement préoccupés de se faire applaudir par les habitués du Café du Commerce dans leur chef-lieu de canton.
Il en est résulté des incidents significatifs, qui montrent combien l’œuvre admirable de nos grands coloniaux est d'ores et déjà compromise par la débilité morale de ceux qui ont la charge de gouverner, de loin, notre Empire d'outre-mer, le plus souvent sans en rien connaître.
Ce sont quelques-uns de ces incidents, spéciaux au continent noir et à la race nègre, que nous avons étudiés dans l'Ami du Peuple, de novembre 1929 à février 1931, et dont on trouvera le rappel ci-après. Aucun démenti qualifié n'a pu être opposé à nos affirmations. Bien loin de là, c'est par centaines que des lettres de résidents français aux colonies sont venues nous apporter des confirmations et des remerciements pour notre cri d'alarme.
Puisse celui-ci trouver un écho, non seulement dans l'âme française, mais au plus profond de la conscience de la race blanche, qui ne saurait abdiquer son rôle civilisateur sans plonger le Monde dans l'anarchie et dans le chaos.


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5 février 1934 : Solidarité française.
« Daladier nous mène comme un troupeau de foire aux Blum, aux Kaiserstein, aux Schweinkopf et autres Zyromski, dont le nom bien français est tout un programme.
Voilà vos maîtres, les patriotes !
Voilà la dictature qui t’attend, peuple de France !
Ton parlement est pourri.
Tes politiciens compromis.
Ton pays livré à la boue des scandales.
Ta sécurité menacée.
La guerre civile grogne.
La guerre tout court rôde.
Paysans, la ruine te menace : vois le scandale des blés.
Ouvriers, intellectuels, votre situation est assaillie par des étrangers.
Ni les uns, ni les autres n’êtes plus chez vous.
La France aux Français ! »


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Joseph-Marie François Spoturno dit François Coty fut un industriel et homme politique corse né à Ajaccio le 3 mai 1874 et mort à Louveciennes le 25 juillet 1934.
Il naît à Ajaccio en 1874, et devient orphelin très jeune. Il est donc élevé par sa grand-mère Anne-Marie Bellon. A 26 ans, alors qu'il réalise des études de médecine, il épouse Yvonne Alexandrine Le Baron et s'installe à Paris. Là, il adopte le nom de sa mère, Coti, en remplaçant le "i" par un "y", sans doute pour faciliter la prononciation, mais aussi pour rendre son patronyme plus acceptable socialement.
C'est à cette époque qu'il fréquente un certain Raymond Goéry, un pharmacien qui fut témoin à son mariage. Un jour, ce dernier l'invite dans son laboratoire et donne à l'Ajaccien la recette de l’eau de Cologne. Fasciné par cette expérience, François Coty décide d'apprendre la parfumerie. Il se rend alors à Grasse afin de se former aux techniques de la cosmétique auprès d’Antoine Chiris.
François Coty a l'idée d'associer les essences naturelles et les produits de synthèse que les progrès de la chimie organique permettent désormais de produire à bon marché. Il devient donc, sans le savoir, le père de la parfumerie moderne et industrielle. En 1904, il crée sa propre usine à Suresnes. Ce sera la première d'une longue série. Il remporte d'autre part de grands succès commerciaux avec La Rose Jacqueminot (1904), L'Origan (1905), Ambre Antique (1908), Le Muguet (1910), Lilas blanc (1910), et bien d'autres... Pour la première fois, des parfums sont vendus dans de grands magasins et deviennent des produits de luxe. Le succès est immédiat et phénoménal, de sorte qu'au bout de quatre mois, François-Coty gagne son premier million. Il deviendra même avec le temps un des hommes les plus riches au monde. En 1914, on trouve des succursales à Moscou, New York, Londres et Buenos-Aires.

Sa richesse fait de lui un homme célèbre. François Coty dépense sa fortune sans compter, et achète des hôtels, de nombreuses œuvres d'art (des meubles, des tableaux de maîtres), des châteaux, des domaines luxueux, des villas en Corse et dans le midi. Il s'investie également dans les médias en achetant le journal Le Figaro.
Dans les années 1920, François Coty se lance dans la politique. Il est résolument à droite. Anti-communiste à outrance, il voue un culte au fascisme italien. Lorsqu'il prend le contrôle du journal Le Figaro en janvier 1922, le journal adopte dès lors une ligne éditoriale résolument à droite qui lui fera perdre une grande partie de ses lecteurs. En 1925, François Coty va plus loin en soutenant financièrement le mouvement d'extrême droite Le Faisceau de Georges Valois, et son organe de presse Le Nouveau Siècle. L'Ajaccien se rapproche également des monarchistes. Il donne notamment 2 millions de francs au mouvement monarchiste Action française, et se rapproche de Jean d'Orléans, duc de Guise, prétendant au trône de France. Il publie même un ouvrage, Contre le communisme, publié aux éditions Grasset en 1928.
En 1923, François Coty est élu Sénateur de la Corse, mais son élection est invalidée par la Haute Assemblée. En 1931, il est élu maire d’Ajaccio et assume pleinement ses théories d'extrême-droite au sein de la municipalité ajaccienne. En 1933, il fonde son propre mouvement : la Solidarité française, qui participe aux émeutes du 6 février 1934.
Chose incroyable, François Coty commence alors à avoir des difficultés financières. Ses activités politiques, ses dons incessants à des partis politiques ou journaux d'opinions, sa vie sentimentale compliquée et surtout la crise de 1929, font qu'il se retrouve dans une situation inconfortable au début des années 30.
En juillet 1934, selon Le Figaro, il décède « d'une double congestion pulmonaire » ou d'un accident vasculaire cérébral. Il est inhumé en Corse.

La Société des Parfums Coty existe toujours aujourd’hui, elle détient des marques comme Calvin Klein, Chloé, Cerruti, Jennifer Lopez, Céline Dion, les parfums Adidas, Rimmel, et Lancaster. Ses grandes créations, comme Chypre, qui donna son nom à la famille des parfums chyprés, «Ambre Antique», «l'Origan», «Émeraude», «l'Aimant», «le jasmin de Corse» ou son premier parfum «la Rose Jacqueminot», peuvent toujours êtes sentis au Conservatoire international des parfums de Versailles.
Le principal stade de la ville d'Ajaccio porte actuellement son nom.


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