Michel Lajoye - Mémoire


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Michel Lajoye - Mémoire

vous tenez entre vos mains un "mémoire" qui n'en est pas à sa première édition: cette présente est la huitième ! La toute première rédaction de ce document a été achevée il y a 3 ans, en décembre 1997. Date symbolique, puisque cela faisait alors 10 ans que j'étais incarcéré pour une affaire criminelle qui apparaissait déjà comme "pas claire".
Aujourd'hui, en avril 2001, je suis entré dans ma quatorzième année de détention et je vous propose de lire ce mémoire qui vous relate une manipulation d'État dont, vous aussi, vous avez été victime, puisqu'elle était destinée à influencer votre opinion, votre choix, votre conditionnement électoral... Ne pensez pas que j'exagère, car ce document vous apprendra que le terrorisme d'État existe, que le Pouvoir n'hésite pas à y recourir, que cela soit pour éliminer des opposants, ou pour servir la propagande d'État. Car qui y a-t-il de mieux qu'un bon attentat, intervenant au bon moment, pour souder une opinion publique derrière une politique gouvernementale ? En France, dans les années 80, il a été commis divers attentats que l'on a qualifiés d'extrême-droite. Des actions qui ont toujours été perpétrées au "bon moment" pour servir la propagande gouvernementale contre ce qui était à l'époque le Front National.
Ce document contient le récit d'une de ces campagnes. Une opération qui s'est soldée, entre autres, par ma condamnation à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d'une peine incompressible de 18 ans, pour la pose d'une bombe, qui n'a peut-être pas explosé, et qui, en tout cas, n'a causé ni dégât, ni blessé et, bien entendu: aucun mort. Condamnation prononcée à l'issue d'un procès (si l'on peut appeler cela comme ça...) qui s'est tenu à Caen en juin 1990, c'est-à-dire entre la profanation de Carpentras (commise, elle aussi, fort à propos...) et l'adoption/promulgation de la loi qui porte le nom du stalinien Gayssot et qui contraint les goyim à être des disciples de la Très Sainte Religion Holocaustique… Dans mon récit, je me suis efforcé de décomposer chaque pan de cette/mon affaire en commençant par le début: ma rencontre avec un dénommé Christophe Arcini qui fut mon coaccusé lors du procès de Caen. Le lecteur découvrira que cet individu, fonctionnaire du Ministère de l'intérieur, était un agent chargé d'infiltrer les milieux d'extrême-droite afin de leur faire commettre des attentats.
Le lecteur découvrira aussi comment la Police Judiciaire et l'lnstitution Judiciaire ont exécuté les ordres du Pouvoir politique et ont relâché (provisoirement...) cet Arcini qu'ils avaient auparavant interpellé! Ceci pour qu'il puisse continuer à jouer son rôle d'agent-provocateur et me fasse commettre un attentat à la bombe.
Lire ce document, ce sera aussi entrer dans les coulisses des services et des polices politiques. Que ce soit la civile avec les Renseignements Généraux, mais aussi de la militaire avec la Direction de la Protection, de la Sécurité et de la Défense (l'ex-Sécurité Militaire). Cette DPSD, dont il sera beaucoup question dans ce récit, est inconnue du grand public. Pour ce dernier, la police politique, en France, se limite aux civils des RG et à ceux de la Direction de la Surveillance du Territoire.

The Bloody History Of Communism Jean Palaiseul - Tous les espoirs de guérir