Robert Dun - Les catacombes de la libre pensée


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Robert Dun - Les catacombes de la libre pensée

La race blanche et sa culture valent-elles la peine d’être sauvées ?
Peuvent-elles encore l’être ?



''J'entends déjà la foule des fanatiques goguenards me crier : « Vous êtes mal placé pour critiquer l'hitlérisme après avoir été volontaire dans les Waffen SS. ». Mes réponses seront simples. A la différence de ceux qui ne savent que rabâcher les inepties des haines millénaires et de la manipulation médiatique mondialement orchestrée, je sais aujourd'hui de quoi je parle, ayant connu le mouvement hitlérien de l'intérieur et m'étant donné la peine d'en étudier toute la littérature théorique. Si j'ai, à 20 ans, opté pour le combat du côté allemand, c'est parce que j'avais déjà perçu dans le camp opposé trop de haines viles, de mensonges, d'hypocrisies chrétiennes et bourgeoises, de calomnies. Mais j'ai toujours déploré la guerre avec la Russie, si étrange que cela puisse paraître, et j'étais loin d'être le seul dans ce cas parmi ceux qui portaient l'uniforme feldgrau. Comme la plupart des volontaires français, je me suis rallié à un type humain plutôt qu'à une idéologie.
Pour tous ceux qui souffraient profondément de la veulerie de leur siècle, de son nihilisme, de sa niaiserie, le guerrier allemand avec son regard droit, sa démarche ferme et tranquille, son calme, son amabilité sans bavardage fut ressenti comme un refuge, comme un espoir. Je ne fus nullement étonné de découvrir un jour la vieille devise : « Am deutschen Wesen wird die Welt genesen. » ( Le monde guérira par la personnalité allemande ).''



Depuis la parution du Message du Verseau, en Mai 77, onze ans se sont écoulés. Le bilan de cette période n'est pas aisé. L'ouvrage avait été refusé par quarante-quatre maisons d'édition. J'eus ensuite un mal incroyable à le tirer à mes frais. Après en avoir lu le texte dactylographié, un imprimeur me renvoya même le chèque provisionnel de 6000 F que je lui avais remis. Puis ce fut au tour des agences de diffusion de me refuser leurs services. Cela en dit long sur les réalités de la liberté d'expression en France et justifie pleinement la phrase du livre sur l'Occident : « un monde où l'on peut tout dire, sauf la vérité ».
Seul d'abord, puis avec l'aide de quelques amis et de lecteurs d'un très haut niveau culturel gagnés à mes visions et perspectives, j'ai réussi à écouler les deux mille huit cents exemplaires commercialisables en moins de cinq ans.
En outre, bien des concepts nouveaux et fondamentaux de ce livre, en particulier celui de « religions du désert », ainsi que tout l'ensemble sur le conditionnement géographique des psychismes et des cultures, sont devenus des éléments de réflexion à l'échelle mondiale.
Ce fait, allié à des revirements spectaculaires de lecteurs qui ont radicalement révisé leur vision de l'histoire, leurs options sociopolitiques et parfois leur religion, incite de nombreux amis à me demander avec insistance une réédition de l'ouvrage. Mais les obstacles quasi infranchissables rencontrés il y a onze ans n'ont fait que s'aggraver. Il est plus que jamais impossible de contrecarrer efficacement les thèmes majeurs du matraquage médiatique. Je ne veux donc pas recommencer la ronde désespérante chez les éditeurs, d'autant moins que leur concentration en grands trusts de presse facilite le noyautage et le contrôle des comités de lecture par les cerbères des doctrines perfides et débilitantes que je combat dans la foulée de Nietzsche. Pour être plus clair, disons qu'il est à peu près impossible de publier quelque chose qui ne soit pas chrétien, juif, marxiste, musulman, ou de quelque manière asiatique ou pathologique.
La chute accélérée du niveau culturel fait aussi que la rentabilité d'une publication est d'autant plus improbable que son niveau est plus élevé, même si le langage en est simple, car, cette chute n'est pas seulement une affaire d'analphabétisme, c'est aussi un répugnant encanaillement des âmes.
J'ai donc eu recours à une technique artisanale de travail personnel. Je pense que les années prochaines prouveront que là sera le dernier refuge de la culture européenne en ce nouvel âge des catacombes pour la liberté et l'honnêteté.
J'ai considéré qu'une simple réédition aurait été une solution de facilité. La roue de l'histoire s'emballe et en onze ans nous avons connu une impressionnante avalanche de catastrophes de toutes natures : économique, écologique, démographique, médicale ...
Qu'on nous fasse l'honneur de croire que nous les évoquons sans délectation ni triomphalisme. Les rôles de Cassandres n'ont rien d'exaltant, mais sont plutôt exaspérants. Notre seul but est d'ouvrir les yeux de ceux qui auront un certain courage. Que chacun juge et réagisse comme il voudra à la nudité significative des faits :
1) Les pluies acides et la mort de la moitié des forêts d'Europe centrale.
2) La mort des ormeaux et les signes de maladie d'innombrables arbres. Une bonne douzaine de marées noires de plus ou moins vaste ampleur.
3) Une pollution de la mer du Nord exigeant le rejet habituel de 60% du produit de la pêche qui a fait quadrupler le prix de la morue, jadis plat du pauvre dans bien des régions. Cette pollution a aussi provoqué les algues rouges et la mort de milliers de phoques.
4) Les boues rouges de la Méditerranée en Italie et en Corse.
5) La catastrophe atomique de Tchernobyl.
6) L'empoisonnement du Rhin, peut-être définitif.
7) La déchirure de la couche d'ozone aux deux pôles.
8) Une pléthore de scandales de décharges sauvages ou abusives, de pollution de nappes phréatiques, d'accidents comme celui de Bopal, ou les drames permanents de pollution comme ceux de Tchernopol ( enfants qui deviennent fous ), de Bakou, des pays baltes, de bateaux partout refoulés à cause de leur chargement hautement toxique.
9) L'aveu qu'il ne restait en Pologne que 1% d'eau potable, tandis que 33% étaient impropres même à des usages industriels, que plusieurs localités avaient été évacuées pour cause d'insalubrité et que deux cent mille personnes devaient être ravitaillées en eau potable par camions-citernes.
10) L'apparition du SIDA.
11) D'étranges alternances de sécheresses et de pluies catastrophiques en Amérique du Sud, probablement dues aux déboisements irresponsables de l'Amazonie, eux-mêmes tentatives aussi absurdes que désespérées de faire face aux problèmes de sous-alimentation dus à la démographie galopante.
12) Le triplement du chômage à l'échelle mondiale.
13) L'aveu des problèmes des nouveaux pauvres et des analphabètes, tandis que drogue et criminalité progressent continuellement.

Il nous semble qu'en onze ans, cela fait beaucoup. Mais la disparité d'échelle entre la vie humaine et l'histoire fait que les grands événements passent inaperçus de leurs contemporains qui ne se réveillent que si des désastres leur pleuvent sur la tête. Il faut donc bien se le dire : l'humanité ne changera pas de cap. En quarante ans et dans la seule Europe, les automobilistes ont fait plus de deux millions de morts et dix millions d'infirmes à vie. L'automobile n'a pas été et ne sera jamais remise en question pour autant, non plus que pour ses conséquences désastreuses sur la santé nerveuse des enfants, les résultats scolaires, pour les surdités psychiques qu'elle engendre par dizaines de millions. Par la domination médiatique de l'opinion publique, les crapulocraties financières et industrielles des multinationales empêcheront toute contestation efficace de la société de consommation, et ceci jusqu'à la plongée dans les désastres et le chaos incontrôlables, comme le sont déjà le chômage et la démographie galopante. Au cours des mêmes onze années, la population mondiale est passé de 4 à 5 milliards d'habitants, ce qui nous fut triomphalement annoncé par les guignols de service dans les appareils médiatiques.
Privées de toute base culturelle, les démocraties modernes ne sont que des systèmes qui permettent à la canaille finaude de réduire à l'impuissance les gens honnêtes et intelligents en manipulant la force des imbéciles.
Comme je l'avais déjà annoncé il y a vingt ans dans les Confidences de loups-garous, tous les paramètres convergent vers la plus gigantesque guerre civile mondiale, à la fois raciale et sociale, dans l'histoire connue de la planète. Cette guerre est d'ailleurs la seule libération que les hommes restés dignes de ce nom peuvent encore espérer. Mais elle n'ira pas de soi. Gardons-nous de tomber dans les pièges de croyances en la providence dont les haillons flottent encore dans nos inconscients.
Comme mes transmissions et ouvrages précédents, ce livre ne s'adresse qu'aux intrépides de corps, d'âme et d'esprit. J'ai décidé d'en changer le titre afin d'en faire mieux ressortir le caractère d'ultime défi à la crapulocratie universelle. Car, comme je me plais à le répéter en toute occasion, cette crapulocratie gagnera toutes les batailles, sauf la dernière. Nous n'avons plus à prendre parti dans les conflits actuels, nous n'avons qu'à attendre. La folie, l'abjection, la lâcheté, la haine et l'incommensurable imbécillité sont déjà entrées dans leur phase d'auto-destruction.
Je reprends donc sans grand changement bien des thèmes du Message du Verseau, avec pourtant quelques coupures et bien des suppléments. Comme lorsque je me plonge dans cet ouvrage j'y trouve presque toujours du nouveau ( un penseur est un homme qu'il vaut mieux ne pas connaître de trop près, car il ne vit pas habituellement sur ses propres sommets ) j'espère qu'il en sera de même pour tous les lecteurs.
À tous, je voudrais rappeler une chose toujours vraie et actuellement primordiale : les grandes pensées sont simples et elles seules peuvent déterminer l'avenir. Nos pensées sont simples : depuis l'amibe jusqu'à l'homo sapiens, il y a eu une formidable chaîne de mutations, d'évolutions de toute nature. Nous n'en sommes pas le point final et nous avons même bien régressé par rapport à nos grands ancêtres de l'aube européenne. Le dernier venu des grands avatars, Nietzsche, nous montre clairement la voie : « Dieu est mort.». Il l'a voulu lui-même ainsi il y a des milliards d'années en s'investissant dans les lois de la physique, de la biologie, de la spiritualité. Il voulait pouvoir un jour nous refiler les cartes. C'est sa manière de faire joujou ; il aime les bêtes qui se prennent en charge et non celles qui viennent lui pleurnicher sur les bottes.
Alors jouons, mes amis ! Jouons avec un regard d'amour qui va au cœur des choses et embrasse les millénaires.
« Tous les dieux sont morts. Que le Surhomme vive ! Et que ceci soit, au Grand Midi, notre suprême volonté ».

Robert DUN

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