Emmanuel-Augustin Chabauty - Les juifs, nos maîtres !


Books




Emmanuel-Augustin Chabauty - Les juifs, nos maîtres !



Préface

Le livre Francs-Maçons et Juifs a reçu du public un accueil que l'auteur était loin d'espérer. Son unique but avait été d'attirer l'attention et de provoquer l'examen des hommes compétents sur deux idées en particulier qui lui paraissaient d'une grande importance et d'une saisissante actualité. L'une dépendait de l'exégèse sacrée; l'autre appartenait à l'histoire contemporaine. Malgré la légèreté d'esprit que l'on reproche à notre siècle, il s'est trouvé nombre de lecteurs que n'a pas effrayé l'épaisseur de ce volume, et qui n'ont point été découragés par les longs développements et les preuves multiples de ces deux idées. Naturellement tout n'a pas été admis sans conteste. La critique a ses droits légitimes, même vis-à-vis des œuvres qu'elle approuva le plus dans leur ensemble.
Je n'ai point à relever ici les objections qui ont été formulées contre la partie scripturale de l'ouvrage; je le ferai plus tard ailleurs. Je m'occuperai seulement de répondre aux observations présentées sur un des points historiques le plus important : L'action du Juif dans la Franc-Maçonnerie et les sociétés secrètes.
« Cette imputation aux Juifs de toutes les horreurs de la Franc-Maçonnerie, a-t-on dit, nous paraît au moins douteuse. Nous ne contestons pas que les Juifs soient les ennemis de l'Eglise; nous croyons qu'ils ont, comme tels, une part d'action dans tous les malheurs de la chrétienté; nous sommas persuadés qu'ils connaissent toujours assez Jésus-Christ pour savoir où est le Christianisme et ou il faut frapper pour l'atteindre. Mais le Juif athée, franc-maçon, nihiliste en matière de culte, rationaliste en matière de doctrine, n'est plus un Juif, enfant de Moïse. C'est une âme dévoyée, tombée dans les gouffres impurs du siècle, étrangère à tout dogme positif, et assez esclave de son néant pour pousser au radicalisme de la destruction. Cette opinion nous sourit d'autant plus que, outre sa justesse incontestable, elle permet d'admettre l'opinion contraire des frères Lémann et de Mgr Gaume, qui croient à la conversion présente des enfants dispersés d'Israël et de Juda. »
Mon vénérable critique n'est pas seul de son avis. Plusieurs de mes lecteurs ont également répugné à « imputer aux Juifs toutes les horreurs de la Franc-Maçonnerie ».
Je conclus de là que je n'ai pas su exprimer assez nettement, dans mon livre, ma véritable pensée.
L'idée- d'attribuer à la nation juive entière, à tous et à chacun des Juifs, en général comme en particulier, les projets terribles et les actes abominables de la Franc-Maçonnerie et de ses branches, n'est jamais entrée dans mon esprit. Mais j'ai voulu avancer, et je maintiens les affirmations suivantes :

Le peuple juif a traversé les nations et les siècles, en étant continuellement dirigé et gouverné par une succession non interrompue de chefs suprêmes.

Ces chefs, que j'appelle les Princes de Juda ou d'Israël, ont toujours caressé l'espoir de retourner dans la Palestine, leur patrie, et d'arriver un jour à dominer le monde. Ils n'ont jamais cessé d'entretenir et de développer cette double espérance dans leur nation; et celle-ci, dans son ensemble, est en parfait accord avec ses chefs pour tendre vers ces deux buts et pour mettre à leur entière disposition son obéissance et toutes ses ressources afin qu'ils les atteignent.

De tout temps, et plus ou moins selon les circonstances, les Princes d'Israël ont tenté, mais sans réussite, de parvenir à ce double résultat. L'ébranlement causé dans la société chrétienne par le Protestantisme et par la Révolution française leur a offert des circonstances favorables comme il ne s'en était pas encore présenté. Ils se sont empressés de les mettre à profit.

Par suite, les Juifs, sous la direction occulte de leurs chefs, ont pu pénétrer de toutes parts dans cette société chrétienne qui les avait repoussés si sagement pendant le moyen âge. Ils y sont entrés tout à la fois d'une manière cachée, dans le XVIIIe siècle, en s'affiliant aux diverses sociétés secrètes existantes et en en fondant eux-mêmes de nouvelles, et d'une manière ouverte, soit par de nombreuses conversions au Protestantisme, soit en obtenant dans la plupart des pays civilisés l'émancipation politique et les droits de citoyens.

Par leur or, leur habileté, leur persévérance, les Princes Juifs sont arrivés à s'emparer de toutes les sociétés secrètes. Ils en sont devenus les suprêmes et uniques directeurs. Ils les tiennent entre leurs mains depuis qu'ils les ont unifiées et rattachées toutes, par des liens plus ou moins secrets, à la Franc-Maçonnerie templière. Ils ont ainsi enrégimenté et organisé, sous leur autorité, tous les éléments du mal et de la Révolution qui existent dans le monde entier.

Eux SEULS étaient aptes à opérer cette unification universelle des ennemis de Jésus-Christ et de son Eglise, parce que, d'abord, plus que tout autre peuple, ils sont sous la domination de Satan à cause de leur déicide qui est pour eux comme un second péché originel; parce que, ensuite, de tout temps, et dès l'origine du Christianisme, ils avaient pied, par la Cabale, dans presque toutes les associations occultes païennes et hérétiques; parce que, enfin, formant eux-mêmes, depuis leur dispersion, une immense société secrète, et vivant sur tous les points du globe, toujours en relation les uns avec les autres par la religion, la politique et le commerce, toujours dirigés de loin comme de près par les mêmes chefs, ils peuvent recevoir et faire exécuter partout à la fois le même plan et les mêmes mots d'ordre.

C'est au moyen de ce formidable engin de destruction, que j'ai nommé la « Maçonnerie judaïque », qu'ils veulent faire disparaître tous les obstacles à leurs séculaires desseins, à savoir : les idées, les institutions et les nations chrétiennes. Leur infernal travail est grandement avancé. Plus que jamais ils espèrent le mener à fin, et devenir les uniques maîtres du monde.

Voilà les choses que j'ai exposées et assez prouvées, il me semble , pour qu'elles attirent l'attention et obtiennent un sérieux examen.
Je conviens sans peine que " le Juif athée, franc-maçon, nihiliste en matière de culte, rationaliste en matière de doctrine, n'est plus un Juif, enfant de Moïse ". Tous ces Juifs-là, extérieurement affublés d'un nom ou d'un autre, ne sont même plus des Juifs du Talmud ; mais ils sont toujours Juifs de cœur non moins que de sang. Comme tels, ils sont soumis, plus ou moins immédiatement, à leurs Princes, et ils conservent toujours, sinon par sentiment religieux, du moins par orgueil de race et de nation, le désir du rétablissement de leur patrie et le rêve de la domination universelle. Soyons sûrs que tous, sous quelques bannières qu'ils soient enrôlés et de quelques titres qu'ils se targuent, serviront, à leur manière, et de leur mieux, les intérêts de leur peuple et les projets des chefs d'Israël.
Maintenant que certaines individualités juives plus ardentes et plus audacieuses, en nombre restreint, trempent seules directement dans les horreurs des hauts grades maçonniques, de l'Internationale et du Nihilisme, j'en conviens sans peine. Que les trois quarts des Juifs de tout pays ignorent absolument les manœuvres que l'on combine, les procédés dont on se sert et les instruments que met en jeu la politique mystérieuse et satanique des Princes de leur nation, pour atteindre le but cher à tous, j'en suis tout à fait persuadé. Que, depuis une cinquantaine d'années, beaucoup de Juifs se convertissent, individuellement et sincèrement, au Catholicisme, c'est une chose certaine, grâce à Dieu, et dont je ressens la plus grande joie. Mais tout cela ne prouve rien contre ma thèse et passe complètement à côté. Tout cela n'empêche pas que les Princes Juifs ne puissent être, et ne soient réellement, à la tête de la Maçonnerie et de toutes ses branches, qu'ils n'en forment le conseil supérieur et la suprême autorité, et que, enfin, toutes les opérations, tous les agissements, tous les attentats de cette redoutable hérésie de notre âge, n'aient été, et ne soient, en définitive, combinés, préparés et commandés par eux. D'une manière inconsciente, mais trop véritable, ils sont, présentement plus que jamais, les vicaires de Satan sur la terre, les généraux qui dirigent le peuple anti chrétien, et qui préparent la venue de son dernier chef, l'AnteChrist.

Par les documents et les développements nouveaux que je vais mettre sous les yeux de mes lecteurs, j'espère éclaircir davantage tous ces points, confirmer amplement la thèse de Francs-Maçons et Juifs, et justifier le titre principal donné à ce nouveau livre : les Juifs, nos maîtres !

En la fête du Patronage de saint Joseph, 30 Avril 1882.

L'Abbé E.-A. CHABAUTY,

Chanoine Honoraire.



Pour plus d'informations


Les juifs, nos maîtres !

L'Afrique Australe Stephen A. McNallen - What is Asatru ?